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  Le Modèle DISC

Outil de management, de soi même, d’autrui et des situations, permettant de mesurer le comportement d’une personne ainsi que ses motivations, ce qui la pousse à agir. Chacun d’entre nous possède des niveaux différents de chacune de ces couleurs, c’est ce qui nous rend unique.

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Le management
situationnel

 

Cliquez ici pour lire l'article "le management situationnel"

Directif: Le manager prend la décision. Il donne des instructions précises et surveille de près les résultats.
 
Persuasif: Le manager prend la décision après discussion ou explications. Le manager explique ses décisions et donne des occasions de discuter.
 
Participatif: Le collaborateur prend la décision avec le soutien du manager. Le manager partage les idées et facilite la prise de décision.
 
Délégatif: Le collaborateur prend la décision. Le manager délègue ses pouvoirs pour les décisions et l'exécution. 


Le MBTI

 
Cliquer pour lire l'article sur le MBTI
Etabli d'après les travaux de Carl Jung par Katharine Briggs et sa fille Isabel Myers, l'indicateur typologique Myers-Briggs offre 16 types de caractère possibles à partir de 16 combinaisons.
 


Préférences cérébrales

 
 
   


 La fenêtre de JOHARI
Modèle qui représente le degré de connaissance de l'autre et de soi-même dans les relations entre individus. Il traduit les différentes interactions entre l'individu et le groupe dans lequel il évolue. 
 
 
Le modéle
Blake et Mouton
Cliquez pour lire l'article sur la Grille de Blake et Mouton
 
Cette grille permet de définir cinq styles de comportement (susceptibles de variations et de nuances). Ce sont:
- le style 9.1 "boulot-boulot": exclusivement axé sur la production, il cherche à éliminer au maximun l'incidence des facteurs humains.
- le style 9.9 "esprit d'équipe": développe simultanément et de façon harmonieuse un fort souci des personnes et des exigences de production élevées.
- le style 1.9 "gentil organisateur": uniquement préoccupé du climat et des bonnes relations, il laisse au second plan les exigences de production.
- le style 5.5 "opportuniste-pragmatique": négocie adroitement et à tour de rôle entre la satisfaction des demandes personnelles et les exigences de production.
- le style 1.1 "retrait": n'assure qu'un minimum d'instructions, d'information et de présence.
 
 

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entretien d'évaluation
Quel jugement portez-vous sur les entretiens d'évaluation dans votre entreprise ?
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médiocre
l'entretien annuel n'est pas pratiqué

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entretien d'évaluation
Quel est le point que votre manager pourrait améliorer durant l'entretien d'évaluation ?
sa capacité à me motiver
sa connaissance de mon poste et de mon activité
sa capacité à me conseiller
sa qualité d'écoute

Résultats
 
 
Il est essentiel d'élaborer un plan d'action commun pour que l'entretien d'évaluation trouve une conclusion positive. Pour donner de bons résultats, un plan d'action doit suivre le modèle SMART:
- Spécifique: que voulons-nous réaliser concrètement?
- Mesurable: il faut pouvoir mesurer les objectifs (durée, qualité, quantité, coûts ...).
- Approprié: l'entretien s'accorde-t-il aux objectifs de l'organisation et aux besoins de votre collaborateur?
- Réaliste: il doit être acceptable, correspondre aux moyens de votre collaboration et de votre organisation.
- Temps: le plan aura une échéance, à diviser en étapes pour permettre un suivi régulier.
 
recrutement
Pour recruter, vous vous fiez avant tout
aux diplômes
à l'expérience
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recrutement
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16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 06:30
 
Il faut parfois savoir se mettre en colère
 
Entre le patron caractériel qui "pète les plombs" à la moindre contrariété et le diplomate qui, ne disant jamais un mot de plus haut que l'autre, semble perpétuellement éviter le conflit (quitte à se rattraper sur le Maalox) quel est le bon dosage ? L'expression de la colère, et donc de la violence, dans le cadre consensuel de l'entreprise nous renvoie à notre propre expérience de cette émotion essentielle, une expérience forcément ambivalente et parfois terrifiante.
 
Côté pile : un bon coup de gueule n'a jamais fait de mal à personne, ça a le mérite de clarifier la situation ; qui aime bien châtie bien ; certains collaborateurs ne comprennent que ce langage-là. Côté face : hurler au visage des gens, 'c'est ne pas les respecter ; un manager doit tenir ses nerfs ; le conflit est stérile ; on doit pouvoir s'expliquer intelligemment ; il est vulgaire de s'emporter, etc. Comment sortir de cette contradiction dont chaque versant semble légitime ? Peut-être en prenant conscience que :
- Le conflit est une figure normale de la relation. Il exprime une charge émotionnelle qui naît dès que deux personnes se retrouvent face à face et doivent confronter leurs visions du monde.
 
- Exprimer l'émotion violente que fait naître ce conflit n'est pas bien élégant, mais c'est un moindre mal comparé au fait de laisser macérer et s'infecter les problèmes dans une hypocrisie soft. Ils ressortiront toujours là où on ne les attend pas.
 
- Tant qu'il se cantonne aux mots et ne s'accompagne pas de gestes violents, la colère est acceptable car, comme le savent tous les protagonistes d'une scène de ménage, elle permet à l'agressivité de s'exprimer et au dialogue de progresser après une phase de rupture.
 
- La colère est réversible : il est toujours possible de revenir s'excuser. La relation qui en résulte est plus profonde, enrichie d'une cicatrice qui témoigne d'un obstacle surmonté ensemble.
 
- On ne raisonne pas avec un homme en colère. Il faut accepter son émotion et laisser retomber la poussière.
 
- Il est légitime de se sentir furieux lorsqu'on est objectivement lésé. Mais si vous ne dites pas "aie" quand on vous marche sur les pieds, l'autre ne peut jamais savoir qu'il en train de vous écraser les orteils.
 
- Prenez le risque d'exprimer votre frustration et de poser vos limites. Vous n'êtes pas obligé d'avoir raison. Mais vous avez le droit de ressentir. Et de le dire. Même dans les couloirs feutrés de l'entreprise.
 
 
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7 janvier 2006 6 07 /01 /janvier /2006 23:00
 
Parlez de ce qui fâche !
 
L'un de mes clients s'est vu reprocher récemment pas son patron une évaluation un peu raide d'un collaborateur. "Vous comprenez, a dit le patron, il y a des choses qui ne se disent pas." C'est ce genre de position qui fait de l'entretien annuel, dans la plupart des entreprises, un grand classique de la langue de bois. On se congratule, on se dit des platitudes pathétiques du genre : "Vous pourriez améliorer la contribution de votre service aux objectifs de l'entreprise en créant des synergies avec les équipes commerciales." Un beau jour, le collaborateur se retrouve dans un placard, ou licencié, sans comprendre ce qui lui arrive. "J'avais pourtant toujours eu de très bonnes évaluations !" Il n'a pas su décoder le langage implicite du non-dit, on l'a laissé se débattre et s'enfoncer tout seul dans ses insuffisances.
Oui mais voilà. Parler de ce qui fâche demande du courage. Et le courage n'est pas une qualité très valorisée dans l'entreprise. "diplomatie", "gestion souple des conflits", "dédramatisation", "calmer le jeu" : autant de faux nez derrière lesquels se dissimulent la peur de la franchise dans les couloirs feutrés des sièges sociaux, la peur du coup de gueule et de la confrontation. Pourtant, si vous ne dites jamais clairement à vos collaborateurs ce qui cloche, ne venez pas leur reprocher ensuite de ne jamais s'améliorer. L'évitement obsessionnel du conflit est contre-productif pour plusieurs raisons.
 
La plupart des gens acceptent très bien les reproches quand ils sont fondés sur des faits réels et assortis d'axes de progrès concrets et mesurables. Ils font de véritables efforts pour s'améliorer et la plupart du temps ...ça marche !
 
La confrontation est une figure normale de la relation. Il est parfaitement possible de se fâcher et de se réconcilier, de s'énerver, puis de s'excuser. La relation en sort grandie et purifiée, la confiance est nourrie par le constat qu'il est possible de se dire les choses sans dégâts.
 
Un manager qui n'aide pas ses collaborateurs à dépasser leurs limites ne remplit que la moitié de sa mission. La mise en valeur des aspects positifs doit s'assortir d'une discussion franche, sincère, et argumentée sur les insuffisances. Si vous ne savez pas formuler des critiques, vos compliments n'ont aucune valeur.
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1 janvier 2006 7 01 /01 /janvier /2006 23:01
 
Vieux singes et jeunes cadres
 
Vous vous souvenez de l'histoire qui circulez il y a quelques temps sur internet. Mettez 5 chimpanzés dans une chambre. Accrochez une banane au plafond et disposez une échelle permettant d'accéder à la banane. Mettez en place un système qui fait tomber de l'eau glacée dans toute la chambre dès qu'on commence à escalader l'échelle. Les chimpanzés apprennent vite qu'il ne faut pas escalader l'échelle. Arrêtez le système d'eau glacée, de sorte que l'escalade n'a plus son effet réfrigérant. Maintenant, remplacez l'un des chimpanzés par un nouveau. Ce dernier va chercher à escalader et sans comprendre pourquoi, se fera tabasser par les autres. Remplacez encore un des vieux chimpanzés par un nouveau. Ce dernier se fera encore tabasser, et c'est le chimpanzé n°6 (celui qui a été introduit juste avant) qui tapera le plus fort.
Continuez le processus jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de nouveaux. Alors, aucun ne cherchera à escalader l'échelle et si jamais l'un d'entre eux ose y penser, il se fera massacrer illico par les autres. Le pire, c'est qu'aucun des chimpanzés n'a la moindre idée sur le pourquoi de la chose. C'est ainsi que se constitue une culture d'entreprise.
Cette histoire rappellera des souvenirs à tous les nouveaux venus qui, proposant des initiatives au sein du comité de direction qu'ils viennent d'intégrer, s'entendent répondre avec mépris : "Mon pauvre ami, on a déjà essayé, ça ne marche pas et en plus, on se fait taper dessus par tout le monde. On voit bien que vous êtes nouveau !".
 
La résistance au changement est donc le principal ingrédient d'une culture d'entreprise. Issues au départ de réels impératifs de survie et de développement, les stratégies des dirigeants, dès qu'elles deviennent des "traditions" que plus personne ne remet en question, constituent des limites à la créativité.
 
Il est donc important d'observer sans juger avant de prendre des initiatives, afin de comprendre pourquoi tout le monde vous tombe dessus alors que vous suggérez juste de cueillir une banane.
 
Pour filer la métaphore, disons que le créateur voit la banane, le manager opérationnel voit l'échelle ... et le directeur financier se polarise sur le risque de douche froide : chaque acteur de l'entreprise a sa propre grille de représentation. Il est essentiel de tenir compte des habitudes acquises avant de proposer vos idées nouvelles, peut-être excellentes, mais que vos collègues ne peuvent pas entendre. Les accepter sans ciller, ce serait reconnaître qu'ils se sont trompés pendant des années. 
 
C'est ainsi que le management et la culture d'entreprise prennent naissance...
 
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25 décembre 2005 7 25 /12 /décembre /2005 23:00
 
Certaines équipes semblent fonctionner par magie et triompher de tous les défis, changeant le plomb de la tâche à accomplir en or de la performance, avec le plaisir en prime. Certains managers distillent cette molécule secrète qui transforme un groupe d'individus disparates et égocentriques en un groupe soudé, capable de soulever des montagnes avec le sourire.
Il me semble utile de rappeler quelques ingrédients essentiels à la recette d'une mayonnaise collective réussie.
 
Le défi : plus les enjeux sont élevés, plus l'esprit d'équipe se cristallise autour de l'objectif à atteindre. Les collaborateurs se mobilisent autour de missions d'autant plus valorisantes qu'elle apparaissent impossibles.
 
La reconnaissance : dans la plupart des entreprises françaises, on préfère récompenser la performance des individus (bonus, stock-options, primes sur objectifs) plutôt que celle des équipes. Chacun cherche donc en priorité à tirer son épingle du jeu, fût-ce au détriment du groupe. Pourquoi ne pas gratifier la performance collective ?
 
La lisibilité : une structure fortement hiérarchisée n'est pas un obstacle à la constitution d'équipes performantes. Au contraire, il semblerait même qu'elle évite la constitution de "pseudo-équipes" faussement démocratiques, plombées par des conflits personnels sous une façade d'engagement collectif.
 
La taille : les équipes performantes sont petites et mobiles : cinq ou six individus au maximum. Parler d'une équipe de vingt personnes, a fortiori essayer de la manager en direct, est un non-sens.
 
La complémentarité : plus les membres de l'équipe ont des personnalités et des compétences diversifiées, plus le potentiel est grand... à condition que le leader sache reconnaître et respecter l'originalité de chacun.
 
Vision du but et qualité de la relation entre les joueurs, tels sont les deux axes qui caractérisent, les équipes gagnantes.
 
Une spécialiste  européennes du teambulding Lynne Burney note aussi que les équipes de direction sont de loin les plus problématiques. Il ne suffit pas d'assembler les meilleures soupapes du monde pour que cela fasse un moteur. Dans notre culture qui, depuis l'école primaire, valorise les premiers de la classe, on aurait tendance à l'oublier.

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18 décembre 2005 7 18 /12 /décembre /2005 23:00
Hystérique ou obsessionnel ?
 
L'entreprise et ses cadres, c'est une communauté réduite aux aguets ... Cette liaison mouvementée, avec ses crises, ses réconciliations, ses promesses non tenues, ses coups de canif dans le contrat, constitue le fonds de commerce de plus d'un consultant.
Gérard Pavy, sociologue et psychanalyse, propose une lecture originale : les dirigeants seraient obsessionnels et les cadres des hystériques. D'où leur incapacité à se comprendre.
 
L'obsessionnel cultive le secret et la manie de tout contrôler. Confronté à un collaborateur qui lui rapporte une difficulté, son réflexe de défense consiste à ne rien entendre et à entretenir une attitude de "déni". Même dans les cultures d'entreprise qui prônent la confiance et la transparence, il se garde bien de partager ses réflexions et ses informations.
 
L'hystérique, pour sa part, a besoin d'être reconnu. Il ira donc jusqu'à créer des problèmes pour montrer qu'il est indispensable ... pour les résoudre. Vivant dans de petites untés opéationnelles, il forge une culture d'équipe souple et affective, fondée sur le respect et la confiance. Autant de vertus qu'il attend de son dirigeant ... qui est incapable de lui donner.
 
Si vous êtes un dirigeant, tenez compte du mode de fonctionnement "hystérique" de vos collaborateurs. Arrêtez de les considérer comme des périphériques de votre unité centrale. Passez du temps dans ces petites équipes opérationnelles qui accomplissent chaque jour des miracles dans l'ombre. Dispensez-les d'avoir à créer des problèmes pour exister et appréciez leur créativité dans la résolution des problèmes réels.
Si vous êtes un opérationnel, acceptez que vos dirigeants ne puissent pas tout vous dire mais demandez-leur en échange de moins se retrancher derrière les procédures et les protocoles, mais de faire leur boulot qui consiste aussi à donner du sens, à raconter en permanence sa propre histoire à l'entreprise.
 
Tel est l'enjeu : arriver à faire communiquer les hystériques et les obsessionnels autour d'un projet commun qui leur permettre de dépasser leur enlisement pour découvrir les bienfaits d'une relation d'adulte à adulte. Le mot magique est le suivant : la confiance.
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4 décembre 2005 7 04 /12 /décembre /2005 23:00
Passez de l'obligation de moyens
à l'obligation de résultats
 
La formation au management semblent depuis des années se contenter de donner des moyens aux managers comme s'il s'agissait pour eux d'appliquer des techniques plus que d'obtenir des résultats. On leur apprend à pratiquer les entretiens d'appréciation, à animer des réunions (ainsi tout ce que contiennent les catalogues des officines de formation) et on considère qu'ils sont de bons managers s'ils le font.
 
En cela, on se trompe sur l'objet du management. Le manager est celui dont le principal de la valeur de la valeur ajoutée est de faire faire. C'est donc l'effet sur les collaborateurs qu'il faut mesurer plus que l'usage des techniques managériales. Peu importe qu'il fasse une réunion selon les règles de l'art : ce qui compte c'est que ses collaborateurs soient informés, qu'ils aient compris les enjeux et se les soient appropriés, voire qu'ils fassent circuler entre eux une information pertinente. A chaque manager de trouver la bonne méthode.
Le grand piège de la formation managériale qui repose sur des "techniques" est de laisser entendre qu'il existe une bonne manière qui convient à toutes les situations, et qu'en appliquant cette bonne manière on est un bon manager. Ce type d'approche comporte deux risques principaux.
 
Le premier est de donner le sentiment aux managers qu'une fois qu'ils se sont appropriés la technique, ils savent manager. Dès lors ils cessent de se former alors qu'ils continuent de progresser dans la ligne hiérarchique.
 
Le second est que lorsque les managers réalisent que "ça ne marche pas", ou de façon très imparfaite, cette situation les conforte dans l'idée que le management "ne s'apprend pas". Comme si le management était un état naturel : on est manager ou on ne l'est pas. Plus besoin de faire des efforts pour s'améliorer, il n'y a qu'à laisser parler sa nature.
 
Pour sortir de cette impasse dans laquelle les managers eux-mêmes se sont mis, et dans laquelle les ont enferrés les cabinets de formation, il importe de partir du collaborateur. La seule qui compte est l'effet que l'on souhaite obtenir sur lui. Pour cela, le manager ne doit pas être formé à des techniques mais développé sur des comportements. C'est la mise en oeuvre de ces comportements qui peut avoir l'efficacité managériale souhaitée.
 
Mais attention : développer des capacités comportementales ne revient pas à formater les managers sur le même moule. Au contraire, c'est leur donner les possibilités d'utiliser l'ensemble de la palette comportementale avec leur propre personnalité. Le développement des comportements repose en effet sur l'harmonisation des schémas mentaux et des émotions en amont. Puis sur la transmission de quelques compétences élémentaires pour favoriser leur mise en oeuvre.
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28 novembre 2005 1 28 /11 /novembre /2005 06:22
Accompagner les talents
 
Ce qui est rare ce n'est pas le talent, c'est le talent bien employé.
 
Lorsque l'entreprise met clairement en relief la valeur ajoutée d'une personne à la vie de l'entreprise, si elle lui indique en quoi précisémment elle fait une différence, elle peut être sûre que cette personne fera réellement  la différence pour les objectifs de cette entreprise. Telle est la philosophie de certaines directions qui ont pu constater qu'un collaborateur satisfait implique automatiquement des clients satisfaits.
 
Cruel et difficile de laisser croire à une personne qui déploie talents et énergie 12 heures par jour, qu'elle est un numéro remplaçable. Une formule très répandue au point de constituer une litanie voire un dogme dit "Nul n'est irremplaçable". Faux ! Une entreprise  peut beaucoup perdre ou beaucoup gagner à remplacer une personne. Si ses collaborateurs sont "si remplaçables" c'est qu'ils sont indifférents à la vie de l'entreprise, c'est qu'ils restent bien en-deça de ce qu'ils peuvent lui apporter, c'est le signe qu'ils fonctionnent au niveau "basic".
 
Cela indique une culture d'entreprise qui envoie des signaux de communication bien clairs basés sur des croyances qui ignorent à quel point une femme ou un homme motivé développe un potentiel de production insoupçonnable. ces croyances imprimées par un fonctionnement managérial ancien et très pyramidal sont basées sur la peur qu'avait le sommet de la pyramide de se trouver à la merci des "étages inférieurs" de cette pyramide.
Système de pensée archaïque qui consistait à essayer de faire croire aux forces de vives de l'entreprise que le ou les dirigeants n'avaient besoin que de "pions", de "main d'oeuvre" de "ressources" mais nullement de personnes. Heureusement les temps changent. Nombre d'entreprises aujourd'hui valorisent la personne en tant que telle, avec ses spécificités, sa personnalité propre, ses talents, ses points forts. En témoigne l'importance accordée dans les CV aux quelques lignes concernant les éléments personnels.
 
L'accompagnement qui consiste à mettre en valeur l'unicité d'une personne dans son entreprise, à lui permettre de mettre en évidence ses talents, ses points forts constitue un enrichissement spectaculaire pour la personne et pour l'entreprise. Les leviers de motivation se démultiplient et le travail sur l'amélioration constante des points forts est une valeur ajoutée réelle et quantifiable.
 
En 2000, une étude effectuée par la "Gallup Organization" sur plus de 1,7 millions de salariés dans 63 pays avait démontré que seulement 20% des salariés estimaient que leurs atouts étaient mobilisés quotidiennement, ce qui les motivait fortement.
 
Imaginez la rentabilité d'une entreprise si 40% de salariés motivés pouvait répondre que leurs atouts sont vraiment développés et valorisés ...
    
article paru de  KEYROS sur le livre.
 
Lire l'article paru de KEYROS:
 
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20 novembre 2005 7 20 /11 /novembre /2005 23:00
Le karaoké, qui connut son heure de gloire dans les années 90, fait désormais fureur dans les entreprises sous un nouveau nom : Powerpoint. Pas un manager qui ne dise "Bonjour!" sans que le mot "Bonjour" ne se projette simultanément derrière lui par la magie du barco. Les transparents que l'on pose un à un sur le plateau du rétro-projecteur ont pris de coup de vieux définitif. Entraînées par ces virtuoses du slide que sont les cabinets de consultants internationnaux, les entreprises se sont, vaille que vaille, mises au diaporama : qui aurait cru que les soirées diapo seraient ainsi remises au goût du jour!
 
Si vous faites régulièrements des présentations, il est probable que vous maîtrisez déjà la bête. Sinon, il faudra sans doute vous y mettre. Pas de panique: le logiciel est simple et contient des wagons entiers de modèles prédécoupés.
 
En revanche, le problème du contenu reste entier. La plupart des gens transposent sur grand écran et avec animations les erreurs de communication qu'ils faisaient déjà avec un simple paper board. A savoir: trop de données, trop techniques, trop denses, trop rapides.
 
Une idée par diapositive, voilà la règle. Eviter les énumarations, les tableaux à chiffres, et surtout la lecture à l'identique de ce qui s'affiche à l'écran. Elle rend votre présence inutile.
 
Une bonne présentation doit contenir peu de transparents, déboucher sur des propositions, susciter des questions, mettre en valeur quelques idées forces et l'articulation d'un raisonnement.
Surtout la question clé est celle de la valeur ajoutée que représente votre présentation. Dites des choses qui ne sont pas sur les transparents. Brodez, improvisez, parlez aux gens, au lieu de leur tourner le dos et de lire vos satanées diapos.
 
Finalement, la meilleure chose qui puisse vous arriver est une belle panne de barco ("no signal", s'obstine stupidement la machine) afin de vous entraîner à travailler sans filet. A l'épreuve du feu, vous constaterez combien il est efficace -et étrangement exotique- de s'adresser à vos collègues les yeux dans les yeux, sans quitter votre place, de dire, sans parasiter leurs facultés cognitives par des guirlandes lumineuses.
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13 novembre 2005 7 13 /11 /novembre /2005 23:00
 
Un peu, beaucoup, à la folie ...
La PSYCHOPATOLOGIE appliquée à l'entreprise est à la mode, dans le sillage du pape de cette discipline qu'est Roland Brunner. Je vous livrerai pour ma part quelques tactiques éprouvées pour faire basculer vos collaborateurs dans la folie... avec le paravent politiquement correct du "ne le faites surtout pas", qui a fait ses preuves.
Donnez la même mission à plusieurs collaborateurs. Le fin du fin consiste naturellement à ne pas les avertir. Chacun, sûr de son bon droit, prendra des contacts, avancera son projet, enverra des courriers... et marchera immanquablement sur les pieds de l'autre. Guerre garantie.
Oubliez d'inviter un collaborateur à une réunion qui le concerne. Il sera mortifié, furieux, puis se posera des questions en se demandant pourquoi vous ne l'avez pas convié; il doutera de lui, de vous, de son avenir dans l'entreprise... recette infaillible de démotivation.
Changez la règle du jeu sans prévenir personne. Par exemple, vous annoncez la fermeture d'un service pour telle date. Tout le monde s'organise en conséquence, des plans d'action se mettent en place. Puis, une fois tout calé, reportez la date une fois, puis deux, puis trois. Crise assurée.
Organisez des doubles contraintes déguisées en challenges ambitieux. C'est à dire des cumuls de plusieurs objectifs, dont chacun aboutit à l'échec de l'autre. Exemple: il faut augmenter les ventes (donc investir) tout en réduisant les coûts.
Changez tout le temps les responsables sans aucune logique. Sanctionnez des gens qui n'ont rien fait de mal, promouvez des incompétents notoires. La perte de lisibilité sur votre politique de ressources humaines sera totale. Plus personne ne saura sur quel pied danser.
Soufflez le chaud et le froid. Un jour, soyez cordial et chaleureux; le lendemain, froid et cassant. Les gens opteront soit pour l'évitement perplexe, soit pour une attitude de soumission craintive. Qu'est-ce qu'on rigole!
"De telles horreurs sont-elles possibles?", vous demandez de vous. Ces façons cyniques et cruelles de déboussoler les gens, dont l'énumération fait froid dans le dos, je les rencontre en permanence dans les entreprises.
Alors, c'est grave docteur? Plutôt, oui.
 
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