jeudi, 28 mars 2024

S'adapter ou mourir, d'Antoine Renand.

L'ouvrage:
Septembre 2011. Ambre a dix-sept ans. Étant en conflit avec sa mère et son dernier beau-père, elle décide de fuir avec son petit ami, Adrien. Baptiste, un garçon rencontré sur internet, avec qui elle discute depuis plusieurs mois, lui a proposé de les héberger pour une nuit. Ambre ne sait pas que sa vie est sur le point de basculer.

2016. Arthur a quarante ans. Il a toujours rêvé d'être cinéaste. Cependant, ses deux premiers film n'ont pas eu de succès, et il n'a pas pu faire le troisième. C'est alors que sa femme le quitte. Son frère lui propose de lui obtenir un entretien d'embauche avec une personne qui cherche des modérateurs de contenu. C'est ainsi qu'Arthur se retrouve à modérer un réseau social.

Critique:
Après avoir aimé «Fermer les yeux», j'ai souhaité lire «S'adapter ou mourir». Je n'ai pas été déçue. L'auteur soulève de dérangeantes questions, et montre des situations oppressantes dont on ne peut malheureusement pas dire qu'on ne les trouve que dans des romans. De plusieurs manières, il pointe du doigt tous les côtés sombres de l'humanité. Par exemple, les vidéos que modèrent Arthur et ses amis sont choquantes. Je ne comprends même pas que certains veuillent vivre de pareils moments, fassent de pareilles choses, et a fortiori les postent sur des réseaux sociaux. Je ne le comprends pas, mais je sais que malheureusement, Antoine Renand n'exagère pas! Toutes les réactions d'Arthur et de sa bande d'amis par rapport à ce travail sont réalistes. Arthur m'a un peu agacée à la fin, à cause de ce qu'il ressent, et de ce que Romain et lui décident, mais je dois admettre que là encore, l'auteur est réaliste. Cela m'a rappelé que je pestais pour la même raison lorsque certains héros de Serge Brussolo, alors que tout se termine bien pour eux, regrettent ce qu'ils ressentent lorsque le danger les fait vivre à cent à l'heure. Je voudrais de tout coeur une vie tranquille, avec assez d'argent pour ne faire que m'adonner à mes loisirs, mais tout le monde n'est pas comme moi. Le personnage d'Arthur n'est pas singulier.

Quant à Ambre, j'ai toujours compris ses réactions, ses réflexions, ses sentiments. Sa situation m'a rappelé «Léonie», de Marlène Charine, et j'ai admiré sa force de caractère jusqu'à la fin, tout comme j'avais admiré celle de Léonie.

Je me suis longtemps demandé comment l'histoire d'Ambre et celle d'Arthur pourraient se croiser. L'auteur amène cela très bien.

Je n'ai pas encore lu «L'empathie», parce que j'ai peur qu'il soit trop lugubre et oppressant pour moi, mais ayant aimé les deux autres romans d'Antoine Renand, je finirai par le faire.

La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Fabian Finkels pour les éditions Lizzie.

C'est le premier livre enregistré par ce comédien que je lis. Sans difficultés apparentes, il a joué les sentiments et émotions des différents personnages. Son jeu est naturel, et donc, exempt d'excès. Je l'entendrai à nouveau avec plaisir.

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lundi, 25 mars 2024

La petite menteuse, de Pascale Robert-Diard.

L'ouvrage:
Lisa Charvet a vingt ans. Ce jour-là, elle se présente dans le cabinet d'Alice, avocate, et dit qu'elle veut être défendue par une femme. Cinq ans auparavant, Lisa a été l'une des parties d'un procès. Aujourd'hui, l'homme ayant été condamné pour l'avoir violée comparaît à nouveau après avoir fait appel. Cette fois, Lisa veut que son avocat soit une femme.

Critique:
Pas facile de chroniquer ce roman, parce qu'ici, il faut en dire le moins possible afin de tenter de ne pas dévoiler un élément important au lecteur. Certes, le titre laisse deviner de quoi il s'agit... De toute façon, il n'y a aucune fausse note. Il y a des réactions de personnages que j'ai désapprouvées, mais aucune n'est invraisemblable. Certains éléments m'ont rappelé «Moi qui croyais te connaître», de Penny Hancock.

La romancière explique ce que c'est que d'être une adolescent dont on voit bien les formes. Lisa s'en réjouit, mais bientôt, elle est perdue, et ne sait pas poser de limites... En examinant le cheminement de la jeune fille et ses raisons d'agir, je dois reconnaître que je les ai comprises. Je n'excuse pas Lisa, mais je comprends qu'entre ce qu'on lui imposait et la perte imminente de son amie, les choses aient pris des proportions colossales à ses yeux. Alice agit très humainement en expliquant tout cela dans sa plaidoirie, et en montrant, lors du procès, que rien n'est tout blanc ou tout noir. En écrivant cela, j'entends Mickey Haller me dire: «C'est une avocate, son but était de gagner, elle a donc utilisé n'importe quel moyen à sa portée.» Soit, mais au long du roman, Alice montre qu'elle comprend Lisa.

Que dire de ceux qui ont cru l'adolescente? Là encore, Pascale Robert-Diard analyse très bien les causes, les raisons, les motivations. Elle nous rappelle que nous sommes en présence d'êtres humains, ils n'ont donc pas la science infuse. Qu'aurions-nous fait à leur place? Outre tout cela, il y a le passé de l'humanité quant au viol. Je ne partage pas l'avis d'Adèle, mais ses arguments s'appuient sur une certaine réalité.

Ce roman est de ceux qu'il faudrait faire lire à des lycéens, afin de prévenir certains comportements, mais aussi de débattre. En effet, il soulève beaucoup de questions dont il serait très intéressant de discuter.

J'aurais aimé savoir l'après. Après qu'elle a eu le courage de reconnaître sa mauvaise action, Lisa sera-t-elle comprise des uns et huée des autres? Comment évoluera-t-elle? Je parle comme si c'était une vraie personne parce qu'elle est réaliste.

Éditeur: l'Iconoclaste.
La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Martine Moinat pour la Bibliothèque Sonore Romande.

Ce livre est sorti en audio aux éditions Lizzie, mais j'ai lu la version de la BSR, car peu de lecteurs (même professionnels) détrônent Martine Moinat dans mon coeur. À part pour des livres enregistrés par Cassandra Campbell, j'ai toujours choisi la version enregistrée par Martine Moinat. Comme d'habitude, son interprétation m'a plu. Comme toujours, elle ne surjoue pas et n'est pas trop sobre. Je le souligne parce que dans ce livre, certains surjoueraient peut-être, ce qui, bien sûr, serait un désastre. Je ne sais pas quelle a été l'interprétation de Christophe Brault, mais même si je ne l'ai pas choisie, je suis sûre qu'elle est très bonne, ce comédien étant talentueux.

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jeudi, 21 mars 2024

La revenue, de Donatella Di Pietrantonio.

L'ouvrage:
Italie.
L'héroïne (dont le lecteur ignore le prénom) a treize ans. Elle habite en ville avec ses parents. Un jour, son père la conduit dans un village, dans une autre famille, et lui dit que, désormais, c'est là qu'elle habite, car c'est sa véritable famille.

Critique:
Ce roman m'a plu. L'histoire est racontée par la jeune héroïne. De ce fait, le lecteur a exactement les mêmes informations qu'elle au même moment. Cela fait qu'à son instar, il se demande pourquoi elle a été abandonnée là comme un fardeau encombrant, et ressent son désarroi. Non seulement elle a été rejetée par ceux qu'elle croyait être des parents aimants, mais en pus, elle se retrouve dans un univers totalement inconnu, dont certains membres lui sont hostiles ou indifférents, et où confort, hygiène, et nourriture se font rares. Heureusement, l'être humain a une grande capacité d'adaptation, et deux membres de la famille prennent la narratrice sous leur aile. Celle-ci évolue donc de manière plutôt positive. En effet, même si le fait d'avoir été abandonnée sans explications reste une plaie béante dans son coeu´r, même si elle ne parvient pas à considérer sa mère comme telle, elle sait, par exemple, que l'amitié de sa soeur est précieuse, et le lecteur voit leur complicité s'épanouir. À mesure que le temps passe, et que l'héroïne observe son environnement, elle en voit les bons côtés. Lorsqu'elle finit par savoir ce qui a motivé son abandon, elle réagit de manière mature. Bien sûr, certains éléments sont douloureux au point qu'elle s'en prend, au départ, au messager, mais elle fait rapidement la part des choses, et sait à quoi s'en tenir sur les sentiments que lui portent les uns et les autres.

Parfois, elle explique que voilà vingt ans que ces faits ont eu lieu, et que maintenant, telle chose est ainsi, telle autre est comme cela... J'ai apprécié de savoir qu'Adriana et Giuseppe faisaient toujours partie intégrante de sa vie.

Parfois, dans les romans, il est des gens qu'on souhaiterait rouer de coups. Dans «La revenue», il y en a un sur lequel j'aurais aimé que s'abattent toutes les plaies imaginables (pas seulement celles d'Égypte ;-) ). Je n'ai trouvé aucune circonstance atténuante, aucune excuse, aucun bon côté à ce personnage qui a disposé et dispose de tout et de tous à sa guise, se moquant bien des souffrances occasionnées. À la fin du roman, il n'y en a qu'un à qui ce protagoniste n'a pas encore nui: normal, ils se connaissent depuis trop peu de temps.

Éditeur: Éditions du Seuil.
La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Marie Meylan pour la Bibliothèque Sonore Romande.

Marie Meylan interprète ce roman sans excès de jeu ou de sobriété. De plus, je tiens à lui adresser d'énormes remerciements parce qu'elle n'a pas pris un accent italien pour les noms propres. Je crois que si je l'avais entendu dire «Adriana» avec le «r» roulé et l'accentuation sur le «ia» (bien d'autres exemples me viennent, mais je ne vais pas nommer tous les personnages), j'aurais fermé le livre, et je serais passée à côté d'une jolie histoire. Je remercie donc la lectrice d'être restée naturelle, même pour les noms propres! :-)

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lundi, 18 mars 2024

Le chant des innocents, de Piergiorgio Pulixi.

L'ouvrage:
Une adolescente de treize ans tue une camarade à coups de couteau. Elle ne fuit pas la scène de crime, et assure qu'au moins, maintenant, la victime ne pourra plus se mettre entre elle et son petit ami.

Le commissaire Vito Strega est suspendu, étant sous le coup d'une enquête après qu'il a tué accidentellement son binôme. Il est dans l'obligation d'aller voir une psychologue, afin que son aptitude à faire correctement son travail soit évaluée, en vue de son éventuelle réintégration. Cependant, l'affaire de l'adolescente le perturbe, d'autant que d'autres meurtres sont commis par d'autres adolescents qui, comme la première, ne tentent pas d'échapper à la justice. Encouragé par l'inspectrice Teresa Brusca, il enquête officieusement.

Critique:
Ce roman m'a beaucoup plu. Piergiorgio Pulixi montre un policier dont le type de personnalité est habituel pour les amateurs de thrillers: il a son métier dans le sang, il le fait (trop) bien, il est profondément marqué par d'incommensurables blessures, il noie sa douleur dans l'alcool... Il m'a fait penser à Harry Bosch en un peu plus emporté, un peu plus endommagé. Je me suis rapidement attachée à lui, c'est un personnage charismatique.

Concernant l'affaire, l'hypothèse émise par Vito n'est pas du goût de son supérieur direct. Pourtant, elle est évidente: j'y avais pensé avant que Vito en parle à Teresa. Cela n'empêche pas l'enquête d'être captivante, car le suspense est provoqué par le fait que le lecteur ignore les motifs qui expliquent ces meurtres. De plus, entre cela et la vie privée de Vito, l'écrivain s'y entend à merveille pour créer une ambiance tendue. Il n'y a aucun temps mort. Même lorsque l'auteur utilise une ficelle un peu éculée, cela n'est pas gênant, car il dévoile très vite ses cartes.

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La résolution de l'énigme principale évoque, à mes yeux, un mélange de celles des tomes 1 et 3 de la série «Callahan and McLane», de Kendra Elliot.

En outre, Piergiorgio Pulixi crée une autre énigme. Celle-là sera peut-être élucidée dans l'un des tomes suivants. J'espère que la personne coupable n'aura pas le temps de faire trop de dommages...

Adoptant différentes perspectives, le romancier pousse son lecteur à s'interroger sur le bien et le mal, et sur ce qu'on peut faire lorsqu'on est poussé par la culpabilité. Il montre des personnages complexes, qui n'agissent pas toujours bien, mais dont certains sont pardonnables aux yeux de certains lecteurs.

Si j'ai compris pourquoi la femme de Vito l'avait quitté, je n'ai pas apprécié Stefano, le nouveau compagnon de celle-ci. Je n'arrive pas à savoir si je suis objective à ce sujet. Certes, Vito est impressionnant (tant par son physique que par sa propension à la colère) mais il m'a semblé que Stefano en faisait beaucoup trop. Si on tenait compte de son comportement et de ses réactions, il faudrait envoyer Vito sur Mars, car sa simple présence serait un danger pour n'importe quel être humain. ;-) Je reconnais que j'exagère, mais Stefano m'a vraiment déplu. Je pense que l'auteur aurait dû le faire paraître moins crétin, afin que le lecteur puisse comprendre ce que Cinzia lui trouve.

Service presse des éditions Audiolib par l'intermédiaire de la plateforme de lecture NetGalley.
La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Florian Wormser.

Florian Wormser fait partie des comédiens dont j'apprécie beaucoup le jeu. Ici, il est à la hauteur de mes attentes. Il n'avait pas forcément la partie facile, car beaucoup de personnages sont à fleur de peau. Le comédien a, sans difficultés apparentes, joué leurs émotions sans excès. De plus, il n'a pas tenté de modifier sa voix pour les rôles féminins, ce qui aurait été une catastrophe: d'abord, je trouve affreux qu'un homme tente d'imiter une voix féminine, mais en plus, Florian Wormser a la voix voilée. De ce fait, s'il tentait de faire ainsi, je pense que sa voix deviendrait discordante. Enfin, le comédien a prononcé les noms propres sans prendre un accent italien, ce dont je lui sais gré.

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lundi, 4 mars 2024

Le lys de feu, tome 3: Chaos du coeur, de Jacquelyn Benson.

L'ouvrage:
Décembre 1914. Lily et Strangford vont se marier dans une petite semaine. En attendant cela, ils passent des vacances avec la famille du futur marié, dans le manoir de sa soeur, Virginia. Le temps est aux jeux et aux préparatifs de Noël. Cependant, tout n'est pas si simple...

Critique:
Après avoir beaucoup aimé les deux premiers tomes de la série, j'ai sauté sur l'occasion de lire le tome 3. Je n'ai pas été déçue.

Avant le roman à proprement parler, chronologiquement et dans l'ouvrage, se trouve une nouvelle, «À toute volée». Elle raconte une chose qu'il était impossible à l'autrice de laisser en suspens, sous peine de ne pas être crédible. Cette nouvelle permet donc de tourner une page, mais aussi, de révéler à Lily, pour la première fois, sa part sombre. Au cours du roman, cette part sombre se présente à nouveau, et Lily la craint. À mon avis, ce côté est là pour rappeler à la jeune femme que personne n'est parfait. Non qu'elle se croie parfaite, mais elle est effrayée par cette noirceur, et s'en veut d'avoir voulu y céder. Le lecteur, en tout cas, moi, se demandera comment il réagirait, à la place de Lily...

L'autrice a tissé, encore une fois, une intrigue qui m'a enchantée. D'abord, elle démarre lentement, nous présente les personnages que nous ne connaissons pas, montre des pans de la vie vacancière qui a lieu au manoir, et en profite pour introduire George (très brièvement rencontré dans «La houle éclatante»), afin que Lily et le lecteur le connaissent mieux. C'est au milieu de cette ambiance de partie de campagne qu'un drame, auquel personne n'était préparé, se produit. C'est à partir de là que la romancière reprend la course effrénée à laquelle elle avait habitué son lecteur. Lily et Strangford sont précipités dans un tourbillon de péripéties dans lesquelles leur vie se joue. C'est là que Lily découvre que ce n'est pas parce qu'on est un charismatique qu'on fait partie des personnes appréciables. C'est logique: il y a des personnes détestables partout, tout comme il y a de gentilles gens partout... J'étais d'autant plus tenue en haleine que je ne parvenais pas à savoir comment nos héros s'en tireraient. Il va de soi que l'écrivain a fini son récit sans aucune incohérence.

Les personnages principaux sont toujours aussi attachants. Je suis contente d'avoir davantage côtoyé Virginia,dans ce tome. Elle se révèle aussi sympathique, voire davantage, que dans le tome 2.
J'ai la sensation que Portia est une charismatique. Nous verrons bien si la suite me donne raison.
J'ai apprécié de retrouver Kerncross et Gardner pour un temps.
J'espère que Sam sera davantage présent par la suite.
Estelle et Gwendoline sont toujours synonymes de sympathie, voire de drôlerie.

La toute fin laisse entrevoir une chose que nous pouvons voir se dessiner depuis le tome 1. D'un côté, il sera intéressant de voir Lily et son mari agir ensemble dans un autre contexte. En effet, il ne fait aucun doute que notre héroïne suivra Strangford, même si cela ne lui est pas possible. D'un autre côté, ils courront encore au-devant de danger. J'espère que Jacquelyn Benson ménagera ses personnages attachants.

Remarque annexe:
Apparemment, certaines autrices lancent une nouvelle mode: les héroïnes qui appellent leur aimé par son nom de famille. Dans la série «Kiki Lowenstein», de Joanna Campbell Slan, Kiki appelle celui qu'elle aime par son nom, et jamais par son prénom. Au départ, c'est normal, étant donné les circonstances de leur rencontre, mais quand ils commencent à se voir en dehors de ces circonstances, c'est perturbant. C'est la même chose pour Lily qui appelle son cher et tendre Strangford, et non Anthony. Je vais proposer à mon mari de l'appeler par son nom, pour voir sa réaction. ;-) ;-) ;-)

Autre remarque:
L'autrice fait une faute de syntaxe: elle emploie «suspicieux» à la place de «suspect».

Service presse des éditions Voolume par l'intermédiaire de la plateforme de lecture NetGalley.
La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Adélaïde Poulard.

Comme d'habitude, le jeu d'Adélaïde Poulard m'a plu. Elle exprime les sentiments des personnages avec la dose de jeu nécessaire, et il n'est pas forcément facile de tous les jouer. Par exemple, un mauvais comédien cabotinerait pour interpréter les jeunes enfants de Virginia. Pas Adélaïde Poulard. De plus, je me suis faite aux voix qu'elle prend pour Kerncross et Gardner.

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