Malgré le rebond marqué ce lundi de pentecôte sur Euronext, les prises de profits ont été plus que limitées hier. Le blé Septembre 24 clôture en légère hausse pour s'établir à 257 €/t.<br />
Les sujets climatiques sont nombreux et les fonds ne s'y trompent pas. Pertes de production en Europe cet hiver, pluies incessantes sur la France, sécheresse et gel tardif en Russie/Ukraine, sécheresse en Australie et pluies incessantes pour les semis canadiens et brésiliens. <br />
Si les pertes de production sont actées sur une bonne partie de ces régions de production, les risques sont encore présents, devant nous, et d'autres pertes pourraient bien être observées dans les mois à venir. <br />
Dans ce contexte, le blé n'a d'autre choix que de rationner sa demande au regard de la tension extrême des bilans. Pour le moment stable et avec des fondamentaux confortables, le maïs fera office de modérateur de la hausse.

Blé tendre

Un weather market virulent

Ce sont bien les craintes climatiques qui animent les marchés depuis quelques semaines. Si les céréales fourragères restent en partie épargnées jusque maintenant, les blés ne sont pas en reste. <br />
Pertes de production en Europe et en mer Noire, ainsi que craintes vives dans bon nombre d'autres pays, permettent à tous les cours de regagner en fermeté. <br />
Malgré une demande particulièrement absente ces dernières semaines, en particulier sur la nouvelle campagne, l'orge fourragère française emboite malgré tout le pas dans la hausse pour s'afficher désormais proche des 225 €/t rendu Rouen, base Juillet. Il s'agit des plus hauts niveaux depuis fin juillet 2023.<br />
Si les craintes de production sont loin d'être effacées, un œil sera porté à la demande d'ici quelques mois. En effet, le bilan français devrait rester confortable mais l'absence de demande chinoise pourrait alourdir davantage la situation. D'ici là, la météo et les estimations de production resteront les éléments à surveiller de près. 

Orge mouture

La météo comme moteur

Les semis européens ont été confrontés à de nombreuses difficultés laissant place à une situation en culture hétérogène. En France, avec des semis étalés sur près de 3 mois pour les orges de printemps semées au printemps, les stades sont très disparates. Au Royaume-Uni, la situation est quelque peu identique et la Scandinavie a également connu des semis tardifs. Le temps reste humide en Europe de l'Ouest, ce qui n'est pas sans compliquer la pression fongique en culture. L'Europe du nord a pu terminer les semis, les cultures devraient profiter de nouvelles précipitations dans les prochains jours, ce qui est favorable au potentiel de rendement. Les prix scandinaves sont d'ailleurs en décote par rapport au marché français. 

Orge brassicole de printemps

Production nouvelle campagne sous étroite surveillance

Les cours du maïs conservent une relative fermeté, à l'heure où les incertitudes sont importantes quant au potentiel de production récolte 2024. Ce sont également les craintes sur l'offre exportable de blé qui soutiennent les cours du maïs, avec près de 40 €/t de prime, le blé cède de la demande au maïs. C'est ainsi que la bonne compétitivité du maïs et les craintes liées à la production de la nouvelle récolte permettent aux cours de se maintenir. A l'heure des semis en hémisphère nord, les incertitudes sont encore nombreuses pour fixer les potentiels de production 2024. Si les Etats-Unis parviennent à emblaver une surface record sur la semaine avec près de 70 % semés, la période de risque ne fait que débuter et l'origine a retrouvé de la compétitivité sur la scène internationale. En France, les semis prennent du retard tandis qu'ils progressent bien en Ukraine. Le manque de précipitations en Russie alimente les craintes sur le marché des céréales. 

Maïs

Climat sous surveillance

<p>&nbsp;</p>        
<div  class="align-center ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/5/2/5912568-1-fre-FR/79402571bb89-salon-jpg" alt="" height="779" width="556" /></figure>

</div>
<p><strong>R&eacute;ussir ses semis et ses plantations est un enjeu important pour nos fili&egrave;res semences.</strong> </p><p>Programme de la journ&eacute;e (9h00 - 17h00) </p><p>&bull; 30 mat&eacute;riels performants de semis et de plantation &bull; D&eacute;monstrations de mat&eacute;riels, pr&eacute;sentations d&rsquo;implantations de semis sous couvert v&eacute;g&eacute;tal, conf&eacute;rences, visites d&rsquo;essais &bull; Rencontrez les professionnels et les acteurs de la fili&egrave;re, 500 visiteurs attendus !</p><p>D&eacute;jeuner sur site : menu convivial (&agrave; la charge du visiteur, sur r&eacute;servation) </p><p>Programme et inscription (gratuite et obligatoire) <a href="https://www.fnams.fr/" target="_blank" title="">www.fnams.fr</a></p>


Sem'Expo : rdv national de matériels de semis et plantation

<p>5&egrave;me &eacute;dition d&rsquo; AgriTech World Tour, l&rsquo;&eacute;v&eacute;nement incontournable organis&eacute; par les &eacute;tudiants de l&rsquo;Institut Agro Dijon.</p><p>En 2024, les participants se retrouveront autour du th&egrave;me &laquo;agriculture, les d&eacute;fis du changement climatique&raquo;.</p><p></p><p>Conf&eacute;rences, moments conviviaux, concerts, un &eacute;v&eacute;nement unique &agrave; vivre &agrave; la Vapeur, ce jeudi 23 mai, avec notamment les conf&eacute;rences de l'agroclimatologue Serge ZAKA et de la glaciologue He&iuml;di SEVESTRE.</p><p>Inscription : <a href="https://my.weezevent.com/agritech-world-tour-2024" target="_blank">https://my.weezevent.com/agritech-world-tour-2024</a></p><p>Agritech World Tour a le soutien de KUHN, LEMKEN France, AMAZONE France, BERTHOUD, Dijon M&eacute;tropole, le d&eacute;partement de C&ocirc;te d'Or, Agronov.</p>


Agritech World Tour 2024

<section><p><em>Dans un contexte g&eacute;opolitique tendu, les productions animales sont confront&eacute;es aux enjeux de&nbsp;souverainet&eacute; alimentaire nationale</em>&nbsp;et de&nbsp;<em>renouvellement de leurs actifs.</em><br><br><strong>Vendredi 24 mai 2024</strong><br><strong><strong>de 10 &agrave; 12 h</strong></strong><br><br>ABCIS,&nbsp;bureau d&rsquo;&eacute;tude sp&eacute;cialiste des fili&egrave;res animales, organise un webinaire au cours duquel ses experts dresseront le bilan de la consommation et des productions animales fran&ccedil;aises, et proposeront des perspectives du potentiel de productions animales&hellip;<br><br><strong>PROGRAMME</strong><br><br><strong>&ndash; Consommation de produits animaux : maintien des volumes mais baisse en gamme,&nbsp;</strong>Mathieu DESOLE, ITAVI&nbsp;<br><br><strong>&ndash; Un bilan d&rsquo;approvisionnement qui s&rsquo;&eacute;rode dans un contexte international concurrentiel et incertain,&nbsp;</strong>&Eacute;lisa HUSSON, IFIP&nbsp;<br><br><strong>&ndash; Renouvellement des actifs : l&rsquo;&eacute;levage en premi&egrave;re ligne,&nbsp;</strong>Christophe PERROT, IDELE<br><br><strong>Participez &agrave; ces r&eacute;flexions et &eacute;changes au c&oelig;ur des d&eacute;bats actuels en posant vos questions en direct &agrave; nos sp&eacute;cialistes&nbsp;!</strong><br><br><strong>Tarif : 50&euro; par participant</strong><br><strong><a href="https://eboutique.idele.fr/evenement/43/inscription/step1" target="_blank" title="INSCRIPTION &ndash; ICI">INSCRIPTION &ndash; ICI</a></strong><br><em>Paiement s&eacute;curis&eacute; via la e-boutique</em></p><p><br>ABCIS &ndash; experts en fili&egrave;res animales<br>5 rue Lespagnol, 75020 PARIS<br><a href="https://abcis.com/contact/" target="_blank">https://abcis.com</a></p></section>


Productions animales … déclassement ou sursaut ? (webinaire ABCIS 24/05)

Egalim dans la cour de ferme : saisons 1, 2, 3 et bientôt 4

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[Dossier]

Quel sera le temps pour l'été 2024 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo.

Météo : quelles sont les prévisions pour mai 2024 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo

Sur la question foncière, l’esquive et le paradoxe du projet de loi d’orientation

Vers l'abandon des ammonitrates à haut dosage

En cette période du mois de mai, le prix du porc connaît une stabilisation, restant tout de même au-dessus de 2,03 € tonne équivalent-carcasse. Cependant, les cours pourraient être revus à la hausse : une météo plus clémente à venir, les grillades et les Jeux Olympiques sont autant d'éléments qui impacteront le marché du porc.

Une reprise d'activité attendue pour le porc !

<p>L&rsquo;Aisne, les Ardennes et la Marne qui font partie du top 15 des d&eacute;partements fran&ccedil;ais en m&eacute;thanisation.</p><p><strong>Une unit&eacute; de m&eacute;thanisation transforme en &eacute;nergie ce que la nature nous donne&nbsp;de 2 fa&ccedil;ons&nbsp;:</strong></p><ul><li>en cog&eacute;n&eacute;ration transformation du biogaz produit en &eacute;lectricit&eacute;, d'une part, et en chaleur, d'autre part, &eacute;lectricit&eacute; qui peut &ecirc;tre revendue</li><li>en injection, pour alimenter le r&eacute;seau GRDF en biogaz.</li></ul><p><strong>En injection comme, Antoinette Sainte-Beuve agricultrice en polyculture, &agrave; Neuville-Saint-Amand dans l&rsquo;Aisne,&nbsp;qui a construit en association avec un agriculteur une unit&eacute; de m&eacute;thanisation qui injecte du m&eacute;thane vert dans le r&eacute;seau de distribution de GRDF</strong></p><p><strong>Victor Gu&eacute;rin &eacute;leveur &agrave; Br&eacute;cy-Bri&egrave;res dans les Ardennes &eacute;tudie l&rsquo;opportunit&eacute; d&rsquo;une installation &eacute;galement en injection qui en plus de la production d&rsquo;&eacute;nergie contribuerait &agrave; la fois &agrave; son autonomie en fertilisants et &agrave; la valorisation de ses effluents et d&eacute;chets.</strong></p><p>Ce podcast est aussi l&rsquo;occasion d&rsquo;&eacute;couter&nbsp;:&nbsp;Denis M&eacute;crin, chef de projet biom&eacute;thane GRDF Grand Est et&nbsp;Virginie Goglins et Denis Huet, experts grands projets &eacute;nergies renouvelables au Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est</p><p><strong>Lire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ca-sent-le-gaz-pour-les-agriculteurs-methaniseurs-en-cogeneration" target="_blank">&Ccedil;a sent le gaz pour les agriculteurs m&eacute;thaniseurs en cog&eacute;n&eacute;ration - Pleinchamp</a></strong></p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/Ur8q20onitg?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>Les &eacute;nergiculteurs</figcaption>
</figure>



Dans l’Aisne, les Ardennes et la Marne, le Crédit Agricole du Nord Est a financé 84% des projets de méthanisation sortis de terre.

[Podcast] « les énergiculteurs » nos clients parlent de méthanisation

<p style="text-align:justify;">Le plantain et la chicor&eacute;e, sem&eacute;s en m&eacute;lange avec des l&eacute;gumineuses et &eacute;ventuellement des gramin&eacute;es, ont des atouts agronomiques ind&eacute;niables. De plus, ces plantes sont relativement riches en azote et ne sont pas m&eacute;t&eacute;orisantes. Les animaux les consomment bien. Par ailleurs, elles contiennent des m&eacute;tabolites secondaires bioactifs, &eacute;l&eacute;ments qui ont un effet antiparasitaire selon des &eacute;tudes r&eacute;alis&eacute;es en laboratoires.&nbsp; En effet, ces substances, dont font partie les tanins condens&eacute;s, seraient une aide dans la lutte contre les strongles digestifs. Mais les r&eacute;sultats de r&eacute;centes &eacute;tudes montrent que le p&acirc;turage du plantain ou de la chicor&eacute;e demande la m&ecirc;me vigilance en mati&egrave;re de parasitisme que les autres esp&egrave;ces prairiales. Elles ne remplacent pas un traitement antiparasitaire chimique.&nbsp; <strong>Retrouvez les nouvelles r&eacute;f&eacute;rences de cette &eacute;tude <a href="https://idele.fr/detail-article/fastoche-le-paturage-despeces-fourrageres-riches-en-metabolites-secondaires-bioactifs-chez-les-petits-ruminants" target="_blank"><strong>i</strong>ci</a>.</strong></p><p style="text-align:justify;"><strong>ire aussi :&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/strongles-gastro-intestinaux-des-ovins" target="_blank">Strongles gastro-intestinaux des ovins - Pleinchamp</a></strong></p>


Pour les agneaux sevrés, la chicorée et le plantain pâturés assurent de bonnes performances mais ne constituent pas un moyen de lutte contre les strongles digestifs.

[Parasites] Effet antiparasitaire du pâturage des plantes à tanins : des résultats sans appel

<p>&laquo;&nbsp;<em>Chez Uni-Vert, on n&rsquo;a pas de d&eacute;conversion et les exploitations sont syst&eacute;miquement reprises et maintenues en bio</em>&nbsp;&raquo;. En voil&agrave; une affirmation un tant soit peu anachronique, dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-entre-regulation-de-l-offre-et-bioexit" target="_blank">une &eacute;poque qui m&egrave;ne la vie dure &agrave; l&rsquo;agriculture biologique</a>. Elle est &laquo;&nbsp;sign&eacute;e&nbsp;&raquo; Bertrand Feraut, pr&eacute;sident de la coop&eacute;rative &laquo;&nbsp;biopaysanne&nbsp;&raquo; Univert-Vert, bas&eacute;e &agrave; Saint-Gilles (Gard).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-entre-regulation-de-l-offre-et-bioexit" target="_blank" title="">Agriculture bio&nbsp;: de la r&eacute;gulation de l&rsquo;offre au &laquo;&nbsp;bioexit&nbsp;&raquo;&nbsp;?</a>
</aside>
<p>Cr&eacute;&eacute;e en 1961, la Coop r&eacute;alise un chiffre d&rsquo;affaires de 40 millions d&rsquo;euros, dont 55% en fruits (agrumes, cerises, abricots, poires, pommes, raisin de table, kiwi...) et 45 en en l&eacute;gumes (produits feuille, tomates, courgettes...). Elle compte 52 producteurs parmi lesquels des arboriculteurs corses produisant notamment des agrumes, ce qui fait d&rsquo;Uni-vert le plus gros faiseur d&rsquo;agrumes bio en France. &laquo;&nbsp;<em>On a une liste d&rsquo;attente de producteurs souhaitant adh&eacute;rer, d&eacute;clare Nordine Arfaoui, directeur de la coop&eacute;rative. Mais la condition, c&rsquo;est l&rsquo;apport total, 100%</em>&nbsp;&raquo;. Le respect de ce principe permet &agrave; la coop&eacute;rative de planifier, &laquo;&nbsp;<em>coll&eacute;gialement</em>&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;<em>collectivement</em>&nbsp;&raquo; les plans de production et de commercialisation.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/9/6/5/6115698-1-fre-FR/d6ad1faed69f-bertrand-jpg" alt="Bertrand Feraut, pr&eacute;sident d&rsquo;Uni-Vert : &laquo; Chez Uni-Vert, on n&rsquo;a pas de d&eacute;conversion et les exploitations sont syst&eacute;miquement reprises et maintenues en bio &raquo;" height="1178" width="2008" /><figcaption>Bertrand Feraut, pr&eacute;sident d&rsquo;Uni-Vert : &laquo; Chez Uni-Vert, on n&rsquo;a pas de d&eacute;conversion et les exploitations sont syst&eacute;miquement reprises et maintenues en bio &raquo;</figcaption></figure>

</div>
<p>L&rsquo;export et la GMS constituent les deux principaux canaux de vente. &laquo;&nbsp;<em>En 1988, quand les premiers producteurs se sont convertis &agrave; la bio, tout partait en Allemagne, confront&eacute;e alors aux pluies acides, d&eacute;veloppant une forte conscience &eacute;cologique</em>&nbsp;&raquo;. La crise de la vache folle, et plus r&eacute;cemment le Covid donneront un coup de fouet &agrave; l&rsquo;activit&eacute;, 100% bio depuis 1991. &laquo;&nbsp;<em>Pendant le Covid, on ne pouvait fournir que 35% de la demande. Mais 18 mois plus tard, on a connu cette inflation catastrophique&nbsp;</em>&raquo;, analyse Bertrand Feraut.</p><div class="citation">
    <span>"La GMS, qui &eacute;tait venue nous chercher au moment du boom de la bio, ne nous a pas laiss&eacute; tomber"</span>
</div>
<p>La coop et ses adh&eacute;rents font le dos rond. &laquo;<em>&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fonds-d-aide-d-urgence-a-la-bio-la-cloture-du-guichet-reportee-au-3-mai" target="_blank">La premi&egrave;re vague du plan d&rsquo;aide &agrave; la bio</a>, un seul de nos adh&eacute;rents y a &eacute;t&eacute; &eacute;ligible, en revanche sur le deuxi&egrave;me vague, plusieurs devraient &ecirc;tre concern&eacute;s</em>&nbsp;&raquo;, conc&egrave;de le pr&eacute;sident. &laquo;&nbsp;I<em>l y 10 ans, on pouvait manquer une culture, aujourd&rsquo;hui, si tu manques, tu ne passes plus, elle est l&agrave; la diff&eacute;rence&nbsp;</em>&raquo;, rench&eacute;rit Nordine Arfaoui, pour qui le salut passe par la technicit&eacute;. La coop&eacute;rative ne jette pas la pierre &agrave; la grande distribution. </p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/0/7/5/6115701-1-fre-FR/4e9a02439787-nordine-jpg" alt="Nordine Arfaoui, directeur d&rsquo;Uni-Vert : &laquo; La philosophie de la coop, c&rsquo;est de trouver des solutions, pas des excuses &raquo;" height="1192" width="1954" /><figcaption>Nordine Arfaoui, directeur d&rsquo;Uni-Vert : &laquo; La philosophie de la coop, c&rsquo;est de trouver des solutions, pas des excuses &raquo;</figcaption></figure>

</div>
<p>La coop est soci&eacute;taire de Biocoop depuis 2017.&laquo;&nbsp;<em>La GMS, qui &eacute;tait venue nous chercher au moment du boom de la bio, ne nous a pas laiss&eacute; tomber</em>&nbsp;&raquo;, poursuit le directeur. En revanche, les dirigeants de la coop s&rsquo;inqui&egrave;tent du d&eacute;sengagement des semenciers. &laquo;&nbsp;<em>On est face &agrave; des impasses vari&eacute;tales. Aujourd&rsquo;hui, en courgette, on ne peut compter que sur une seule vari&eacute;t&eacute;. Si elle l&acirc;che, il n&rsquo;y a plus de courgette bio</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare Nordine Arfaoui, qui bl&acirc;me les strat&eacute;gies opportunistes de certains fournisseurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-egalim-a-la-cantine-les-bouchees-doubles-les-enjeux-triples" target="_blank" title="">[DOSSIER] Egalim &agrave; la cantine&nbsp;: les bouch&eacute;es doubles, les enjeux triples</a>
</aside>
<p>Outre un magasin de producteurs et quelques grossistes, Uni-Vert voit ses d&eacute;bouch&eacute;s cro&icirc;tre dans la restauration collective, citant notamment la ville de N&icirc;mes, la capitale gardoise. &laquo;&nbsp;<em>On peut faire Egalim 5, 6, 7, si on ne respecte pas la loi, cela ne sert &agrave; rien</em>&nbsp;&raquo;, se d&eacute;sole Bertrand Feraut. La coop, qui a aussi les faveurs de la r&eacute;gion Occitanie pour co-financer ses investissements, impose &agrave; chacun de ses adh&eacute;rents trois visites annuelles dans des &eacute;coles. &laquo;&nbsp;<em>Le futur consommateur est &agrave; l&rsquo;&eacute;cole et cette exigence fait partie int&eacute;grante de notre projet social&nbsp;</em>&raquo;, justifie Nordine Arfaoui. La coop&eacute;rative est depuis 2020 engag&eacute;e dans la d&eacute;marche Bio Equitable en France, qui interdit par exemple l&rsquo;emploi de travailleurs d&eacute;tach&eacute;s. Tous les salari&eacute;s, de la coop et des adh&eacute;rents, sont pay&eacute;s en France selon le droit fran&ccedil;ais et la priorit&eacute; est donn&eacute;e aux emplois permanents.</p><div class="citation">
    <span>"Le monde paysan s&rsquo;est toujours adapt&eacute;, mais avec le changement climatique, on risque de se faire d&eacute;passer"</span>
</div>
<p>Parmi les d&eacute;fis quotidiens l&rsquo;adaptation au changement climatique. &laquo;&nbsp;<em>Le monde paysan s&rsquo;est toujours adapt&eacute;, mais avec le changement climatique, on risque de se faire d&eacute;passer</em>&nbsp;&raquo;, redoute le directeur. La coop&eacute;rative pousse la production d&rsquo;avocat en Corse et de l&eacute;gumineuses, telles que lentilles et pois chiche, sur le plateau des Costi&egrave;res, son territoire gardois. &laquo;&nbsp;<em>On a la chance d&rsquo;avoir de l&rsquo;eau, celle du Rh&ocirc;ne mais aussi des nappes. En cas de gros orage sur les C&eacute;vennes, m&ecirc;me sans pluie chez nous, les nappes remontent. Ce que l&rsquo;on vit depuis deux ou trois ans au niveau climatique, &ccedil;a va &ecirc;tre la norme. Ca va &ecirc;tre dur d&rsquo;installer des jeunes, mais si l&rsquo;&eacute;conomie est bonne, &ccedil;a passera un peu mieux&nbsp;</em>&raquo;,&nbsp;devise Bertrand Feraut.</p><p>Sur le dossier installation, Uni-Vert passe des conventions avec la Safer et fait parfois du portage foncier en achetant les terres, avant de les r&eacute;troc&eacute;der aux jeunes install&eacute;s, moyennant des reports d&rsquo;annuit&eacute;s n&eacute;goci&eacute;s avec le Cr&eacute;dit agricole. &laquo;&nbsp;<em>La philosophie de la coop, c&rsquo;est de trouver des solutions, pas des excuses&nbsp;</em>&raquo;, conclut Nordine Arfaoui.</p>


[medFEL 2024] Spécialisée en fruits et légumes, la coopérative bio résiste à la crise de la bio et installe des jeunes, en misant sur la technicité mais aussi sur les valeurs coopératives, telles que l’apport total, et éthiques, avec le label Bio Equitable en France.

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