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Brâncuși inspirera tous les sculpteurs du XXe siècle, qu'ils aillent vers ce dépouillement extrême des formes ou qu'ils s'y opposent. Il pose le socle comme faisant partie explicite de chaque œuvre. Il place même sa Léda en bronze poli sur un disque en maillechort qui tourne sur lui-même, offrant des formes changeantes selon les angles de vue...
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Une trouée entre deux immeubles, une façade un peu ampoulée, un œil de bœuf au fronton d'un édifice, on s'approche... Ancien ou moderne, qu'importe, y chercher du caractère. Celui de la ville se précise. Au premier plan des ateliers désaffectés ; derrière nous, invisible puisqu'en contrechamp, l'ex école des beaux arts abandonnée...
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Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous, des trous de première classe percés grâce à la pince livrée avec, pour composer sa propre musique. Vingt notes seulement ; passer à trente-trois pour bénéficier d'une gamme chromatique était au-dessus de mes moyens. D'autant qu'il en existe de jolies virtuelles...
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Une couverture de François Schuiten, des musiciens aussi prestigieux que variés parmi lesquels David Krakauer, Evan Ziporyn, David Torn, David Linx, Mike Ladd, Thomas Bloch, Christian Zanési, des paroles de Laurie Anderson, le disque Black Museum de Bruno Letort a de quoi me mettre la puce à l'oreille...
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Regarder le film de Pauline Horowitz, Récit de l'enfer d'Auschwitz "Maus" d'Art Spiegelman (actuellement sur Arte.tv), a suscité plusieurs réactions de ma part dont la publication du texte "Autodestruction" écrit en 2006 sur l'occupation israélienne qui n'a hélas pas pris une ride...
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C'est génial ou c'est nul. Je ne fais pas dans la demi-mesure. C'est froid ou c'est chaud. La tiédeur m'est étrangère. C'est oui ou c'est non. Dans le film Tristana de Buñuel, Catherine Deneuve hésite un instant entre deux pois chiches, mais elle finit tout de même par en choisir un...
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La violoniste Amaryllis Billet et la violoncelliste Léonore Grollemund ont élargi leur duo au sextet, soit un quintet à cordes et électronique, pour des chansons grondantes ou célestes, drôles ou graves, étonnantes dans tous les cas...
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Prequel de l’article de Rigobert Dittmann traduit de l'allemand tant bien que mal par mes soins, extrait de la rubrique nowjazz plink'n'plonk !
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Pendant des années j'ai défendu les instruments virtuels pour des raisons économiques. Lorsque le budget le permettait nous avions recours à un ensemble de musiciens, voire un orchestre symphonique, plutôt qu'à des clones électroniques. Certains projets le justifient encore, mais les avancées technologiques offrent des possibilités qu'aucune formation vivante ne permet.
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À quoi s'attendre d'une exposition sur le rock Metal à la Philharmonie si ce n'est à un univers gothique ? Le sujet devrait drainer une foule de visiteurs qui n'ont pas l'habitude de fréquenter ce temple de la musique classique et contemporaine. La scénographie, sombre et labyrinthique, correspond bien à cet univers de grimaces et de strass qui joue sur l'humour noir et les décibels.