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vendredi, 10 avril 2015

Les larmes paternelles

Ainsi l'organiste-compositeur Louis Vierne écrivit-il à l'un de ses amis, en 1918 :

« J’édifie en ex-voto un quintette de vastes proportions dans lequel circulera largement le souffle de ma tendresse et la tragique destinée de mon enfant. Je mènerai cette œuvre à bout avec une énergie aussi farouche et furieuse que ma douleur est terrible, et je ferai quelque chose de puissant, de grandiose et de fort, qui remuera au fond du cœur des pères les fibres les plus profondes de l’amour d’un fils mort… Moi, le dernier de mon nom, je l’enterrerai dans un rugissement de tonnerre et non dans un bêlement plaintif de mouton résigné et béat. »

AlmaSoror a déjà joint sa peine à celle de pères ayant perdu leur enfant, tel le musicien britannique Herbert Howells, et le patron de presse Saint-Simonien Louis Jourdan.

Nous avions également mentionné, déjà, Louis Vierne, le désespéré.

Commentaires

Ce qui est admirable dans ces douleurs de peres, c'est l'amour, un amour de père pour le fils qu'on ne rencontre pas si souvent dans la vie réelle.

Écrit par : sara | samedi, 11 avril 2015

L'expression de l'amour, peut-être, surgit au lendemain d'une mort inattendue qui frappe comme un poignard.

Écrit par : Edith | dimanche, 12 avril 2015

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