C.O.M.U.C.I : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

C.O.M.U.C.I : Mardi, 30 Octobre 2012 Coalition des Mouvements Universitaires de Côte d’Ivoire Porte-parole: Serges Nando
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Chers étudiants, chers étudiantes
Chers journalistes,
La COMUCI (Coalition des Mouvements Universitaires de Côte d’Ivoire), tient sincèrement à vous remercier pour votre présence.
L’Assemblée générale étant souveraine, nous allons vous soumettre l’ordre du jour pour son adoption ou sa modification.
1 – Informations
2 – Problèmes socio-académico-universitaires
3 – Divers
Après adoption de l’ordre du jour, l’assemblée générale est ouverte :
1 – Information
a- Le mardi 23 dernier, nous avons tenu une AG et le même jour des personnes avaient été désignées pour aller rencontrer le directeur de la Direction des bourses et des études, pour s’enquérir de plus amples informations au sujet de la bourse. Il en ressort, après discussion, que dorénavant, le renouvellement de bourses devient une reconduction et l’aide devient un secours financier. Selon l’entendement du directeur, l’étudiant méritant qui avait sa bourse et qui se bat pour la maintenir, peut la perdre parce que chaque année, il aura à postuler pour une nouvelle attribution. En conclusion, il n’y a plus de renouvellement. Donc tous les étudiants qui étaient boursiers auparavant doivent se considérer comme de non boursier et postuler à nouveau.

b- L’instauration d’une police universitaire : A ce sujet nous ne sommes pas d’accord, car cela créera plus de tension et de désordre que d’accalmie. Mais si l’Etat pense que seule la présence des forces de l’ordre peut conduire à un fonctionnement à plein régime de l’Université, il serait préférable, qu’à l’instar des représentations diplomatiques, la police nationale nous fournisse des personnes formées à l’instruction judiciaire et policière, et dont la présence est plus rassurante que traumatisante comme celle de l’armée, qui pour nous n’a pas sa place sur le campus avec des armes guerres tenues en laisse alors que nous sommes dans le temple du savoir. Ou encore plutôt que de recourir à des personnes à qui ont confieraient cette tâche de laquelle ils ignorent les attributions et tous les contours.

c- L’arrivée sur le campus du Représentant spécial du sécrétaire général des Nations unies, Monsieur Koenders et du Président de la Commission Européenne José Manuel Barrosso. A la vérité, ils sont venus s’enquérir de la rentrée effective à l’université. Et cela s’est passé le 24 et 25 Octobre 2012, dans les amphithéâtres Lorougnon Guédé et A du district.

2 – Les problèmes socio-académico-universitaires
a – Les indemnités de stages en Sciences de Santé (communément appelé Mockey). A ce sujet, les étudiants doivent retenir que la ligne budgétaire qui avaient été prévu pour les payés pour l’année académique 2010-2011, a été réorienté à d’autres fin, parce qu’on considère que les étudiants n’ont pas terminé leur année universitaire. Pour la COMUCI, les étudiants ne sont pas responsables de l’arrêt des stages parce qu’ils avaient déjà débuté ces stages plusieurs mois avant. Après plusieurs discussions, il revient à l’Assemblée de décider, si nous devons accepter cette décision injuste et arbitraire ou nous y résigner. La décision revient donc à l’Assemblée !
b – Augmentation exponentielle des frais d’inscription. Le Ministre Koné Bruno, Porte-parole du gouvernement avait annoncé que le taux d’inscription fixé subissait un abattement de 70% sur une période de 3 ans pour le premier cycle, par conséquent de 100.000F, nous sommes passés à 30.000F cfa. Mais qu’il viendrait annoncer les montants pour le deuxième et troisième cycle dans les jours à venir mais jusqu’ici, nous continuons d’attendre. Et à notre grand étonnement aujourd’hui, de sources bien introduites, les frais d’inscription pour le second et le troisième cycle sont respectivement de 60.000 FCFA et 90.000 FCFA. Aussi, il faut préciser que tous les frais annoncés avec le taux abattement appliqué par l’Etat devrait changer et revenir au taux fortement décrié de 100.000 FCFA, 200.000 FCFA et 300.000 FCFA dans trois ans. Pour la COMUCI, il serait souhaitable qu’on revienne à des frais d’inscription de 12000, 24.000 et 36000 FCFA, selon les différents niveaux. Mais si le gouvernement, veut forcément maintenir les taux de 30.000, 60.000 FCFA, 90.000 FCFA, il faudrait nécessairement des mesures d’accompagnement, à savoir :
- Augmenter le nombre de bousiers qui n’est que 7,6 % pour l’ensemble des étudiants de Côte d’Ivoire. Dorénavant, tout étudiant ayant 12 de moyenne devrait être automatiquement boursier, s’il fait la demande et remplit les conditions.
- Le premier cycle, dont la bourse est de 20.000 francs par mois mais dont le mode de paiement a changé trainant toujours des arriérés, devrait passer à 50.000 FCFA, le second cycle devrait passer de 40.000 FCFA à 70.000 FCFA et le troisième cycle de 50.000 FCFA à 150.000 FCFA.
En attendant, que toutes ces questions soient examinées, la réflexion reste soumise à l’assemblée par rapport à la marche à tenir, parce qu’à la vérité ces frais d’inscription ont des incidences fâcheuses. Pour preuve, à ce jour sur le nombre d’inscrits, le ministère n’a pas pu communiquer les chiffres exacts et a préféré se rabattre sur le nombre d’enrôlés. 42000 enrôlés UFHB donc, pour combien d’inscrits ? Voici la question.
c-Conditions de vie sur l’université : Tout porte à croire que tout a été fait sans tenir compte des étudiants dans leur ensemble et particulièrement des étudiants Handicapés qui sont les véritables pensionnaires des lieux. En effet,
- Emplacement du Quai
- Manque de points d’eau
- Manque d’espace d’alimentation
- Manque de pistes d’accès pour handicapés
Il faut retenir qu’on ne peut pas faire le bonheur d’une personne sans son consentement encore moins sans savoir ce dont cette personne à vraiment besoin.
d- La rentrée en dents de scie. La COMUCI ne pas comprend très bien cette rentrée tâtonnante alors que nous avons passé deux ans à l’attendre impatiemment en espérant tous faire cours en même temps et à plein régime. Ce qui n’est pas le cas.
e- La bourse et aides :
- Le paiement immédiat et sans conditions des arriérés de bourses et d’aides financières de 2008-2009 et 2009-2010. En attendant que les listes de 2010-2011 et 2011-2012 soient effectives.
- La réactualisation de la liste de bourses
3- Divers

Pour la C.O.M.U.C.I Le Comité Central
Le porte-parole