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La soul blanche comme l'aube de Lady Linn

Petit gabarit mais grande voix pour Lien de Greef, dite Lady Linn, dont le concert au Divan du monde, mardi 17 janvier, était sa première venue dans la capitale.

Par Sylvain Siclier

Publié le 18 janvier 2012 à 15h25, modifié le 18 janvier 2012 à 16h00

Temps de Lecture 1 min.

Même dans l'espace plutôt intime de la salle parisienne Le Divan du monde, interpréter a cappella et sans micro n'est pas à la portée de tout le monde. Petit gabarit mais grande voix donc pour Lien de Greef, dite Lady Linn, dont le concert mardi 17 janvier était sa première venue dans la capitale. La chanson s'appelle Good Morning. Elle a un côté mutin d'où il ressort grosso modo que la première chose que souhaite faire la jeune femme de la chanson à son réveil, c'est sauter sur son copain.

Agée de 30 ans, originaire de Sint-Amandsberg, à la périphérie de Gand, Lady Linn fait parler d'elle en Belgique depuis le milieu des années 2000. Avec ses musiciens, les Magnificent Seven, elle a d'abord évolué dans une manière de jazz swing des années 1930-1950 avant de faire entendre dans son premier album en 2008 (Here We Go Again) une approche soul et rhythm'n'blues.

Et cela lui réussit, dans sa capacité à perpétuer autant la tradition de la blue-eyed soul, terme remontant aux années 1960 pour désigner la soul interprétée par des Blancs à laquelle s'agrègent des éléments pop, que la manière de faire des artistes de Stax Records - celle d'Otis Redding, Johnnie Taylor ou Eddie Floyd, âpre, rugueuse, avec des gros sons de saxophone, une rythmique évocatrice des terres du Sud et des chaînes des esclaves. Ajoutez à cela un amour pour Nina Simone, femme du blues et de l'Afrique.

Au Divan du monde, Lady Linn et ses sept magnifiques jouent la quasi-totalité d'un deuxième album No Goodbye At All, sorti en Belgique en septembre 2011 et qui bénéficiera d'une sortie internationale au printemps (Universal Music). La scène donne des ailes à Lady Linn et permet à l'orchestre d'affirmer sa puissance. Après 2011, l'année de la révélation en France de sa compatriote Selah Sue, les mois à venir se devront d'être ceux de Lady Linn.


Sur le Web : www.ladylinn.be.

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