Electro Deluxe a trouvé sa voix
Thierry Raboud
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Après avoir mis le feu au lac en 2012, Electro Deluxe sera de retour au Cully Jazz Festival vendredi soir. Le groupe français viendra y montrer son nouveau visage: celui, magnétique, de James Copley. Un chanteur à la personnalité presque assez débordante pour faire oublier que dans Electro Deluxe, il y a «electro». Et que d’électronique, aujourd’hui, il n’y en a plus, pour soutenir ce funk chaleureux tendance Motown survitaminé.
Ce nom de groupe ne doit pourtant rien au hasard. Alors que le tournant du siècle célébrait les noces fertiles du jazz et de la musique électronique, pavant ce «nu jazz» de bonnes intentions dans les cafés branchés de Saint-Germain-des-Prés, les quatre membres fondateurs du groupe décidèrent de s’y mettre aussi. Mais ne cédant aux sirènes électroniques que pour mieux faire vibrer leurs cuivres, tambours et claviers, quand d’autres préféraient s’adonner tout entiers à ces pulsations de platine. En 2005, Stardown venait briller dans la stratosphère du ja