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La nouVelle femme

En ce 8 mars 2024, entre collègues, nous avons vu ce film émouvant.

Maria Montessori reste fascinante encore au 21ème siècle. Elle a tellement contribué au monde dit « moderne ». Je vois ça plutôt comme un monde plus humain. Enfin, ça dépend des jours… Un monde plus féminin ?

Nos aïeules ont eu des vies souvent difficiles et c’est un euphémisme. C’est encore le cas de femmes aujourd’hui. La condition des femmes change et en même temps ne change pas, selon l’endroit où elles se trouvent sur cette planète. Soit tu as de la chance, soit tu n’en as pas. Soit tu expérimentes le respect, soit tu es une victime. Comme à la roulette russe…Et si tu as un handicap, alors là, t’as tiré le gros lot du pire. Surtout en 1900. Même si en 124 ans, les avancées sont lentes, elles existent.

Lili d’Alengy (Leïla Bekhti, à gauche) présente sa fille déficiente mentale, Tina (Rafaëlle Sonneville-Caby), à Maria Montessori (Jasmine Trinca), médecin qui a ouvert à Rome une école pour handicapés (©Geko Films Tempesta/Ad Vitam).

Nous avons passé un moment dans le passé. C’était prodigieusement agaçant d’entendre le mot «idiot » pour qualifier ces enfants différents. Ils sont authentiquement présents au monde ! Pas comme nous autres, zombies avec tous nos petits masques de personnages, aux egos surdimensionnés. Nous sommes idiots et eux ils sont vivants !

Qu’est-ce qui cloche chez l’humain ?
Il y a forcément quelque chose que l’humanité rate complètement. La compassion ? La compréhension ? L’amour ? La tolérance ? Non, ça existe toujours/encore. Alors qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi y’a t-il encore tout ce bazar ? Cette incapacité à accepter la différence ?
Qu’est-ce qui nous empêche de permettre à toute une chacune de vivre tranquillement les unes avec les autres ?



50 ans du DEEJE

Je suis née 3 années après la naissance du diplôme.

Je ne l’ai pas fêté.

Je devais me rendre samedi dernier à HETIS (au passage le H est vraiment de trop, j’ai eu honte) à Nice. J’avais réservé 4 ateliers, avec ma toute jeune et nouvellement diplômée collègue EJE. Vendredi j’étais sur les rotules après plusieurs jours à 2 au lieu de 3 pros dans la section des bébés. Samedi mon corps a dit STOP.

Ça m’a coûtée de rater cet événement et puis je me suis dis que ce n’était pas si dramatique. De toute façon je souhaite rendre ma casquette. C’est même un signe.
Place aux jeunes !! Je pense que j’ai assez donné.

Il y a une autre grève qui se prépare en octobre. J’en serai pas non plus. Ma claque de tout ce raffut qui ne gêne personne, sauf les concerné.e.s.
Je quitte le navire avant qu’il coule. C’est peut-être lâche, ou pas. Chacun son combat perdu d’avance, hein.

Et c’est reparti pour un tour…


Ce n’est pas « au travail » c’est dans tout le secteur de la petite enfance et de l’éducation.

NON CONFORME- Au pays des crèches

De Anne-Cécile GEORGE

Lecture de septembre

Je n’ai entendu parler de ce livre nulle part. C’est l’autrice qui m’a contactée l’année dernière pour me proposer de le lire. J’ai trouvé et lu son mail récemment. Elle m’a proposée de me l’envoyer pour lecture, en échange d’en parler ici.

J’espère contribuer à son succès parce qu’il le mérite. En toute subjectivité, bien sûr. Comment être objective sur une lecture ? Je n’ai jamais compris les critiques à ce sujet. C’est forcément ton ressenti que tu partages et il t’appartient. D’autres peuvent s’y retrouver, ou pas. Ça ne devient pas une vérité.

Le synopsis donne le ton :

« Carlin-sur-Marne, dans les années 2040. Pour devenir parents, être diplômé et certifié conforme aux attentes de l’Etat est indispensable. Le précieux sésame en poche, vous avez enfin le droit d’enfanter, mais n’oubliez pas que vous devrez vous soumettre aux contrôles de parentalité jusqu’à la majorité de vos enfants. C’est dans un contexte où les permis d’exister se multiplient qu’Amélie, puéricultrice et collectionneuse compulsive de stylographes, prend son premier poste de directrice de crèche. Fonctionnaire en sursis, elle observe avec effarement les changements sociétaux et entre bientôt dans l’œil du cyclone de la privatisation des derniers établissements publics. Son mari, commercial dans une société de pompes funèbres, vit sans grande émotion des déboires professionnels. Comment tirer son épingle du jeu quand l’individualisme prime sur la solidarité ? »

Je me suis régalée à lire cette dystopie. Oui, c’était comme un délicieux plat. Et à la fin, même si tu n’as plus faim, tu en voudrais encore. Je ressens toujours une forme de tristesse à quitter des personnages auxquels je m’attache durant la lecture. Amélie en fait partie, avec toutes ses collègues.

#3615mylife J’ai replongé sur le terrain, il y a un an, en juin 2022. Pour tenir, je me suis accrochée au fait d’offrir à ma famille un voyage. J’ai tenu aussi grâce à la direction. Sinon je me serai cassée vite-fait en courant tellement c’est toujours aussi ingrat et énergivore comme milieu.

#etlmsf Après la lecture de ce livre, je suis confortée dans la décision que j’ai déjà prise bien avant de le lire : quitter le milieu, pour de vrai. L’excuse de « je ne sais faire que ça », c’est une grosse vache (cf tuer la vache). Je le quitterai proprement, comme Amélie. Proprement c’est rapport avec comment une municipalité m’a jetée comme un mouchoir usagé, il y a quelques années, pour « insuffisance professionnelle » = rechute de hernie discale après mon deuxième accouchement et épuisement professionnel.{Aparté pour les ex-collègues qui adorent cancaner : c’est pas un scoop. Tout le monde le sait que je veux partir.}

Ce livre m’a renvoyée quelques années en arrière, lors de ce burn-out professionnel, dans ladite municipalité. Et encore plus loin en arrière quand ma mère me racontait son quotidien d’auxiliaire de puériculture dans une grosse municipalité. J’ai constaté par moi-même quelques mercredis avec elle, à la crèche ; dans le temps, c’était possible d’emmener son enfant au travail, sans trop abuser.

Pourtant l’histoire se déroule dans le futur. Comme quoi, le temps n’est pas si linéaire qu’on nous le fait croire et qu’on veut bien le gober.

Tout ça pour dire, c’est un livre qui vaut le détour. J’ai aimé le style, le rythme, les intrigues. Tout, sauf la couverture. C’est un détail.
Merci Anne-Cécile GEORGE pour ce bon moment de littérature. Je l’ai lu à la plage, au soleil du sud-est et au fond de mon lit avec une bronchite asthmatiforme : les aléas de la collectivité = épuisement, microbes et virus en tous genres.

Pour les curieux, Anne-Cécile GEORGE a écrit des chroniques sur le site des Pros de la petite enfance.
Elle a aussi écrit :

Sur YouTube

Et : https://www.dunod.com/livres-anne-cecile-george

Où se procurer NON CONFORME : FNAC

Le site internet : NON CONFORME

Y’a eu des journées comme ça…

Je dis souvent oui au lieu de dire non

A l’instar de « la parfaite maman cinglante » et d’un de ses écrits, le dernier en date « je suis cette maman qui dit non », j’ai voulu réfléchir plus posément sur la découverte récente du mon Laxisme…Enfin assumé (merci Laurence Dudek). Évidemment, je précise que je suis parfaitement imparfaite : en tant que mère et éducatrice de jeunes enfants. Mes fils sont grands et plutôt heureux et épanouis donc je ferai référence aux jeunes enfants pour lesquels je travaille. C’est différent puisque le lien affectif est tout autre, bien qu’il existe inévitablement. Je reprendrai quelques uns des non de L.Rousseau, car ils ne sont pas tous transposables à la crèche. J’ai dit oui (à mon cadet) à presque tous les non évoqués.

Ludivine Rousseau est inspirante. J’aime lire ses articles (malgré les pubs). C’est peut-être un manque d’originalité de partir de son postulat, mais pourquoi pas ?

Le voici :

« Cette éducation qui lui permet d’apprendre qu’on ne fait pas ce qu’on veut tout le temps et qu’on n’a pas toujours ce qu’on souhaite ».

Je suis certaine que l’on peut faire tout ce que l’on veut tout le temps et que l’on peut toujours avoir ce que l’on souhaite ». Même les enfants.
La détermination de mon cadet me le prouve quotidiennement. La limite étant la Loi.

Merci les zamis de face de bouc

Étant adepte du Laxisme (je lui mets une majuscule parce qu’il a le vent en poupe dans la sempiternelle gueguerre des éducations «c.la.mienne.la.meilleure »), je dis forcément OUI à tout.

Démonstration :

Je suis cette EJE qui dit oui quasiment tout le temps, sauf quand j’en ai ras la casquette. Tout est une question de patience, pour ma part. Chaque jour est différent.

Quand un jeune enfant veut que je le « fasse manger » je dis oui… Bien qu’il sache déjà manger seul. Parce que je n’ai aucune raison de dire non quand j’ai le temps de lui accorder ce temps privilégié. Je considère que s’il demande c’est qu’il en a besoin.

Je dis oui quand un jeune enfant change d’avis : finalement il veut sa tétine et son doudou pour dormir. Finalement il veut la couverture et en fait il ne la veut plus. Il ne sait plus, il est fatigué. Il lutte pour dormir parce qu’il craint la séparation. Il finit par dormir, avec ou sans la couverture. Après avoir jeté sa tétine et/ou son doudou. Qu’est-ce que ça peut faire ?

J’observe quand un jeune enfant veut faire la même expérience (appelée « bêtise » par le commun des mortels) qu’un autre qui vient de tomber et de pleurer. Et l’imitateur n’est ni tombé ni n’a pleuré. L’expérience était la sienne. Elle l’aurait été aussi si elle avait été la même. L’enfant en tire ses propres conclusions. Il recommence ou pas, tant qu’il en a besoin. Je dis oui quand c’est sans danger vital.

Je dis oui pour garder ou enlever les chaussures, les manteaux, par tous les temps. L’enfant est le mieux placé pour savoir ce qu’il ressent : le chaud et le froid. Dans notre société, les enfants sont extrêmement privilégiés. Peu d’entre eux se mettent dans l’inconfort. Par conformisme et pour éviter les plaintes, je rassure tout le monde : je remets inlassablement les chaussures et les manteaux ou je propose à l’enfant de retourner en intérieur. Mais je ne dis pas non.

La nuance est subtile et elle mérite d’être énoncée : je dis oui mais je ne fais pas toujours ce que je dis. Le fameux « fais ce que je dis, pas ce que je fais » des adultes touts- puissants MAIS à l’envers = je suis d’accord avec toi, mais le plus souvent je fais ce que veulent tes parents. Sinon je suis virée (ça je ne le dis pas. Je le lâche là, ça soulage). Le monde des adultes est tout de même souvent extrêmement chiant.

J’évite de dire non, parce qu’après ils le disent tout le temps, pour tout même quand ils voudraient dire oui.
Je préfère dire « et si tu faisais autrement ? ».

Quand j’ai eu la patience, je le faisais pour mes fils.

Et si tu regardais ce jouet dont tu as très envie et que tu l’ajoutes sur ta liste de cadeaux pour les anniversaires ?

Et si nous regardions un film ensemble, plutôt que plusieurs dessins animés ?

Et si tu faisais comme nous et que tu ôtais tes chaussures dans l’entrée de la maison ?

En conclusion, je trouve que la vie est suffisamment frustrante pour en rajouter des couches. Évidemment je le fais aussi, je suis une adulte avec un paquet de blessures, je projette et je perds parfois pieds. Pour autant, je fais l’effort de faire autrement, le plus possible. Histoire d’équilibrer la balance. Ça pèse trop dans l’adultisme. J’aimerai que ça devienne obsolète d’exiger de l’enfant qu’il obéisse juste parce que « c’est comme ça ».


Travailler à temps plein ?

Mes idées sur le sujet sont loin, très loin, d’être populaires.

Je trouve que travailler à temps plein avec les quotas actuels adulte/enfants, c’est une hérésie.

Les faits

Aujourd’hui c’est 1 adulte pour 8 enfants qui marchent et 1 adulte pour 5 enfants qui ne marchent pas.


J’ai aussi besoin de 8 paires d’oreilles et 8 paires d’yeux.


Les pros de la petite enfance ont autant de bras que les octopodidés, c’est bien connu. Malheureusement elles/ils n’ont pas autant de cerveaux. Pour les curieux : le poulpe est-il un génie avec ses 9 cerveaux ?

Quand la polyvalence a bon dos.
Pour précision, je ne suis pas contre. Sauf que ça ne peut pas se faire au détriment des enfants. Quand je dis ça, je dis être vraiment avec les enfants et pas debout à chaque instant en train de faire un truc qui peut attendre (comme la décoration ou raconter son week-end, par exemple)


Comme il y a des pros qui y arrivent « très bien » avec leurs cinq et huit bras (on se demande ce que cela signifie exactement), pourquoi le remettre en question ?! Et puis comme il y en a qui le font, pourquoi les autres n’y parviennent pas ?! Bah ptêt parce que tous les enfants sont différents ? Les lieux, les familles, les circonstances, les aléas de la vie font qu’il est impossible de travailler partout avec du « rendement ». C’est pas comme-ci les pros de la petite enfance étaient descendu.e.s dans la rue récemment.

Épuisement = absentéisme = épuisement = absentéisme… Qui de l’œuf ou de la poule ?

Soit les « dirigeants/décideurs » baissent le ratio, soit ils acceptent les contrats à temps partiel. Sauf que la réalité de la vie permet à très peu d’individus d’accepter de travailler moins pour inévitablement gagner moins. C’est un cercle vicieux.

Les conséquences

C’est simple, depuis que j’ai repris le travail, à temps plein, auprès des enfants, sur le terrain dans une crèche, je suis en arrêt de travail tous les mois. C’est un constat. Qui fait bien jaser.

-« Ouais Mickaëlla, elle est tout le temps malade, gna gna gna ».

Oui. Et alors ? As-tu une solution à me proposer ou critiques-tu juste pour déverser ton venin ?

Il y a des raisons à mes arrêts de travail. Je les pose là pour éventuellement nourrir les cancans des piapiailleuses (celles qui ne peuvent s’empêcher de parler sur les autres et qui savent mieux que la concernée elle-même. C’est un genre de super-pouvoir pourri).

  1. Mon immunité se refait une santé, après plus de 5 années sans travailler sur le terrain, avec les enfants.
  2. Les douces violences que je fais et que j’observe sont somatisées.
  3. Travailler à temps plein est devenu au-dessus de mes capacités physiques. Parce que :
  4. Je ne supporte plus la mauvaise foi de certaines collègues. C’est épuisant de former sans être formateurice et sans écoute professionnelle desdites collègues « sans formation ».
  5. La réalité c’est que je ne devrai plus être sur le terrain mais que c’est une passion. La passion c’est jamais une bonne raison.

Voilà de quoi débattre, au lieu de se focaliser sur sa pratique professionnelle personnelle.

Si chacune (je reste au féminin exprès. Rares sont les hommes dans le milieu) se concentrait sur sa conscience professionnelle, je pense qu’un autre niveau serait atteint. Mais on n’en est pas encore là. La nature humaine préfère juger au lieu de simplement accepter les autres tels qu’ils sont et telle que la vie se déroule.

En attendant, c’est sans moi que ça se passe. Parce que le médecin l’a décidé. Aucun arrêt de travail n’est posé sans raison. C’est fini le temps des abus. Si contrôle il y a, ils seront servis.

Quelque chose me dit que travailler moins et gagner moins nous ferait consommer moins et vivre mieux. Mais ça c’est mon point de vue. Si le vôtre fait avancer le schmilblick, ça m’intéresse ! Partagez-le ! Je vous répondrai avec plaisir.

Rodolphe

Parce que j’aime bien le renne au nez rouge.

J’ai enfin pris le temps d’analyser une situation professionnelle. Elle n’est pas que factuelle parce qu’à un moment donné il faut dire les choses et ici je me réserve cette possibilité. C’est ma planète. Le prénom a été changé. Seules mes collègues et les parents (s’ils lisent ce site, ce qui serait étonnant puisque quasi personne n’est au courant) pourraient reconnaître de qui il s’agit.

Rodolphe, 2 ans et demi vient de vivre dans sa vie l’arrivée d’un autre enfant. Autant dire un « priveur de maman ».

Il refait pipi sur lui. Il exprime des émotions à tout moment de la journée qui se traduisent par des pleurs qui durent et qui s’entendent dans toute la salle de vie. A chaque fois que c’est possible je réponds par ma présence et mon écoute. J’entends des collègues dire « il a un sale caractère ». Et paf une étiquette. Il a son caractère et c’est légitime. Qui n’a pas un caractère ? C’est à nous professionnelles de composer avec.

Chaque semaine les enfants changent d’agent à leur table du déjeuner. Un midi Rodolphe pleure avant le repas. Étant à une autre table qui demande mon attention, je pars du principe que la collègue fera le nécessaire. Sa réponse est de parler fort et de proposer la sieste « si tu pleures c’est que tu es fatigué » (certes oui mais il a sûrement faim aussi). Argument : ça dérange la tablée. De force (appelons un chat un chat, Rodolphe résiste, il a faim), il est emmené à son lit. Il hurle de plus belle l’expression de son émotion . Elle n’est pas terminée et il s’en ajoute une autre voire plusieurs autres : colère d’être incompris, d’être isolé, de ne pas pouvoir manger. Ce jour-là, il s’endort d’épuisement avec des sanglots dans son sommeil.

La semaine suivante je suis à sa table. Il pleure dès le lavage des mains. Je commence à comprendre que la matinée a généré un stress et qu’il a besoin d’exprimer et d’évacuer ses émotions quelles qu’elles soient. Je le prends dans mes bras et je l’accompagne par ma présence et mon écoute, tout en m’occupant du lavage des mains des autres et ensuite de ma table. La directrice comprend et prend le relais. 

Cela durera un moment. Plusieurs semaines. Le temps qu’il aura besoin de pleurer ses émotions. Peu à peu, elles l’envahissent moins. Il est écouté plus respectueusement et se sent autorisé alors les émotions s’apaisent.

En fait il n’a rien testé du tout. Ni nos limites ni les règles. Il a simplement traverser une épreuve à la maison. De fait, plusieurs se sont ajoutées à la crèche.

Nous nous sommes demandées : « pourquoi à l’heure du repas ? » Et bien peut-être que c’était le seul moment propice pour lui. Peut-être que le moment du repas lui rappelle la maison, sa maman, sa famille. Et peut-être une appréhension s’est installée suite à une compréhension erronée de ses émotions. Il ne s’agit que d’hypothèses.

Pendant cette période il avait très fort besoin d’écouter toujours la même histoire et parfois plusieurs fois de suite et plusieurs fois par jour. Sa maman a expliqué que c’était une histoire de son pays d’origine et qu’il préférait la version française. Alors l’outil a été utilisé autant que nécessaire.

J’ai entendu « y’en a marre de cette histoire » Certes mais si c’est un passage nécessaire alors nous l’écoutons autant que nécessaire. C’est l’essence même de notre métier de faire le nécessaire et d’être là pour les enfants accueillis. D’autant qu’elle plaît presque à tous les autres enfants aussi. Pourquoi les en priver ? Pour nos petites oreilles ? Changeons vite de lieu de travail si c’est insupportable !

Rodolphe a été blessé et j’ai participé à ça. C’est difficilement soutenable quand je sais les éventuelles conséquences. Je me sens souvent nulle dans ces moments-là. A tel point que ça me rend malade. Heureusement les enfants savent trouver la résilience. Mais ce n’est pas une excuse pour éviter de remettre en question nos pratiques. Ça ne peut jamais l’être. Jamais. Alors je lui demanderai pardon de ne pas avoir compris plus vite ce qu’il traversait. Parce qu’il a le droit d’entendre que l’adulte n’est pas infaillible et qu’il sait reconnaître ses erreurs.

Salon PETIT 1 de Marseille

Une première pour moi à ce congrès que je ne connaissais que de nom. Plus d’informations ici. Agréablement surprise par la qualité des intervenants et des exposants. Je m’y suis rendue avec la directrice de la structure dans laquelle j’exerce actuellement. Invitées par notre employeur, que je remercie au passage.

La matinée a débuté par une conférence de Philippe DUVAL Co-fondateur et directeur de l’Association Boris Cyrulnik pour la petite Enfance

S’ADAPTER A QUI, S’ADAPTER COMMENT, S’ADAPTER POURQUOI !

« L’adaptation est un terme consacré dans la petite enfance, aujourd’hui bien souvent bousculé dans sa terminologie…Et à raison ! Qui doit d’adapter et pourquoi ? Il ne faut plus penser cette étape comme la porte d’entrée au multi accueil mais bien comme une période à vivre. Mais on ne peut pas avoir une procédure unique, uniforme sensée convenir à tous. Il faut entendre les émotions du bébé, le besoin de connaissances du parent et son histoire à ce moment de leur vie, ses appréhensions. Dans cette triade (l’enfant, sa famille, les professionnels) où tout est important, il faut plus que jamais prendre en compte les notions de confiance et d’accueil. Aujourd’hui, le projet d’accueil se conjugue avec la libre exploration éducative. Ce mouvement de pensée décrit par l’Institut Petite Enfance-Boris Cyrulnik doit faire écho aux pratiques professionnelles. Cette idée que le bébé est un explorateur et que ses expériences lui apportent une connaissance du monde qui l’entoure doit conduire à l’envie de revoir cette étape de l’accueil d’un enfant. Des expérimentations menées avec l’Institut Petite Enfance-Boris Cyrulnik en multi accueil mettent en lumière ces changements de pensée et donc de pratiques. L’exposé expliquera cette recherche action et sera illustré par des films réalisés en crèche. »

15/11/22

Ce que j’en garde en mémoire, c’est l’intérêt majeur de questionner constamment nos pratiques, au risque de nous scléroser et de ne plus voir que le monde évolue et change. Nos propositions professionnelles se doivent de suivre ce cheminement comme Philippe Duval propose de renommer cette période-clé de l’accueil d’une nouvelle famille.

Quel plaisir de retrouver Jean Epstein que j’avais déjà rencontré à Cagnes sur mer en 2016. Il nous a présenté deux conférences. Une le matin sur l’importance de jouer dehors dans la nature et une l’après-midi sur le poids des mots, qu’il évoque dans la plupart de ses conférences.

JOUONS DEHORS, EXPLORONS LA NATURE !

 » Plus les connaissances évoluent dans le domaine des neurosciences, plus l’importance capitale de l’affectivité (estime de soi, confiance, valorisation des compétences de chaque enfant…) et de la créativité sous toutes ses formes est mise en lumière. Or, le jeu à l’extérieur, et plus généralement, le contact avec la nature, apporte justement de nombreux outils essentiels pour aider les enfants, de façon ludique, à intégrer les repères fondamentaux dont ils ont profondément besoin. Nous apporterons des arguments démontrant l’intérêt capital, pour chaque enfant, d’explorer la nature et surtout, nous donnerons une multitude d’idées concrètes destinées à permettre ces apprentissages « du dehors », tant en milieu urbain que dans un cadre rural. »

Je ne peux que partager son inquiétude au sujet d’un nombre toujours plus grand d’enfants sans accès à la nature ou si peu. Ils en sont déconnectés à tel point que le virtuel prend toute sa place. Et c’est tragique.

LE POIDS DES MOTS

Par définition, les mots nourrissent prioritairement et dès le plus jeune âge, les relations entre enfants et adultes, et réciproquement. Cependant, bien que ces mots puissent être, le plus souvent, positifs, porteurs d’espoir, de valorisation et d’amour, ils peuvent aussi, à l’insu de ceux qui les prononcent, être extrêmement négatifs voire nocifs et lourds à entendre.
Alors… Plongeons ensemble dans ce monde du langage afin d’éviter certains dérapages pouvant être destructeurs (à court comme à long terme) pour la confiance et l’estime de soi des tout-petits.

L’anecdote qui me marque le plus dans ses partages c’est celle d’un petit garçon qui a assisté à l’échographie de sa mère enceinte. Il déclare à Jean Epstein que ce n’est pas une petite soeur qu’ils attendent mais une fée qui s’appelle Tuss, car l’échographe lui a présenté FOE-TUS.

Et cette petite fille en crèche qui traîne une ficelle sans rien au bout et qui répond au « pourquoi ? » de Jean : « je traîne ma grippe ». Parce que sa mère ne cessait de le dire à son entourage.

Jean EPSTEIN Psychosociologue, kinésithérapeute formé par Boris Dolto, spécialiste des questions relatives à l’éducation et à la famille. Il travaille auprès des jeunes enfants, des adolescents et des familles depuis 1974. C’est un adepte de la recherche-action et un sociologue de terrain dont la matière première est faite d’enquêtes, de rencontres et d’entretiens. Ses deux sujets de prédilection sont la construction des repères chez l’enfant et l’adolescent et l’évolution de la famille dans ce cadre. Il a écrit de nombreux articles et ouvrages sur l’enfance et la famille. »

J’ai eu le plaisir de rencontrer Jérôme DUMORTIER que je ne connaissais pas. Il a fait de sa passion son métier. De formation éducateur de jeunes enfants et licencié en sciences humaines et sociales, il dirige depuis neuf ans une crèche associative dans le nord de la France. Il est également auteur et le fondateur de CO-JD Petite Enfance qui accompagne, forme et conseille dans le secteur de l’enfance.

ÊTRE DIRECTEUR DE CRÈCHE POUR LE MEILLEUR ET SURTOUT LE MEILLEUR !

« Si je vous dis que dans la vie tout est possible et que rien n’arrive par hasard… Passer d’animateur à directeur de crèche, est-ce vraiment une coïncidence ? Découvrez le cheminement digne d’un sentier de randonnée en haute montagne. Entre résistance au changement, conflit d’équipe, règlements de compte, quel management mettre en place afin de parvenir à une cohésion d’équipe bienveillante ? Diriger en prônant avant toute chose la bientraitance des professionnel(le)s tout en menant un réel combat contre les violences éducatives ordinaires est un challenge du quotidien. »

J’ai apprécié son authenticité, son humour et sa parabole de la randonnée pour illustrer son parcours dans le champ de la petite enfance. Ce que je retiens c’est :

Les conférences ont été ouvertes et ponctuées de comptines chantées et signées par Rémi, que je venais à peine de connaître via un livre-cd emprunté à la médiathèque. J’avoue je n’ai pas accroché. Au salon, c’était interactif et ludique, il nous a mis une chouette ambiance. 

Que des hommes pour la journée, j’ai trouvé ça vraiment reposant.

Et si j’étais laxiste ?

Un jour, j’ai écris dans un blabla que le laxisme est la cible à atteindre/abattre dans l’éducation. Je me suis trompée. Parce que j’ai vérifié la définition trop tard. J’ai cru en la pensée dominante.

Ça fait un moment que je suis Laurence Dudek sur face de bouc. J’ai souvent grincé des dents et résisté à la lecture de ses publications. Sûrement une couche récalcitrante du patriarcat qui s’est sentie en danger.

Je comprends d’autant plus cette guéguerre actuelle entre les pour et les contre. J’y étais encore embourbée.

Sa dernière publication a fini de m’ouvrir les yeux sur ma pseudo-liberté de penser.

S’il y a une seule et unique cible à atteindre/abattre dans l’éducation c’est la violence.

Qu’est-ce qui me fait retourner ma veste ?

Déjà le changement de saison.
Et aussi, je permets souvent, sans conditions. C’est d’ailleurs le propre de l’amour inconditionnel. Je suis donc permissive.
J’ai permis à mes fils de pleurer, de vivre à poil aussi longtemps que possible, de porter des chaussures le plus tard possible : au moment de la marche pour protéger leurs pieds. J’ai permis qu’ils mangent avec les mains, qu’ils fassent pipi et caca dehors quand aucune autre solution n’était possible. Je suis donc laxiste aux yeux de la bien-pensance.

@jout : Il m’est dit dans l’oreillette que c’est insuffisant pour être taxée de laxiste. Autant pour moi, j’ai laissé mes fils (surtout le second, j’étais plus détendue) :

  • et le laisse encore dormir avec moi . Le 8 ans, parce que le 22 ans est enfermé dans sa chambre la plupart du temps, il a sûrement eu son quota.
  • marcher et sauter et rouler à draisienne dans les flaques.
  • Monter une pente de toboggan avec sa trottinette !! (Précision : il n’y avait personne d’autre/ on n’est pas si dérangé que ça !!)
  • Manger un truc juste avant le dîner (bouh c’est mal !!!)

On me dit dans l’oreillette que ce n’est pas non plus un concours. Faudrait savoir !!!

Bref. Je suis laxiste et je ne le savais pas.

Ou plutôt j’en avais peut-être honte. C’est d’ailleurs paradoxal car en tant que professionnelle de la petite enfance, je suis fière de permettre aux enfants de crier (de préférence dehors), de monter sur les tables, de laisser monter le tobbogan par la pente…

Je laisse faire « n’importe quoi » Bougribouillons

Comme quoi, tout est possible. Si c’est si péjoratif c’est parce que c’est confondu avec l’indifférence. Pourtant la différence est de taille.

J’aime les gens qui me font grandir. J’ai, encore une fois, dépassé ce sentiment si envahissant de la culpabilité. Ça m’évite ainsi d’attaquer quelqu’un.e seulement parce que ses idées me chiffonnent. C’est un long chemin que de se défaire du conditionnement de la culpabilité. Mais quel soulagement quand j’y parviens !!! J’ai l’impression d’être plus légère, moins acrimonieuse.

Pour conclure :

J’ai besoin de temps pour me faire à cette idée. Ce n’est pas si simple de perdre une couche de connerie.

Laurence Dudek

Lecture Psychologie du moment

Guide très pratique pour les pros de la petite enfance de Héloïse Junier

Je l’ai terminé durant le week-end ! Je le ramènerai demain sur mon lieu de travail. Les collègues pourront le lire à leur tour.

Une belle mine d’informations. Quelques notions me questionnent. Ce serait un plaisir de la rencontrer pour échanger de vive voix.

Et pour confronter les théories, une rencontre avec l’antithèse du moment. Elle se nomme Caroline Goldman. Arnaud Deroo en parle de façon bienveillante, plus honnêtement avec taquinerie. J’avoue c’est difficile de la comprendre, notamment quand isoler un enfant (le fumeux Time-out) peut se faire dès son 1er anniversaire.. Les médias la qualifie de « psy anti-éducation positive ». Rien que ça.

Merci Héloïse Junier !

Héloïse Junier, je la « suis » sur face de bouc : la psy contre-attaque. Son humour me plaît. C’est vif, clair, efficace et BIENVEILLANT !!!

Il vaut mieux en rire. Sinon dans quel monde triste nous survivons. Ces temps-ci, j’ai la sensation que l’éducation vit une guerre civile. Les partisans du « on a toujours fait comme ça/on n’en est pas mort » contre ceux qui en ont subie les conséquences et construisent le changement. L’ancien monde résiste, sort les griffes, se débat, s’égosille ! Le nouveau monde avance, avec ses gros boulets aux chevilles : les névroses de l’autoritarisme, par exemple. L’absence de confiance en soi, aussi. Le peu d’estime de soi. De lourds fardeaux. A croire que seuls les anciennes victimes conscientes veulent sortir de ce cercle vicieux.

Alain Souchon, Louis Chedid

« Monte dans ta chambre ! »

C’est ce que demande/ordonne le père de Robert à son fils quand il se met à table avec sa colère.

Grosse colère de Mireille d’Allancé

Un classique

Des EAJE et écoles maternelles. J’avoue que je n’ai jamais été choquée par le fait que Robert soit sommé de s’isoler dans sa chambre « pour se calmer ». C’est un conditionnement qui me parait encore « ordinaire » dans l’éducation.
Je ne saurai donner d’âge à Robert. Il rentre seul le soir de son cours de tennis. C’est l’heure de dîner. J’imagine qu’il a au minimum 7 ans.

@jout : il est en capacité de raisonner un minimum. Quand « j’isoles » un enfant à la crèche (moins de 3 ans). Je reste près de/avec lui. Je pose des mots sur la situation. Je reste disponible s’il a besoin de contenance. Souvent l’enfant pleure fort et un court moment. Puis il s’apaise et passe à autre chose. Par contre, il est souvent contre-productif de l’enfermer dans une pièce complètement fermée. Il est obligatoire d’avoir un œil et même une présence avec lui/elle.

Quand c’est possible, ça donne ce résultat.

Quel est le problème ?

Loin de moi l’idée de juger ce père fictif qui est peut-être seul à s’occuper de son fils (ou alors seulement ce soir-là). Il a peut-être passé sa soirée à préparer le dîner : il est dessiné dans la cuisine, avec un fouet à la main et ensuite il tient un plat avec des maniques.
Qu’aurait-il pu faire ? Arrêter de préparer le dîner et faire un gros câlin à son fils ? Est-ce que ça aurait arrêté-là l’histoire ? Est-ce que c’est plus salutaire à Robert que cette colère sorte un bon coup (avec les dégâts occasionnés) ? Je suis bien mal placée pour le savoir. Qui a la réponse ? C’est du cas par cas. Je ne connais pas Robert comme son père le connaît.

Je n’ai aucun souvenir d’avoir ordonné à mes fils d’aller dans leur chambre «  pour se calmer ». Pour jouer oui, et ce n’était pas un ordre. C’était pour faire le ménage dans le salon par exemple ou pour parler entre adultes. Aucun souvenir non plus d’avoir été obligée d’aller dans la mienne. J’ai eu une chambre à 13 ans et j’y passais le clair de mon temps, tellement ravie d’avoir enfin mon espace privé.

La Tribune



C’est cette fumeuse tribune hallucinante qui m’a fait penser à cette histoire (Souvent réclamée, ces derniers jours à la crèche) . Une tribune pour défendre le droit à isoler un enfant dans sa chambre. Je vous laisse la chercher. Pas envie de lui donner du crédit.

Ça me parait sidérant, parce que la loi passée en 2019 n’est que préventive. Aucune sanction n’est encore prévue contre les Violences Éducatives Ordinaires. C’est une information ajoutée au discours lors d’une union entre deux individus qui éventuellement souhaiteraient accueillir un enfant.
Pour moi une injonction c’est une loi et/ou un ordre et/ou une phrase qui commence par « tu dois » et « il faut que ». Le reste c’est notre interprétation.

Légifrance

Ça va comme loi. C’est une information affirmative, certes mais je n’entrevois aucune menace là-dedans. Tout au plus, une prise de conscience. Évidemment si les adultes n’en tiennent pas compte, la loi deviendra peut-être répressive. Ça devient français.

Le côté obscur de la Force

Se sentirait-il menacé par la Bienveillance et la « Positive attitude» ? Il parait que c’est « à la mode » et même un peu trop et même ce serait devenu une injonction de rester positif et bienveillant.

Je me pose souvent la question : qui nous force ? A part nous-mêmes ? Y a t-il quelqu’un.e qui nous met un révolver sur la tempe pour être positif et bienveillant H24 ? Est-ce même possible ? Me concernant pas du tout. Je ne cache nulle part que je me transforme (de moins en moins) en dragon quand je sature de tout et que mes proches prennent mon épuisement et ses conséquences en pleine face ! Je fais tout de même en sorte de n’accuser personne, de n’humilier personne et de ne blesser personne. Et je m’excuse.

Alors pourquoi défendre un droit que tout le monde a encore ? C’est étrange. Qui va savoir que tu isoles ton enfant dans sa chambre ? Ton voisin ou ta conscience ? La délation a déjà tant progressé en France ? Ah oups pardon, ça devient un sport national. J’avais oublié l’espace d’un instant la collabo et les deux années que nous venons de vivre. Mea culpa.

C’est sur face de bouc que j’ai appris le schmilblick :

Les enfants libres

Quel remue-ménage/méninges. Ça ressemble à la bataille ultime entre le « c’est mieux comme ça » et le « c’était mieux avant ». Quand les recherches montrent les écueils de l’autoritarisme, c’est un genre de déni collectif de ne pas voir l’iceberg.

Je suis une fervente amie de la cause des enfants. C’est mon enfant intérieur qui me guide sur ce chemin. J’écris sur ce blog/site depuis 2013. J’avais commencé en 2012 suite à une convalescence. C’était loin d’être la mode de la bienveillance. J’avais même fermé ma page facebook pro tellement les commentaires étaient haineux.

Dans le milieu de la petite enfance, Christine Schuhl évoquait les « douces violences » depuis les années 2010. Je reconnaissais ce que j’avais vu quand j’étais petite sur le lieu de travail de ma mère et ce que je voyais dans les magasins, les parcs… Tous les endroits où j’observais toute ces violences envers l’enfant que les adultes appelaient « éducation ».

L’avis d’Héloïse Junier (La psy contre-attaque sur IG et FB)

Time Out

La réponse à la tribune = une lettre ouvert au président M.Macron. Ici.

Extrait : « 

Pourquoi est-il urgent de nous préoccuper de la qualité des pratiques parentales de notre pays ?

La frontière entre la maltraitance et la violence éducative ordinaire (VEO) est floue : justifier la violence par l’éducation ouvre la porte à des maltraitances encore plus graves. » Etc.

Pétition

Pour conclure

C’est lassant tout ça. Des pour et des contre et toute cette binarité. Entretuez-vous verbalement si ça vous chante. J’ai fini essayé de cesser de participer à cette gueguerre stérile. C’est souvent dur dur de lire des avis clairement maltraitant et même violent.
Ça va finir en pugilat et pour se protéger je m’installerai à l’abri pour vous regarder vous écharper, avec du pop corn.


Nous