Zones de turbulences

Zone A, B ou C, on doute qu'ils se soient posé la question. Eux.
Zone A, B ou C, on doute qu'ils se soient posé la question. Eux.
Benjamin Brehon Sur Twitter, @Oksimor s'enflamme : « Fumiers de Standard & Poor's ! » L'objet de son courroux (simulé, précisons-le) ? Le changement de zone de la Bretagne, de A à B, à partir de l'an prochain, pour les vacances scolaires. Le sujet, il est vrai, a fait couler beaucoup d'encre virtuelle sur les réseaux du Télégramme, cette semaine. Sur Facebook, Janick Gary, comme d'autres, est furieuse : « Rythme scolaire ? Non ! Tout pour les stations de sports d'hiver » qui n'accueillent d'ailleurs, rappelle Estelle Virginie, que les « 9 % de Français qui partent au ski ». « Douze semaines sans repos ! » s'insurge également Odile Valenziani, tandis que Jean Le Goff, sur letelegramme.fr, regrette : « Le lobby des enfants n'existe pas, et c'est bien dommage. » « Alann Allann », sur Facebook, n'est pas loin d'y voir un complot parisien : « La zone C ne sera pas embêtée avec les autres... comme par hasard ! » Viviane Audic, de son côté, s'interroge : « Ils n'ont pas autre chose à faire que de tout modifier comme ça ? » Il faut dire que c'est un virus très actif à l'Éducation nationale : un ministre, une réforme. Et une réforme, des mécontents. « Le jour où les Français arrêteront de râler, il fera plus chaud qu'aujourd'hui », philosophe Hélène Routier... D'autres, pourtant, veulent y voir du positif, comme @gsterre, sur Twitter : « Au moins la Bretagne est avec la Loire-Atlantique et l'Alsace. Vive l'axe Strasbourg-Nantes-Rennes ! » Nathalie Danet, sur Facebook, explique : « C'est dans la suite logique du redécoupage des régions. (...) C'est vrai que c'est dommage pour ceux qui partageaient leurs vacances, mais il leur reste l'été. » Christine Le Pape préfère ironiser sur la tonalité des débats : « Comme vous avez raison... Je me demande comment ont survécu les pauvres écoliers qui avaient cours jusqu'au samedi avec coupure le jeudi... Ah mais en cette époque (...) les enfants ne vivaient pas uniquement pour se reposer avec leur tablette... Ils avaient même envie d'apprendre à lire et à écrire. » Ce qui leur serait plus tard fort utile pour disséquer et commenter les réformes à venir.

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