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Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

Droit de réponse
vendredi 3 avril 2015.

 

En réaction à une annonce du Cabinet Pierre Abadie publiée sur notre site et offrant une série de séminaires sur l’optimisation fiscale, un internaute se présentant comme « W. Jean-Luc Minoungou, travailleur du domaine fiscal » avait réagi pour dénoncer l’implication de responsable de l’administration fiscale qu’il considère comme une collusion. Dans le présent droit de réponse, le Cabinet Pierre Abadie répond à ses critiques.

La « lettre ouverte aux autorités fiscales et à l’opinion publique » prend pour cible le Cabinet Pierre Abadie. Nous regrettons que pour un débat sain et sincère que l’auteur de la lettre ouverte ne se soit pas pour l’instant réellement présenté. Il dit être un « travailleur du domaine de la fiscalité », mais dans ce monde restreint de la fiscalité, nous ne le connaissons pas. Jusqu’à preuve du contraire, cette lettre ouverte serait plutôt une lettre anonyme rédigée par un auteur masqué.

Ce monsieur dit vouloir alerter l’opinion publique sur des « conflits d’intérêts, réels ou apparents, délits d’initiés, collusion, etc.. ».

Quel est le véritable but de cette tirade diffamatoire qui incite à la réprobation, au rejet pour tenter de nuire à l’honorabilité de l’entreprise ?

Pour comprendre la véritable démarche de ce détracteur, il faut comprendre les activités de l’entreprise prise pour cible.
Dans la deuxième partie de notre rédaction, nous répondrons à toutes ses invectives et questions.

I ACTIVITES DU CABINET CIBLE (le Cabinet Pierre Abadie)

C’est le travail et la déontologie de toute une équipe qui est visé par cette lettre ouverte.

Son fondateur mais aussi ses collaborateurs directs, ses experts, partenaires et confrères qui contribuent depuis 17 ans à l’activité de production d’ouvrages, de participation bénévole aux groupes de pression, d’organisation de réunions d’informations gratuites et ouvertes à tous, de formation, de conseil aux entreprises.
La finalité de toutes nos actions, comme nous allons le démontrer par des faits tangibles est le développement d’un secteur privé respectueux des règles communes.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, nous travaillons sur les axes suivants :
1. faire du Burkina Faso le pays le plus documenté d’Afrique
2. faire des recommandations aux pouvoirs publics
3. informer les entreprises sur leurs droits et obligations
4. former les acteurs (fiscalistes, comptables, dirigeants d’entreprises)

A. Faire du Burkina Faso le pays le mieux documenté d’Afrique

L’auteur de la lettre ouverte vise tous ces gens qui ont entre autres choses réalisés une documentation fiscale et juridique de 19 ouvrages en français et en anglais dont vous trouverez la présentation sur www.cabinetpierreabadie.com . Collection d’ouvrages que la sous-région nous envie et qui font que le Burkina Faso est sans compter les remarquables œuvres d’autres auteurs cités ci-dessous en note de bas de page , sans doute le pays le plus documenté d’Afrique dans le domaine des affaires.

Je saisis cette occasion pour remercier tous ceux qui ont permis à ces outils d’exister et d’être mis constamment à jour. Il y a bien sûr mes fidèles collaborateurs mais aussi les experts parmi les meilleurs du pays avec pour seule motivation : la recherche de l’excellence dans leur art et pour l’intérêt général. Ainsi par exemple mes confrères comme l’excellent Adama BITIE du Cabinet FISC CONSULT), ainsi que mes opposants professionnels de l’administration fiscale : Seydou SIMPORE, Moumouni LOUGUE, Martine KOUDA, Mme HENRI, Athanase BALMA et tant d’autres,.. Ces même personnes contre lesquels nous nous battons « becs et ongles » quand nécessaire, y compris jusqu’au tribunal.

Il y a tous ceux qui ont bien voulu superviser notre travail dans les différents Ministères concernés (Ministère du Travail, Environnement,…) pour les ouvrages concernant d’autres sujets que ceux de la fiscalité.

Le Cabinet Pierre Abadie a offert gratuitement ces documents à l’UO, USTA, ENAREF, ENAM, Université Aube Nouvelle (ex ISIG), CERPAMAD, Institut Shalom, etc.., pour leurs étudiants.
Investissement financièrement non rentable réalisé sans subvention et sur financement propre.

L’auteur de la lettre ignore sans doute que maintenant que l’investissement est réalisé pour l’essentiel, le Cabinet Pierre Abadie a offert au Premier Ministère de nationaliser cette œuvre. L’Etat Burkinabè pourrait ainsi présenter sur son site web officiel une documentation complète et à jour au bénéfice des opérateurs économiques et permettre une fois encore au Burkina Faso de se présenter comme un modèle à suivre.

C’est vrai que notre travail qui consiste à publier les textes autrefois éparpillés et rangés de façon dispersée dans des tiroirs, dérange.

C’est vrai que certains sont agacés quand nous publions des commentaires et analyses en français simplifié, qui rendent la règlementation accessible et compréhensible par le plus grand nombre.

Il est exact que nous subissons des critiques quand nous publions des informations avant ceux qui auraient dus le faire.
Qu’ils nous disent pourquoi.

B. Faire des propositions et recommandations aux autorités et décideurs

Nous parlions de l’activité d’édition et d’information, il y a aussi nos activités bénévoles de lobbying faites en notre nom personnel ou pour le compte de syndicats professionnels.

Oui, j’en suis désolé pour l’auteur de la lettre ouverte s’il en est chagriné, mais avant de faire des recommandations, nous sollicitons l’avis des compétences du domaine, y compris si ces experts se trouvent (et c’est souvent le cas) au sein des administrations.
Je remercie tous les honnêtes gens d’où qu’ils viennent qui nous soutiennent dans ces actions dévoreuses de temps mais utiles à l’intérêt général.

L’auteur de cette lettre ouverte développe des idées de bonne gouvernance et interpelle les autorités dans sa lettre. Je suis donc surpris de ne l’avoir jamais croisé lorsque nous dénonçons la mal gouvernance sur les plateaux de télévision, lors des Rencontres Gouvernement - Secteur Privé, lors des réunions du Comité Technique Paritaire, au Club des Hommes d’Affaires, au SCIMPEX, au CNPB, à la Chambre de Commerce, à la Maison de l’Entreprise, à la Commission Nationale de Fiscalité et ailleurs.

C. Informer le public

Notre raison d’être étant le développement d’un secteur privé respectueux des lois et de l’intérêt général, il nous faut informer le public de ses droits et devoirs dans le domaine que nous connaissons.

Pour ce faire nous collaborons avec tous les experts d’où qu’ils viennent (administration ou privé) lorsque nous organisons des réunions gratuites (Club Fiscal du Club des Hommes d’Affaires, SCIMPEX ) ou payantes (formations).
Cela dérange certains que nous mettions dans la même salle, l’administration fiscale et les contribuables pour des débats animés et enrichissants et des échanges d’informations sur les bonnes pratiques.

En effet, de ces rencontres parfois houleuses, il ressort chaque fois une meilleure compréhension des textes et des situations.
C’est vrai que toute cette lumière et ce bruit dérange.

Effectivement nous menons un combat pour que les redressements fiscaux fantaisistes disparaissent et que le civisme fiscal se développe.
Le Cabinet Pierre Abadie est fier de se battre pour que les textes fiscaux ne soient plus considérés comme des pièges tendus aux contribuables.
S’il faut empêcher ces réunions d’information de se tenir il faudra aussi museler la presse qui a le devoir d’informer.

N’en déplaise, je continuerai à solliciter toutes les compétences d’où qu’elles viennent dès lors qu’il s’agit d’assurer la transparence, de transmettre des connaissances pour un impôt juste (et non un impôt cher ou un impôt avec redressements) et participer à une bonne information du publique et au civisme fiscal.

D. Former les fiscalistes, comptables et chefs d’entreprises

La publication d’ouvrages commentés, le lobbying les réunions ne sont pas une solution à tout.

Il faut former les acteurs (fiscalistes, comptables et chefs d’entreprises).
L’auteur de la lettre met en cause nos séminaires où un conseil fiscal et un agent de l’administration forment ensemble les participants aux contrôles fiscaux.
Les participants apprennent à gérer une situation déstabilisante pour eux-mêmes et pour leur entreprise.

Il s’agit d’argent mais aussi de pérennité d’entreprise quand on sait qu’une comptabilité mal organisée conduit souvent à des redressements susceptibles de mettre en cause son existence.

Ils apprennent à se défendre dans le cadre du « débat contradictoire » prévu par le législateur fiscal.

Donc il est bon qu’un membre de l’administration explique aux participants les devoirs du contribuable en même temps qu’un expert privé qui pourra lui aussi insister sur les obligations de l’administration vis-à-vis du contribuable.

A ce propos, il est utile de rappeler que l’administration fiscale et le législateur fiscal sont deux entités différentes et que les explications données par l’administration (doctrine administrative) nous éclairent sur leur façon de considérer un problème mais n’ont pas force de loi,

En définitive, les responsables de l’administration comme les contribuables partagent le même objectif : le respect des règles posées par le législateur fiscal.

Les participants apprennent la manière d’atteindre le ZERO REDRESSEMENT FISCAL par de bonnes pratiques comptables et fiscales.

La méthode du séminaire est la suivante :
1. à partir d’une notification de redressement rendue anonyme, les participants analysent les motifs juridiques de l’administration en étudiant les textes à la source (Codes des impôts)
2. faire dire aux participants « quel est le problème » et « quelle réponse peut donner le contribuable pour soit accepter, soit contester la position de l’Administration fiscale ».
3. Enfin, et c’est le plus important, les participants décrivent les multiples dispositions comptables, ou organisationnelles concrètes qu’ils vont prendre chez eux pour que ce genre d’incident ne se produise jamais dans leur propre entreprise. Ainsi ils se donnent les moyens de rejoindre le groupe des entreprises vérifiées et non redressées.
Les sceptiques pourront voir dans notre salle d’attente ce qu’est une lettre de non redressement (zéro redressement) après un contrôle fiscal sur trois exercices.

II « CONFLIT D’INTERETS, DELIT D’INITIE, COLLUSION, MORALITE, CONFIDENTIALITE »

De façon diffamatoire, l’auteur de la lettre ouverte tente d’associer notre nom à une situation de conflit d’intérêts, à des délits d’initié, à de la collusion, et en qualifiant nos optimisations fiscales d’immorales. Il évoque également la question de la confidentialité.

« CONFLIT D’INTERËT »

Le conflit d’intérêt se produit quand des personnes s’entendent dans l’ombre sur un dossier précis et en cours.

L’auteur de la lettre a très bien compris pourtant que les cas réels traités lors de nos séminaires sont des cas déjà résolus. Il ne s’agit pas de dossiers en cours de traitement.

Enfin, les débats techniques autour de ces cas se vont à voie à haute et en publique.
Par contre il se trompe totalement de cible car exposer les règles au grand jour fait qu’avec notre démarche il n’y a plus de conflit avec l’administration et donc pas de raccourci bizarre géré grâce à des conflits d’intérêt.

C’est d’ailleurs le succès de notre méthode qui inquiète certains adeptes de raccourcis coûteux pour l’Etat, le contribuable mais juteux pour eux-mêmes.

En participant à nos séminaires le risque de conflit d’intérêt est éradiqué ; car l’impôt juste est calculé et payé et les redressements tendent à disparaitre.

« DELIT D’INITIE »

Selon Wikipedia « Le délit d’initié est un délit boursier que commet une personne qui vend ou achète des valeurs mobilières en se basant sur des informations dont ne disposent pas les autres. »

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’acheter des actions de sociétés à la Bourse ici. .
Si l’auteur de cette lettre ouverte veut dire que nous et ceux qui nous écoutent connaissons les règles fiscales et comptables à même d’échapper aux redressements, il a raison.

Si la connaissance et le savoir sont des délits d’initiés, OUI, il y a délit.
Etre bachelier est donc un délit, au sens de ce monsieur.

Oui nous échangeons le jour, la nuit, le week-end avec les responsables de l’administration sur des questions techniques touchant par exemple à des propositions de lois ou à des mises en œuvre de textes incompréhensibles pour la plupart.

« COLLUSION »
Selon le dictionnaire LAROUSSE, une collusion est une « Entente secrète entre deux ou plusieurs personnes pour agir en fraudant les droits d’un tiers, et qui est réprimée par la loi ».

Il n’y a rien de secret ni rien d’illicite dans ce que nous disons à haute voix au cours de nos formations ZERO REDRESSEMENT.

« OPTIMISATION FISCALE LEGALE (MAIS PAS FORCEMENT MORALE) ET L’EVITEMENT VOIR L’EVASION FISCALE »

Est-ce que l’optimisation en question est légale ? Et si elle est légale est-elle morale ?
Nous défendons les contribuables par la connaissance des textes ; notre démarche se caractérise justement par sa légalité.

L’entreprise paye un impôt juste, calculé selon les règles définies par le législateur fiscal (députés).

L’expérience montre que toutes les déductions fiscales étant opérées tous les avantages offerts par le législateur étant exploitées, l’impôt à payer (l’impôt juste) est moindre.

Nous pensons au contraire que travailler à ce que tout le monde paye l’impôt qu’il doit ni plus ni moins et selon les mêmes règles communes n’est pas immoral.
Vous reconnaitrez avec les économistes et beaucoup de fiscalistes honnêtes qu’un impôt optimisé c’est à dire bien calculé et déclaré spontanément vaut mieux que la fraude et des conflits avec l’administration.

« CONFIDENTIALITE »

Ces échanges portent sur des dossiers rendus anonymes (les noms et références sont masqués), donc je ne peux pas comprendre cette volonté de vouloir mettre en avant un problème de confidentialité ici.

« IDENTIFICATION DU RESPONSABLE DE L’ADMINISTRATION FISCALE, PAIEMENT DE SES HONORAIRES ET MANDAT DGI »

Le nom du responsable de l’administration co-animant le séminaire ZERO-REDRESSEMENT figure, avec d’autres experts de l’Administration fiscale, sur la page de remerciements des participants à la rédaction de notre Mémento fiscal, car il a brillamment et de façon totalement désintéressée participé à sa relecture.

J’ai nommé Monsieur Seydou SIMPORE avec qui j’affiche régulièrement mes désaccords sur le plan fiscal et qui a immédiatement accepté de co-animer ce séminaire, sa première motivation étant le débat d’idées.

Ce faisant il a rempli son devoir professionnel et social qui est de transmettre ses connaissances et cela conformément à l’Article 16 alinéa 3 de la loi 13/98/AN du 28 avril 1998 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la fonction publique.

N’en déplaise à ceux qui veulent garder leur savoir pour eux-mêmes et gérer les dossiers par des raccourcis.

Pour le Cabinet Pierre Abadie, ses collaborateurs et partenaires :
Pierre ABADIE
pierre@abadie.bf
Chevalier de l’Ordre du mérite
Auteur d’ouvrages juridiques
Conseil Fiscal
Expert-Comptable

i. Cette position de leader qu’occupe le Burkina Faso est confortée par les excellentes productions de sommités telles que celles du Pr Filiga Michel SAWADOGO, du Pr Seni OUEDRAOGO, du Pr YARO, de Me Salifou DEMBELE, du Pr YOUGBARE, le Cabinet CFA Afrique, FISC CONSULTING que je salue respectueusement ici et d’autres que j’ai oublié de lister ici et à qui je demande pardon pour cela.



Vos commentaires

  • Le 3 avril 2015 à 19:05, par Uncitoyen En réponse à : Fiscalité : Le cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Après le débat des constitutionnalistes, voici le débat des fiscalistes !!!

    Nous attendons la réplique de l’auteur de la lettre ouverte.

  • Le 3 avril 2015 à 20:00, par véritas123 En réponse à : Fiscalité : Le cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Merci pour cet éclairage à l’opinion publique, par contre utiliser Wikipédia comme source d’une définition...

  • Le 3 avril 2015 à 23:00, par Marcus En réponse à : Fiscalité : Le cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Conflit d’intérêt ou pas conflit d’intérêt, tout le monde sait ce qui se passe. Les journalistes, s’ils font vraiment leur boulot, devrait s’intéresser de manière accrue à ce qui se passe au Burkina concernant l’impôt. Les associations de journaliste n’ont qu’à chercher des gens (agents des impôts et entreprises) qui vont leur expliquer vraiment ce qui se passent. Les combines autour de l’impôt foisonnent. S’agissant de ce conseil fiscal soi disant, je laisse à la presse le soin de vérifier l’existence de collusion. Ce pays me fait de la peine car nous n’avons pas encore compris que l’impôt est la voie incontournable de notre dignité et de notre fierté. Les mendicités de nos ministres des fiances ne nous ménera à ren de bon. Les étranger viennent faire ici ce qu’ils ne peuvent pas faire dans leur propre pays. C’est à croire que notre pays est un torchon. Cela m’écoeure chaque jour, de voir que pour une bouchée de pain, le burkinabè est prêt à vendre son pays au premier venu, surtout blanc ou asiatique.

  • Le 4 avril 2015 à 04:58, par Awa Traore En réponse à : Fiscalité : Le cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Felicitations au Cabinet Pierre Abadie pour vos explications et l aide que vous apportez aux entreprises privees pour evitez les redressements fiscaux en les instruisant sur les techniques de la fiscalite ! Bravo et courage dans votre entreprise !

  • Le 4 avril 2015 à 07:40 En réponse à : Fiscalité : Le cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    C’est touj comme sa dans ce pays, le gars veu aider le contribuable à ne plus se faire redresser, or le redressement c’est le mangement sérieux de certains agents qui n’attendent que ca pour vous clouer et prendre leur pourcentage, ce cabinet est l’un des plus connus et dirigé par un étranger ce qui dérange surement, burkinabé au lieu d’être tout le temp jaloux faut aussi travailler pour le dépasser au lieu de toujours jeter les peau de bananes....

  • Le 4 avril 2015 à 09:57, par KATO En réponse à : Fiscalité : Le cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    La seule chose, c’est que les ouvrages sont très chers ; je suis allé à DIACFA trouvé le code du travail traduit en anglais qui coutait 100 000 F.CFA ; Le prix est exhorbitant.
    A part çà il fait du bon boulot car les gens gardent les textes trop éparses et profitent de l’ignorance des textes pour frapper les contribuables.
    Dans ce pays où beaucoup ne sont pas allés loin dans les études l’administration devrait aider et sensibiliser sur les textes afin de permettre leur bonne application. Pierre ABADIE tu es un pionnier !!!

  • Le 4 avril 2015 à 14:06, par Gbè En réponse à : Fiscalité : Le cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    D’accord avec tout ça mais ne nous laissez pas croire que vous faites du bénévolats ! C’est certainement de ce que vous gagnez quelque part que vous "investissez" dans vos publications et autre sinon vous auriez fermé boutique. Donc cessez de nous prendre pour je ne sais quoi ! Ça marche très bien pour vous et vous pouvez même faire mieux !
    Mais au moins vous pensez à laisser quelque chose de vos "bénéfices" ici, nos frères entrepreneurs africains eux ne connaissent pas cela.

    Toutefois vous ne justifiez pas vraiment certaines questions ou plutôt vous voyez le mal dans ce qui n’est qu’une volonté de comprendre. On ne vous reproche pas de vouloir aider le contribuable à mieux comprendre la fiscalité, on voudrait savoir si c’est légal qu’un agent de la fonction publique intervienne, s’il le fait à titre privé ou non, si la contribution qu’il apporte à vos formations n’est pas à l’origine d’un conflit d’intérêt du moment où il appartient au corps légalement mandaté pour contrôler, vérifier les comptes et repérer les indélicats.

    Alors je me demande si dans votre pays d’origine ou dans un Etat plus avancé, cette activité de M. SIMPORE n’est pas réservé à des spécialistes "privés" du droit fiscal et interdite à tout agent de l’administration qui plus est de l’administration fiscale !!!? That is the question....
    Vous pouvez dire que ce qui est illégal en Europe peut ne pas l’être ici, et c’est là qu’intervient la notion d’immoralité tout simplement...Je crois avoir mieux compris l’auteur de la critique, M. Minougou

  • Le 4 avril 2015 à 19:34 En réponse à : Fiscalité : Le cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Peut-on réellement éviter les redressements fiscaux ? Non ! on peut les amoindrir en prenant un certain nombre de précautions. Un responsable des impôts a -t-il le droit d’animer un séminaire payant organisé par un cabinet privé sur des cas réels ? Non ! il a prêté serment de ne pas divulguer les informations dont il a connaissance en raison de sa fonction. Or le cabinet dans son annonce prétend mettre fin au redressement ce qui est impossible et qui pis est, moyennant un séminaire animé par un responsable véreux des impôts ! C’est une tromperie pure et simple ! M. ABADIE est comptable et non fiscaliste. Il fait une compilation de textes du Burkina, du Niger etc. ce qui est louable mais, le fait pour des fins mercantilistes ! le cabinet n’est pas une œuvre caritative comme il veut le faire croire. L’an passé le Ministre des finances a dû le rappeler à l’ordre car il a expliqué la loi de finances avant le Ministre lui-même. Aussi a-t-il induit les contribuables en erreur par rapport à la facture normalisée qui avait été instaurée mais qui ne devait pas entrée en vigueur. Voilà ce que je sais en toute objectivité.

  • Le 4 avril 2015 à 22:57, par xénophobie En réponse à : Fiscalité : Le cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    L’internaute 4 craint que le Cabinet Pierre Abadie soit une cible car dirigé par un étranger. Pour information Pierre Abadie n’est pas un étranger. Il a peut être un teint d’albinos mais il a une Carte d’Identité Burkinabè depuis....Dans cette hypothèse, que chacun se rassure et patiente. C’’est le seul blanc de l’équipe et vu son âge qui avance cette question ne se posera plus bientôt (lol). Rappeler aussi qu’être Burkinabè c’est adopter les lois du pays et contribuer au Burkina Faso. Pourvu que ceux qui voudraient qu’il mette fin à ses activités puissent faire mieux et plus que son cabinet.

  • Le 5 avril 2015 à 12:19, par Pierre ABADIE En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Pour information : 1. L’absence de redressement suite à une vérification fiscale est une réalité. Celui qui en doute peut voir un Avis de non redressement délivré par l’administration dans la salle d’attente du Cabinet Pierre Abadie et d’autres professionnels également 2.Pour être fiscaliste il faut être comptable car le résultat fiscal est le résultat comptable avec quelques ajustements ( voir 4 du Livre de Procédures Fiscales, l’art 18 Code des Impôts, l’art 66 Impôts société,etc..). Pour bien calculer l’impôt il faut être comptable et fiscaliste. 3. Nous n’avons jamais dit que la facture normalisée était opérationnelle, bien au contraire. 4. Nous sommes en démocratie, et il est de l’intérêt du pays que les contribuables soient informés aussi vite que possible pour pouvoir investir. Soyez rassuré qu’aucun Ministre ne rappelle à l’ordre qui que ce soit en la matière. Pierre ABADIE

  • Le 5 avril 2015 à 12:57 En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Au lieu d’étaler l’historique de votre Cabinet comme si vous étiez le grand bienfaiteur du Burkina, vous ferez mieux de repondre à la vraie question de l’auteur de la lettre ouverte. Les autorités fiscales ont-elles mandaté des experts pour participer à vos activités ? On ne peut pas etre à la fois conseil fiscal et fonctionnaire des impôts. Il en va de soit. C’est élémentaire.

  • Le 5 avril 2015 à 13:51, par Aberration En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    "Des activités bénévoles de lobbying" Cette expression n’a aucune espèce de sens. Le français est dur même pour les français d’origine. Le lobbying se définit comme les activités d’un groupe concourant à défendre des intérets. A moins que le lobbying désintéressé soit un nouveau concept inventé par cet illustre bienfaiteur du Burkina. Mais quand on parle de groupes d’influance, de grâce n’associez pas votre grand désintéressement et votre grande bienviellance.

  • Le 6 avril 2015 à 04:54 En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Pierre, je ne comprends pas pourquoi tu as ressenti la nécessité de répondre à un individu volant et non identifié qui ne maîtrise pas vraiment sa plume ni le sujet à part l’intrigue. Tu fais, incontestablement du bon travail dans ce domaine. Ceux qui veulent que tu fasses du bénévolat peuvent s’y mettre. Avant tout le Burkina est leur patrie d’origine... Donc, poursuit sereinement tes activités et laisse "aboyer" certains jaloux, mesquins, mauvais et malsains oiseaux de mauvaise augure. De toutes ces interventions calamiteusement honteuses de ces internautes, aucune n’est pertinente si ce n’est la cupidité et la sournoiserie de leur auteur qui agissent à visage masqué pour d’ailleurs mieux caractériser leur sournoiserie. Si leurs arguments étaient sérieux, ils auraient agi à visage découvert comme je le fais à l’instant. Et pourtant j’avais juré à ma famille et à mes amis que je n’interviendrai plus sur le net jusqu’à la fin de la transition.
    Mais là, c’est vraiment exceptionnel et pédagogique. Rien de politique. Bonjour de la France où le beau temps fait sa timide entrée sur Nancy avec quelques rayons de soleil. Paul KÉRÉ, Avocat au Barreau de Nancy, France.

  • Le 6 avril 2015 à 10:24, par FORGERON En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Bonjour,

    Je ne connais rien de la fiscalité mais j’aimerais quand même intervenir.
    Au lieu que le peuple critique ce Cabinet que je ne connais pas ,il serait mieux que le ministère de l’économie et des finances(surtout les impôts publie tous les documents concernant la fiscalité : IUTS, les EXO sur les rubriques salariales, les TVA ,etc..et dans les meilleurs délais après leur adoption). En matière de fiscalité on ne doit pas parler de monde restreint comme le dit le Cabinet Pierre Abadie. C’est insultant, les impôts doivent offrir gratuitement les documents concernant les impôts à chaque entreprise lors du payement des impôts(et chaque année quand il y a un changement de loi). Si cela n’est pas fait, logiquement, les impôts ne doivent pas redresser une entreprise qui n’aurait pas payer les taxes par ignorance de la loi.

    Cordialement,

  • Le 6 avril 2015 à 14:05, par Féli En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Si j’ai bien compris, au fond c’est la participation de ce "responsable" à ce séminaire qui dérange ? Ou bien c’est l’activité même du Cabinet qui dérange ?
    Alors l’une dans l’autre, que M.MINOUGOU se plaint à qui de droit ou devant les instances compétentes en la matière, au lieu de perdre son temps avec une soit disant "lettre ouverte".

    Une chose est sûre : avec ou sans ce "responsable" de l’administration, le Cabinet Pierre ABADIE sera toujours efficace parce que tout simplement son secret de réussite, c’est le dure travail. Ce n’est pas parce que cette personne prend part à ce séminaire que ça changera l’objectif visé. Des séminaires du Cabinet se font sans cette personne et les résultats sont bien là !

    Alors arrêté de divertir les gens au lieu de contribuer concrètement à l’avancement du pays. En tant que "travailleur du domaine fiscal" j’aimerai savoir votre contribution réelle et concrète (lucrative ou pas) dans ce domaine ?

  • Le 6 avril 2015 à 22:35 En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Le burkinabè est mesquin, jaloux et méchant. Le Pr Bado a tout dit. Un citoyen.

  • Le 7 avril 2015 à 02:10, par Genius - un novice en fiscalite En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Mes amis forumistes et Monsieur Abadi, Jai bien relu la lettre ouverte de M. Minougou et je pense que vous vous etes un peu perdu en explication quand bien meme M Minougou en réalité attirait l’attention de nos gouvernes sur l’opportunite et la pertinence de la presence d’un agent des impots a votre seminaire. Bref je ne m’y connais pas véritablement en fiscalité donc il serait prétentieux de ma part de porter un regard critique sur le sujet. Mais en décortiquant la lettre ouverte et votre réponse. Il est evident qu’on sent le malaise que cela provoque a votre niveau. Je ne saurai douter de votre probité. Mais je ne pense pas que vous etes un bénévole au Burkina. Vous y etes parce que vous y trouver votre compte. Mais il est cas mm étonnant que dans TOUT le burkina vous soyez celui qui publie des informations sur nos impots et sur notre fiscalite ??? Cela m’intrigue et m’interpelle. Et je pense que par désir de pouvoir faire autant et aussi bien que vous en matière de fiscalité et vu que vous etes soucieux de partager bénévolement votre savoir NOUS VOULONS SAVOIR, nous voulons tous savoir.
    - Est-il vrai que vous le Ministere vous a rappeler a l’ordre ?
    - Aussi parlant éthique, est il normale que la structure(ou ses agents) qui audit ces entreprises soit les meme qui encadrent et informent a faire des redressements ? Y a t il pas conflits d’intérêt a vos yeux honnêtement ???
    A lire les propos des uns et des autres je peux dire que vous avez bcp de détracteurs comme des partisans également. Mais nous qui ne vous connaissons pas(comme moi) on veut comprendre et savoir. Donc depassons le débat de nous sommes jaloux. Pourquoi nous au Burkina quand quelqu’un attire l’attention ou veut comprendre quelque chose est taxe de jalousie. M Kere s’il vous plait reparter dans votre mutisme et laisser nous les forumistes nous rouler dans la farine a notre guise. Un intellectuel c’est aussi qui ne s’offusque pas qu’on lui demande des explications sans pour autant être jaloux ou belliqueux(je ne connais pas M Abadi donc comment pourrais je être jaloux de lui ??). Allons seulement et tentons de faire les choses différemment en MIEUX pour le bien être de tous. Si la majorité des gens commencent a être honnête dans leur activites quotidienne en évitant les raccourcis et les excuses bidons de jalousies et de mechancete on se poserait moins la question a savoir qui est honnête et qui ne l’est pas. Bien a vous Messieurs.

  • Le 7 avril 2015 à 08:59, par Pierre ABADIE En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Monsieur le Commentateur 17, vos 2 questions sont respectables mais les réponses ont été données dans mon courrier et en commentaires. Donc s’agissant de répétition, je fais court. 1. Aucun ministre ne nous a jamais "rappelé à l’ordre" S’il l’avait fait il aurait enfreint la Constitution. 2. Seydou SIMPORE (le Responsable qui co-anime nos séminaires) ne fait pas d’audit d’entreprises (vérifications fiscales), donc pas de conflit d’intérêt. S’il y avait conflit d’intérêt, sa hiérarchie le saurait puisque nous agissons au grand jour et à visage découvert. Si un jour le problème se posait, il en ferait sans doute part à sa hiérarchie.

  • Le 9 avril 2015 à 18:01 En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    @Paul KÉRÉ, Coursier d’Avocat au Barreau de Nancy, France...qui dit « Et pourtant j’avais juré à ma famille et à mes amis que je n’interviendrai plus sur le net jusqu’à la fin de la transition. »
    Tant mieux pour nous alors (remarquez qu’à chacune de vos sorties hasardeuses vous agaciez tellement à tel point que les débats allaient dans tous les sens donc c’était vraiment la meilleure solution de vous cacher..bref) et puis d’ailleurs qu’est ce qu’on s’en fou sinon qu’on ne s’en était même pas rendu compte de votre absence !!

    et pourtant vous vous mettez au même niveau que ceux que vous dénigrez en descendant encore plus bas qu’eux ...peut être y trouverez vous du pétrole..en tout cas faites nous le savoir !!

  • Le 15 avril 2015 à 10:12, par ADAMA En réponse à : Fiscalité : Le Cabinet Pierre Abadie répond à W. Jean-luc Minoungou

    Hé ! les gars arrêter de porter des ragots sur des gens qui sont de bonne volonté à accompagner les entreprises burkinabé, si les impôts étaient prêt a former et a sensibiliser les entreprises pensez vous que Monsieur ABADIE allait perdre son temps à organiser une formation sur les redressements fiscaux ? Pour moi il est possible qu’il ai zéro redressement après un contrôle fiscal j’en ai déjà vu et pour moi ce n’est qu’un début car à force d’apprendre on y arrivera ! celui qui ne croit qu’il se rend au cabinet pierre abadie dans leur sale d’accueil.
    Qu’est ce qui dérange les uns et les autres que Mr SIMPORE agent des impôts ait la volonté d’accompagner le cabinet pour le séminaire ? Nous entreprise qui avons assisté a ce séminaire nous avions été satisfaite, "du regret au absents".
    Bravo à Monsieur ABADIE et à ses multiple collaborateurs !!!!!!!!!
    Laisse parler les gens qui sont de nature jaloux des autres et pas du tout capable de faire comme vous.