Thèmes

amis annonce art article bande belle blog bonne cadre chez création de

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· André (875)
· L'humanité (853)
· Peintures (489)
· Culture (564)
· Absurdité (184)
· Décès (207)
· Jean Luc Melenchon (416)
· Le parti communiste (436)
· CGT (426)
· Actions Militantes (279)

Rechercher
Derniers commentaires

roger parfaite un ancien directeur de socomex s.a.r.l lamentin 97232 et socodis s.a.r.l les mangles acajou la
Par LA GALLERIA MA VIL, le 18.04.2024

roger parfaite un ancien directeur de socomex s.a.r.l lamentin 97232 et socodis s.a.r.l les mangles acajou la
Par LA GALLERIA MA VIL, le 18.04.2024

roger parfaite un ancien directeur de socomex s.a.r.l lamentin 97232 et socodis s.a.r.l les mangles acajou la
Par LA GALLERIA MA VIL, le 18.04.2024

roger parfaite un ancien directeur de socomex s.a.r.l lamentin 97232 et socodis s.a.r.l les mangles acajou la
Par LA GALLERIA MA VIL, le 18.04.2024

roger parfaite un ancien directeur de socomex s.a.r.l lamentin 97232 et socodis s.a.r.l les mangles acajou la
Par LA GALLERIA MA VIL, le 18.04.2024

Voir plus

Articles les plus lus

· la une de l'humanité
· P.Martinez : M. le premier ministre, votre texte est illégal
· la une du canard enchainé du 22 août 2012
· L’éveil d’une conscience noire samplée dans les années 1980
· Objet : Sondage / Urgent.

· Europe sociale: faut-il y croire ?
· ORIGINE DE LA BURQA .......A FAIRE CONNAITRE !!!!
· Non à tout hommage officiel au général Bigeard
· La Banque centrale européenne bloquée par les Indignés
· Liste des manifestations 11 septembre 2021
· Quand Laurence Parisot nous joue « Martine à la ferme »
· La maire d’Aix-en-Provence renvoyée en correctionnelle
· Québec : Tous nus dans la rue! contre les frais de scolarité
· Dans 1précédente affaire à Drancy, volonté claire d’humilier
· Nous, femmes politiques françaises,

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "andrenicolas" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 23.04.2024
37020 articles


Algérie. Le berbère devient langue officielle

Publié le 07/01/2016 à 21:20 par andrenicolas Tags : image vie bonne photo femme histoire 2010 texte femmes news pouvoir
Algérie. Le berbère devient langue officielle
Algérie. Le berbère devient langue officielle
Hassane Zerrouky
Jeudi, 7 Janvier, 2016
L'Humanité

Le symbole berbère Amazigh sur une place d’un village de Kabylie.
Photo : Lahcène Abib
Si la révision constitutionnelle qui sera soumise au Parlement en février prochain comporte des avancées, notamment en matière de liberté de la presse et de limitation à deux des mandats présidentiels, elle reste vague sur de nombreuses questions, par exemple sur le statut de la femme.

«Le compte n’y est pas. » C’est par cette boutade qu’un opposant algérien a réagi en prenant connaissance du projet de révision constitutionnelle rendu public lundi. « Quatre ans après les révoltes du printemps arabe et trois ans après le discours du président Bouteflika, on s’attendait à mieux », confie-t-il. Le pouvoir algérien, qui a eu tout le temps nécessaire pour prendre la mesure de l’impact des protestations sociales et politiques ayant touché les pays arabes et maghrébins – l’Algérie avait été quelque peu secouée dès décembre 2010, en même temps que la Tunisie mais pas pour les mêmes raisons (voir l’Humanité de janvier-février 2012) –, a répondu par le strict minimum aux revendications de l’opposition algérienne. Celle-ci, ou du moins une bonne partie, souhaitait des réformes politiques qui débouchent sur une transition politique préparant l’après-Bouteflika.

La liberté de la presse pourrait être inscrite dans la Constitution

Le projet de révision constitutionnelle ne comporte en fait que deux nouveautés : la limitation à deux mandats présidentiels et l’officialisation de la langue berbère, le tamazigh. Celui-ci est élevé au statut de langue officielle au même titre que l’arabe, alors que jusque-là il n’était que « langue nationale ». Cette proposition « consacre enfin le combat de plusieurs générations », a estimé hier le parti RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie). « Il reste, cependant, à faire de cette avancée une pratique effective qui replace la dimension amazighe, langue, culture et histoire dans la vie publique », a ajouté sur sa page Facebook Mohsen Belabbes, le secrétaire général du RCD. C’est « l’aboutissement d’un combat qui a commencé depuis 1948 », a assuré Nordine Aït Hamouda (RCD). Ainsi, en mettant fin à un déni identitaire, l’Algérie renoue avec une identité que les régimes qui se sont succédé depuis 1962 ont vainement tenté de nier. Chacun a encore en mémoire ces terribles propos prononcés à trois reprises en 1963 par le premier président algérien, Ahmed Ben Bella, pourtant lui-même d’origine berbère (il était de parents originaires du Rif berbère marocain) : « Nous sommes arabes ! » Ou ceux prononcés par Abdelaziz Bouteflika en 1999 assurant que le berbère ne sera jamais reconnu comme langue officielle ! Le pouvoir algérien escompte ainsi priver ceux qui, selon lui, instrumentalisent la revendication de l’identité berbère à des fins politiques.

La liberté de la presse est pour la première fois constitutionnalisée. Elle n’est restreinte par « aucune forme de censure préalable », précise le texte, sauf si elle porte atteinte « à la dignité, aux libertés et aux droits d’autrui ». Mieux, « le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté » comme c’est le cas aujourd’hui, où des journalistes peuvent être embastillés. Autre disposition, le droit de manifester publiquement – sauf à Alger où il reste soumis à autorisation préfectorale – est également consacré constitutionnellement. Enfin, l’institution d’un mécanisme indépendant de surveillance des élections et l’élargissement du rôle de l’opposition parlementaire constituent de légères avancées par rapport à ce qui existait.

L’opposition politique n’a pas tout à fait tort quand elle pointe le fait que ce projet a été élaboré dans une totale opacité et qu’il sera soumis courant février pour adoption par un Parlement où les partis au pouvoir – le FLN et le RND (Rassemblement national démocratique) – disposent de la majorité absolue, et ce après un simulacre de consultations. S’agissant des femmes, hormis des généralités sur l’égalité et la parité entre les femmes et les hommes, ce projet de révision constitutionnelle reste muet sur la question de l’héritage, du divorce ou de la polygamie. Pour ne pas fâcher les islamistes ? Sans doute.

Le maire d’Aubervilliers démissionne

Publié le 07/01/2016 à 20:55 par andrenicolas Tags : image monde photo news pcf front de gauche
Le maire d’Aubervilliers démissionne
Le maire d’Aubervilliers démissionne
Julia Hamlaoui
Jeudi, 7 Janvier, 2016
L'Humanité

Photo Jacques Demarthon / AFP
Pascal Beaudet (PCF) présentera aujourd’hui sa démission 
au préfet du département pour des raisons de santé.

Le maire communiste d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) présentera aujourd’hui au préfet du département sa démission, qui avait été annoncée en bureau municipal en début de semaine. Ce sont des raisons de santé qui ont poussé Pascal Beaudet à prendre cette décision dont il s’est expliqué, hier, dans un communiqué : « Être maire, c’est être disponible 24 heures sur 24, au maximum de ses possibilités. Compte tenu de l’attachement que j’ai à cette fonction retrouvée en mars 2014 et de l’idée que je me fais du niveau d’engagement personnel et collectif que cette fonction requiert, je ne conçois pas du tout l’exercice de mon mandat de maire en pointillé ».

L’édile de la commune de près de 80 000 habitants avait été élu à cette fonction pour la première fois en 2003, succédant à Jack Ralite. En 2008, les élections municipales avaient été remportées par le PS avant que les électeurs ne fassent à nouveau le choix du Front de gauche conduit par Pascal Beaudet lors du dernier scrutin, en mars 2014.

La démission de ce dernier sera effective à partir du 21 janvier, date du prochain conseil municipal. Pascal Beaudet a annoncé hier qu’il proposerait à cette occasion à l’instance locale « de pourvoir à (son) remplacement en élisant (sa) première adjointe, Mériem Derkaoui ». Pour sa part, Pascal Beaudet entend rester « engagé au service d’Aubervilliers et de ses habitants ». Redevenu conseiller municipal, il continuera, explique-t-il, à se consacrer à ses autres mandats de conseiller départemental, territorial et métropolitain au sein du « Grand Paris qui se met actuellement en place ». Avant de quitter sa fonction, il présentera samedi 16 janvier ses vœux à la population albertivillarienne, « l’occasion de saluer une fois encore toutes celles et tous ceux qui font de cette ville populaire une ville solidaire et ouverte au monde ».

Le festival d’Angoulême porte la barbe

Publié le 07/01/2016 à 20:32 par andrenicolas Tags : image france photo femme femmes message soi news bande anniversaire artiste affiche
Le festival d’Angoulême porte la barbe
Le festival d’Angoulême porte la barbe
Muriel Steinmetz
Jeudi, 7 Janvier, 2016
L'Humanité

Affiche du « Collectif des créatrice de bande dessinée contre le sexisme ».
Photo : Julie Maroh
La sélection pour le grand prix de la bande dessinée ne prévoyait aucune artiste femme. 
Après l’indignation suscitée, la direction du festival fait volte-face et ajoute des dessinatrices à sa liste.

Pas une femme n’était présente sur la liste des trente artistes de la bande dessinée nommés pour le grand prix du festival d’Angoulême 2016 (28-31 janvier). La levée de boucliers a été immédiate. Le Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme a appelé au boycott du vote. « Nous nous élevons contre cette discrimination évidente, cette négation totale de notre représentativité dans un médium qui compte de plus en plus de femmes. » Ce collectif, lancé en septembre 2005 dans le but initial de réfuter le cliché selon lequel les BD créées par des femmes constitueraient un genre dit « féminin », compte aujourd’hui plus de cent quarante dessinatrices rassemblées derrière la bannière « BD Égalité ». En quarante-deux ans, une seule femme a été présente dans le palmarès des grands prix : Florence Cestac en 2000 ; Claire Bretécher ayant reçu le prix du « dixième anniversaire » en 1983. Pourtant, « les femmes sont présentes depuis fort longtemps dans la bande dessinée, dit Joanna Schiffer, l’une des chevilles ouvrières du collectif, mais le problème est qu’elles n’arrivent jamais au finish, on ne mise pas sur elles. La bande dessinée n’échappe pas à l’entre-soi qui règne dans les milieux artistiques et culturels où les hommes s’élisent entre eux ». Cette sélection est d’autant plus incongrue que l’année 2015 a vu « la parution d’excellents albums signés par des femmes », comme le rappelle Chantal Montellier, de l’association Artemisia. Face à ce sexisme administratif, au moins sept auteurs sélectionnés ont demandé – par l’entremise de leur éditeur ou via les réseaux sociaux – à ce que leur nom soit retiré de cette liste. Parmi eux, Riad Sattouf (l’Arabe du futur 2, Allary Éditions, 2015) exprime sa « gêne » en ces termes sur Facebook : « Il y a beaucoup de grandes artistes qui mériteraient d’y être. Je préfère donc céder ma place, par exemple à Rumiko Takahashi, Julie Doucet, Anouk Ricard, Marjane Satrapi, Catherine Meurisse… » L’auteur américain Daniel Clowes refuse, quant à lui, de voir « son nom pris en considération pour ce qui s’avère être un “prix” vide de sens ». Il ajoute : « Quelle débâcle embarrassante et ridicule. » D’autres parmi les auteurs sélectionnés les ont rejoints dans la protestation, dont l’Américain Charles Burns, mais aussi Étienne Davodeau et Joann Sfar, qui a tenu à souligner sur Facebook qu’une sélection 100 % masculine « enverrait un message désastreux à une profession qui de toutes parts se féminise ». Invitée hier du « 7/9 » de France Inter consacré à Charlie Hebdo, Coco a fait part de son indignation. Face à la critique, la direction a annoncé hier en toute fin de journée qu’elle allait ajouter des femmes à sa sélection initiale, sans préciser le nombre d’ajouts ni les auteures concernées.

L’Iran accuse l’aviation saoudienne d’avoir bombardé

Publié le 07/01/2016 à 19:28 par andrenicolas Tags : image photo news pcf front de gauche
L’Iran accuse l’aviation saoudienne d’avoir bombardé
L’Iran accuse l’aviation saoudienne d’avoir bombardé son ambassade au Yémen
Jeudi, 7 Janvier, 2016
Humanite.fr

Reuters
L’Iran a accusé ce jeudi l'aviation saoudienne d'avoir bombardé son ambassade au Yémen. En conséquence, Téhéran a interdit l'entrée de tous les produits saoudiens.

Selon Téhéran, le bombardement de son ambassade au Yémen est "une action délibérée de l'Arabie saoudite" et viole "les conventions internationales pour protéger les missions diplomatiques (...)"."Le gouvernement saoudien est responsable des dégâts causés et de la situation des membres du personnel qui ont été blessés", a accusé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hossein Jaber Ansari, cité par la télévision d'État.

C’est que l'Arabie est à la tête d'une coalition sunnite qui intervient au Yémen en soutien au président Mansour Abd Rabbo Mansour Hadi contre des rebelles chiites, eux soutenus par l'Iran. Ryad vient de reprendre les bombardements contre les rebelles après un cessez-le-feu et l’ambassade d’Iran aurait été endommagée.
"La République islamique d'Iran se réserve le droit de défendre ses droits dans cette affaire", a  ajouté le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. Téhéran a dans le même temps annoncé l'interdiction de l'entrée de tous les produits saoudiens ou en transit depuis l'Arabie saoudite. L'interdiction du petit pèlerinage de La Mecque (omra), auquel se rendaient d'habitude quelque 500.00 pèlerins iraniens et parfois jusqu'à 850.000, est également "maintenue jusqu'à nouvel ordre".

Sur le plan économique, l'interdiction des importations saoudiennes ou ayant transité par l'Arabie saoudite pourrait avoir un impact de plusieurs millions d'euros. Les importations en Iran en provenance d'Arabie saoudite se sont élevées à 40 millions de dollars (36,8 millions d'euros) au cours des huit premiers mois de l'année iranienne (qui a débuté le 20 mars), selon des chiffres officiels contre 132 millions de dollars d'exportations (121 millions d'euros). Les pèlerins iraniens dépensaient eux entre un et deux milliards de dollars (920 millions et 1,84 milliards d'euros) en Arabie saoudite et leur absence pourrait constituer une perte financière pour Ryad.
Les tensions entre Téhéran et Ryad affectent aussi les cours du pétrole. Le WTI, le pétrole échangé à New York, a atteint jeudi son niveau le plus bas en douze ans (32,10 dollars).

Goutte d’or: un homme abattu par la police ....

Publié le 07/01/2016 à 18:00 par andrenicolas Tags : image homme photo internet news voiture pouvoir
Goutte d’or: un homme abattu par la police ....
Goutte d’or: un homme abattu par la police dans un climat de forte tension
Jeudi, 7 Janvier, 2016
Humanite.fr

AFP
Un homme aurait tenté jeudi matin d'entrer avec un couteau dans le commissariat parisien de la Goutte d’or, dans le 18ème arrondissement. Vêtu d’une fausse ceinture d’explosif, il aurait crié «Allahou Akbar», avant d'être tué par les policiers. Ceux-ci sont en état d’alerte, un an jour pour jour après l'attentat contre Charlie Hebdo.

"Un homme a tenté jeudi matin d'agresser un policier à l'accueil du commissariat avant d'être atteint par des tirs de riposte des policiers", a expliqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. Il aurait crié «Allahou Akbar», en brandissant un large couteau, ou un hachoir.
"Les démineurs sont sur place et travaillent à la sécurisation des lieux", a ajouté le ministère, car l’homme était également porteur d'un gilet explosif factice. L'homme portait sous son manteau une pochette scotchée d'où sortait un fil, mais ce n’était pas un explosif. Un robot de déminage a permis de s'en assurer.

Les policiers ont dans un premier temps ordonné aux passants de se réfugier dans les magasins, les rideaux de fer ont été baissés de la rue de la Goutte d’Or, dans le 18ème arrondissement au Nord de Paris. La circulation était interrompue sur le boulevard Barbès, de nombreuses ambulances et véhicules de police se trouvaient sur les lieux.
Les élèves d'une école maternelle et d'une école primaire situées dans la rue ont été "confinés" dans leur établissement "par mesure de précaution", a indiqué l'académie de Paris.
Cet incident intervient alors que les forces de l’ordre étaient en état d’alerte, un an jour pour jour après l’attentat contre Charlie Hebdo, alors que François Hollande présentait ses voeux aux forces de sécurité, à la préfecture de police de Paris. Dans son discours, le président a rappelé que toute agression d'un policier, d'un gendarme ou d'un sapeur-pompier n'était "pas seulement" un acte de délinquance mais une "atteinte à la République".

Al-Qaïda et le groupe Etat islamique exhortent, à longueur d'articles ou de vidéos sur internet, leurs recrues et leurs volontaires à passer à l'action sans attendre, sans ordres précis, fournissant les listes de cibles, au premier rang desquelles figurent systématiquement les militaires et policiers occidentaux, suivis des hommes politiques et des lieux de pouvoir symboliques. Contre elles, tout est bon, avait rappelé le porte-parole du groupe Etat islamique, Abou Mohammed al-Adnani: leur tirer dessus à l'arme de guerre ou de chasse, les poignarder, poser des bombes artisanales, répandre du poison, utiliser voiture ou camion comme arme.

DepuisCharlie la République a vécu le meilleur comme le pire

Publié le 07/01/2016 à 17:23 par andrenicolas Tags : image news pcf front de gauche pouvoir
DepuisCharlie la République a vécu le meilleur comme le pire
Depuis Charlie, la République a vécu le meilleur comme le pire
Sébastien Crépel
Jeudi, 7 Janvier, 2016
 
L’année 2015 a été marquée contradictoirement par la réappropriation par les citoyens des symboles de la République pour défendre la liberté, et la dérive sécuritaire du pouvoir menée en son nom, avec le projet de constitutionnaliser l’état d’urgence et la déchéance de nationalité.

La CGT et la CNT continuent de mettre la pression...

Publié le 07/01/2016 à 14:07 par andrenicolas Tags : image photo travail png news pcf
La CGT et la CNT continuent de mettre la pression...
OMS Nettoyage. La CGT et la CNT continuent de mettre la pression sur Paris Habitat
Jeudi, 7 Janvier, 2016
L'Humanité

Photo : CGT
En 2016, la quarantaine de salariés de l’entreprise de nettoyage OMS ne lâchent pas l’affaire.

En 2016, la quarantaine de salariés de l’entreprise de nettoyage OMS ne lâchent pas l’affaire. En grève depuis le 21 septembre, soutenus par les syndicats CGT hôtels de prestige (HPE) et la CNT, ils continuent de ferrailler contre une direction sourde aux revendications de paiement à date fixe, de fourniture de vêtements professionnels, de respect du Code du travail. Après un réveillon solidaire devant la mairie du 19e, hier, à l’occasion des vœux du Nouvel An d’Anne Hidalgo aux conseillers de Paris, une douzaine de grévistes et de soutiens ont distribué la lettre ouverte adressée à Roger Madec, président de Paris Habitat, pour dénoncer l’attentisme face au sous-traitant OMS. Pour les syndicats, Paris Habitat est « directement impliqué », notamment pour « son absence de vigilance concernant des faits de travail dissimulé » et de délit de marchandage. Les syndicats appellent à amplifier les actions, la prochaine est prévue le 13 janvier. C. R.

Les cheminots belges sont en grève pour défendre l’emploi

Publié le 07/01/2016 à 11:18 par andrenicolas Tags : image photo news pcf front de gauche
Les cheminots belges sont en grève pour défendre l’emploi
Les cheminots belges sont en grève pour défendre l’emploi
Jeudi, 7 Janvier, 2016
L'Humanité

Photo : Geert Vanden Wijngaert/AP
La circulation des trains Thalys sera encore fortement perturbée aujourd’hui, à la suite d’un appel à la grève lancé par les syndicats de cheminots belges francophones

La circulation des trains Thalys sera encore fortement perturbée aujourd’hui, à la suite d’un appel à la grève lancé par les syndicats de cheminots belges francophones qui a débuté mardi soir pour 48 heures. Les deux principaux syndicats du pays, la centrale chrétienne CSC et le syndicat socialiste FGTB, réclament le maintien d’un nombre minimal d’agents, alors que 30 % des cheminots arriveront à l’âge de la retraite d’ici à 2019. Ils contestent également un plan d’augmentation de la productivité décidé par le gouvernement, progressivement mis en œuvre depuis le 1er janvier. En début de semaine, la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant, avait déclaré, à la télévision RTBF, qu’elle ne renoncerait pas à « la mise en œuvre de la vision stratégique » pour le rail. De leurs côtés, les cheminots flamands ont levé leur préavis à la suite de la promesse du gouvernement de nommer un médiateur. C. M.

Je veux croire que nous sommes + nombreux que les cons

Publié le 07/01/2016 à 11:12 par andrenicolas Tags : image moi monde enfants photo société histoire heureux news livres
Je veux croire que nous sommes + nombreux que les cons
Chloé Verlhac : « Je veux croire que nous sommes plus nombreux que les cons »
Entretien réalisé par 
Caroline Constant
Jeudi, 7 Janvier, 2016
L'Humanité

Chloé Verlhac lors des obsèques de son mari Tignous, le 15 janvier 2015.
Photo : AFP
Chloé Verlhac raconte le choc, tous les jours renouvelé, de l’absence de son Tignous de mari, assassiné au siège de Charlie Hebdo il y a un an, 
le 7 janvier 2015. Elle milite pour que son œuvre et ses convictions perdurent au quotidien dans les consciences.

Comment appréhendez-vous le 7 janvier ?

Chloé Verlhac Depuis le 7 janvier 2015, nous ne vivons que des « premières fois », sans Tignous. Nous sommes fatigués, parce que l’année a été épuisante. Mais surtout parce qu’une espèce de réalité prend forme : son absence devient lourde et douloureuse. Mais je suis une combattante. Au sens noble. Tignous, c’était le mec le plus pacifiste du monde, un mec très doux, très tendre, fort et rassurant. C’était presque moi qui le défendais. Je continue à le protéger comme je l’ai toujours fait. Je vais continuer à éditer ses livres. On me dit : « L’élan du mois de janvier dernier s’essoufle. » Moi, je n’y crois pas. Mais ­désormais, nous sommes tous concentrés sur une autre question : « Et maintenant ? On doit continuer, mais comment ? » C’est pour cette raison que je pars, loin, en janvier. Pour reprendre des forces. Et pour répondre à la question « Comment ? ». Tignous voulait que nous soyons heureux. Avant c’était une option, maintenant c’est un devoir.

Cette question prend d’autant plus de force, que le 6 décembre, vous avez été refoulée d’une séance de dédicaces sur un marché de Noël, à Sancerre…

Chloé Verlhac Le libraire qui m’invitait avait un stand sur le marché de Noël, organisé par une association de parents d’élèves de trois communes. Ma venue mettait en danger les enfants sur le marché de Noël, selon eux. Et ils m’ont dit, en plus : « Vous savez, en janvier, nous avons tous défilé. » Mais en janvier, ce sont des juifs et des journalistes qui ont été assassinés, ils n’étaient pas concernés directement. Le 13 novembre, un enfant de Sancerre (Cher) a été tué. Tout d’un coup, ils sont touchés. Avec cette idée que peut-être, s’ils se taisent et sont bien sages, il ne leur ­arrivera rien. Cela rappelle des temps funestes…

Alors que vous dédicacez régulièrement dans de grandes villes, où le brassage culturel est une réalité : Montreuil, Toulouse…

Chloé Verlhac Exactement ! À Sancerre, ce n’est pas le cas. Ce sont des terres qui votent Front national, dans des pourcentages assez élevés. Et des gens qui ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas. Le début de la haine est là. C’est une manière très dangereuse de penser le monde et la société.

Ces personnes ont défilé en janvier. Mais quand il s’agit de présenter les œuvres de Tignous, et votre liberté ­d’expression et de circulation, ils coincent ?

Chloé Verlhac Ils n’ont même pas dû se poser la question en ces termes. Pour eux, je représentais un danger. Ce qui est absurde dans cette histoire, c’est que nous sommes dans un moment où le gouvernement affirme : « N’ayez pas peur, continuez à sortir, à vivre. » Et la préfète du Cher déclare : « Non, il vaudrait mieux repousser la venue de Chloé Verlhac. » Elle va ainsi à l’encontre du gouvernement qu’elle est censée représenter. Ce sont ces petits renoncements individuels qui fabriquent un grand renoncement collectif. Cela me renvoie à ce que disait Tignous : « Si on a peur, ils ont gagné, donc on n’a pas peur. »

Mais la séance de dédicaces, dans la cave d’un vigneron, a eu un succès et un écho considérables …

Chloé VerlhacLes gens sont magnifiques. Certaines personnes ont fait 600 kilomètres pour me voir, et deux heures de queue. Nous n’avions même plus de livres ! Et qu’on ait peur ou pas, la question ne se pose pas. On doit, on leur doit de défendre ces valeurs-là. Et je veux continuer à croire que nous sommes encore plus nombreux que les cons.

Vous disiez, voici quelques semaines, que faire vivre l’œuvre de Tignous vous permettait de rester debout. C’est aussi un moyen de garder vivante la mémoire de leur père pour vos enfants ?

Chloé VerlhacLes enfants sont très heureux. Notre seule revanche, c’est que le dessinateur et le mec formidable qu’était Tignous continue à exister. Ses dessins sont nécessaires, ils sont encore d’actualité pour un bon ­moment. Je veux graver cette petite part d’éternité que je peux lui offrir.

Festival de BD d'Angoulême : une sélection qui fait"mâle"

Publié le 07/01/2016 à 09:45 par andrenicolas Tags : image blog france photo société femme travail histoire femmes art fleur news bande dessin solidarité
Festival de BD d'Angoulême : une sélection qui fait"mâle"
Festival de BD d'Angoulême : une sélection qui fait"mâle"
P. H. avec agences
Mercredi, 6 Janvier, 2016
Humanite.fr

Dessin de Loïc Sécheresse via Twitter (@loicsecheresse)
30 auteurs sélectionnés pour le Grand Prix du prochain Festival international de la bande dessinée (FIBD) d'Angoulême, 30 hommes, aucune femme... Pour protester, plusieurs auteurs ont annoncé qu'ils laissaient leur place sur cette liste. Face à la polémique, la direction du Festival rajoutent des femmes dans sa sélection.

"J'ai découvert que j'étais dans la liste des nominés au grand prix du festival d'Angoulême de cette année. Cela m'a fait très plaisir ! Mais, il se trouve que cette liste ne comprend que des hommes. Cela me gêne, car il y a beaucoup de grandes artistes qui mériteraient d'y être", écrit Riad Sattouf son son compte Facebook, "je préfère donc céder ma place à, par exemple, Rumiko Takahashi, Julie Doucet, Anouk Ricard, Marjane Satrapi, Catherine Meurisse", ajoute le dessinateur qui avait remporté l'an dernier le Fauve d'Or (Prix du meilleur album) du Festival d'Angoulême pour Arabe du futur. Plusieurs des auteurs nominés, Joann Sfar, Etienne Davodeau, Milo Manara mais aussi les Américains Daniel Clowes et Charles Burns ont cependant demandé, par solidarité avec leurs collègues femmes, que leur nom soit retiré de la liste.

Un appel au boycott du Festival a été lancé par un collectif d'auteures et le mot-clé #WomenDoBD a fait son apparition sur Twitter pour vanter la qualité du travail des femmes en bande dessinée.

Bizarre, en regardant mes BD, j'y trouve environ 40% de #WomenDoBD Peut-être pas très représentatif mais + que 100% hommes de la liste #FIBD16 !

— Helga (@Ga_L_Ga) 6 Janvier 2016

Sur le blog www.bdegalite.org, tenu par le "Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme" qui rassemble environ 200 auteures, un billet intitulé "FIBD: Femmes interdites de BD" affirme: "nous nous élevons contre cette discrimination évidente, cette négation totale de notre représentativité dans un médium qui compte de plus en plus de femmes".

Une seule femme sélectionnée en 2015...

Les organisateurs du festival ont rejeté ces accusations de sexisme, soulignant que le Grand Prix décerné à Angoulême est un "prix rétroviseur" qui récompense l'oeuvre d'un auteur. Or la bande dessinée a longtemps été l'apanage quasi-exclusif des hommes, "on ne peut pas tordre cette réalité", s'est défendu mercredi Franck Bondoux, délégué général de Neuvième Art +, la société organisatrice du festival.

Du côté du ministère de la Culture, Fleur Pellerin a jugé "assez anormal" qu'aucune femme ne figure dans la sélection du grand prix d'Angoulême. "Quand je vois un grand prix qui récompense toute une carrière ou qui récompense une trajectoire, je me dis que c'est tout de même un peu étonnant, même si probablement les femmes sont sous représentées parmi les auteurs de bandes dessinées, que l'on n'ait pas trouvé sur 30 noms un seul nom de femme à honorer", a commenté la ministre sur France Info. Contrairement à la liste des nominés, "la sélection officielle, une photographie de la réalité de la production de l'année écoulée, doit contenir un quart à un tiers d'artistes féminines. Les choses changent", a répondu Franck Bondoux. "Nous aurions certainement dû être plus vigilants (...) mais on ne peut pas dire que le festival exclut les artistes féminines", poursuit-il, rappelant que le festival "a accompagné l'émergence des auteures ces dernières années", en soutenant par exemple la Franco-iranienne Marjane Satrapi, seule femme à figurer l'an dernier dans la liste des nominés...
 

Le Festival fait machine arrière. "Le Festival va, sans enlever aucun autre nom, introduire de nouveau des noms d'auteures dans la liste des sélectionnés au titre du Grand Prix 2016", a indiqué le Festival international de la bande dessinée (FIBD) d'Angoulême dans un communiqué"Le Festival d'Angoulême aime les femmes... mais ne peut pas refaire l'histoire de la bande dessinée", a expliqué le FIBD dans son communiqué. "Force est de constater qu'il y très peu d'auteures reconnues" dans le secteur de la BD, s'est justifié le FIBD.