Dépression
Dernier message posté le : 06/04/2015 à 16h28
Bonjour à tous,
je ne sais pas vraiment pourquoi je viens vous raconter ma vie, ici, mais peut-être que quelques uns de vos conseils pourront m'aider à aller de l'avant...?
Bien que la motivation me manque, je vais tenter de vous raconter mon histoire.
A vrai dire, je ne sais pas vraiment moi-même quand, ni comment et encore moins pourquoi ça a commencé... Ça a commencé.
Je me souviens simplement qu'avant cela j'étais heureuse, heureuse de vivre, heureuse de tout.
J'étais un peu différente des autres petites filles. Certes, j'aimais jouer à la poupée, à la coiffeuse, à la vendeuse, à la pharmacienne aussi ! Mais j'adorais me salir, grimper aux arbres, avoir un maximum de cicatrices sur mes genoux pour montrer aux autres à quel point je n'avais peur de rien et que j'étais une vraie guerrière, moi ! D'ailleurs, dans ma bande de copines, c'était moi la chef ! J'avais un caractère bien trempé et je n'avais pas peur de m'affirmer, de m'opposer si cela était nécessaire ! Je me demande toujours aujourd'hui comment une petite fille pleine de vie à pu s'assombrir si tristement... Comment j'en suis arrivée là.
Bien que forte de tempérament, j'étais aussi une petite fille extrêmement susceptible. J'ai très mal supporté les critiques que mes camarades de classe avaient à l'égard de mon physique. J'étais un petit peu rondouillette (mais dans la norme !) alors j'avais le droit à quelques vilaines méchancetés venant de la part de certains d'entre eux, ce qui me blessait énormément. Mes frères me repoussaient, surtout mon frère jumeau qui éprouvait presque qu'un dégoût envers moi. J'étais triste. Les garçons de ma classe aussi me rejetaient. (Petite anecdote) ce n'est pas toujours plaisant de recevoir un message de son amoureux secret dans sa trousse avec inscrit : « T'es une bombe, t'es tellement grosse que tu vas exploser » avec un joli dessin pour illustrer le tout. Non, vraiment pas.
Puis j'ai décidé de faire un régime. Un régime à 9 ans. Un régime qui n'avait pas lieu d'être.
J'ai d'abord commencé par réduire les sucreries... Plus de goûtés, plus aucunes gourmandises ! Puis ensuite à faire des restrictions au niveau de mes repas, jusqu'à ne plus manger du tout. J'avais perdu la moitié de mon poids en l'espace de quelques mois. C'était des luttes perpétuelles avec mes parents pour qu'il me fasse manger. Je les détestais tellement alors qu'ils se battaient pour me garder en vie. Un soir, alors que nous étions partis en week-end sur la côte, ma mère, en larmes m'a annoncée en pleurant que j'allais être hospitalisée dès notre retour. Et c'est à ce moment-là, en voyant ma mère anéantie que j'ai pris conscience de mon état pas moins catastrophique. Après l'avoir longtemps suppliée et lui avoir promis que j'allais me réalimenter correctement, elle m'a laissé une dernière seconde chance. Cela n'a pas été facile, mais je me suis rétablie.
L'anorexie n'est réapparue qu'un an et demi après. Je pense que c'est suite à mes premières règles qui m'ont énormément chamboulée. J'étais alors en milieu de classe de 5ème. Cela s'est poursuivi jusqu'en fin de seconde (avec quelque prises de conscience par-ci par-là mais qui finissaient toujours pas me faire replonger.) J'ai très mal vécu mes années de collège, j'étais timide, très réservé et je manquais énormément de confiance en moi depuis mon entrée en 6ème, je n'avais que très peu d'amis et l'anorexie prenait énormément de place, si ce n'est tout.
C'est vraiment au lycée que j'ai commencé à m'épanouir un peu plus. Le premier jour de la rentrée des classes, je suis tombée follement amoureuse d'un garçon et il ne m'aura fallu que deux secondes ! Le coup de foudre. Tout ce que j'ai trouvé de mieux à faire c'était de le draguer sur ask pendant presque 6 mois. Pour finir il est sorti avec une de mes amies, ce qui m'a beaucoup fait de la peine. J'ai commencé à me demander ce qui clochait chez moi. Après mon poids, c'était ma taille qui devenait une obsession. En fait mon physique m’obsédait de plus en plus... Jusqu'à ne plus m'obsédait du tout. Pendant ces trois mois de vacances, de Juin à Août je vivais dans l'angoisse permanente des séquelles de mon anorexie. Je n'arrivais plus à dormir et j'enchaînais les insomnies. Je pense que c'est à ce moment là que la dépression s'est installée. A la rentrée, en classe de première, mes angoisses ont continué et la dépression qui perdurait perdure encore. Je n'ai plus aucune motivation, plus rien à quoi m'accrocher. Je me sens vide. Vide de sentiments, mais pas seulement... Je suis triste. J'ai mal. Je ressens une douleur qui chaque jour me donne un peu plus envie de vomir, un peu plus envie de rien faire... Je me meurs.
je ne sais pas vraiment pourquoi je viens vous raconter ma vie, ici, mais peut-être que quelques uns de vos conseils pourront m'aider à aller de l'avant...?
Bien que la motivation me manque, je vais tenter de vous raconter mon histoire.
A vrai dire, je ne sais pas vraiment moi-même quand, ni comment et encore moins pourquoi ça a commencé... Ça a commencé.
Je me souviens simplement qu'avant cela j'étais heureuse, heureuse de vivre, heureuse de tout.
J'étais un peu différente des autres petites filles. Certes, j'aimais jouer à la poupée, à la coiffeuse, à la vendeuse, à la pharmacienne aussi ! Mais j'adorais me salir, grimper aux arbres, avoir un maximum de cicatrices sur mes genoux pour montrer aux autres à quel point je n'avais peur de rien et que j'étais une vraie guerrière, moi ! D'ailleurs, dans ma bande de copines, c'était moi la chef ! J'avais un caractère bien trempé et je n'avais pas peur de m'affirmer, de m'opposer si cela était nécessaire ! Je me demande toujours aujourd'hui comment une petite fille pleine de vie à pu s'assombrir si tristement... Comment j'en suis arrivée là.
Bien que forte de tempérament, j'étais aussi une petite fille extrêmement susceptible. J'ai très mal supporté les critiques que mes camarades de classe avaient à l'égard de mon physique. J'étais un petit peu rondouillette (mais dans la norme !) alors j'avais le droit à quelques vilaines méchancetés venant de la part de certains d'entre eux, ce qui me blessait énormément. Mes frères me repoussaient, surtout mon frère jumeau qui éprouvait presque qu'un dégoût envers moi. J'étais triste. Les garçons de ma classe aussi me rejetaient. (Petite anecdote) ce n'est pas toujours plaisant de recevoir un message de son amoureux secret dans sa trousse avec inscrit : « T'es une bombe, t'es tellement grosse que tu vas exploser » avec un joli dessin pour illustrer le tout. Non, vraiment pas.
Puis j'ai décidé de faire un régime. Un régime à 9 ans. Un régime qui n'avait pas lieu d'être.
J'ai d'abord commencé par réduire les sucreries... Plus de goûtés, plus aucunes gourmandises ! Puis ensuite à faire des restrictions au niveau de mes repas, jusqu'à ne plus manger du tout. J'avais perdu la moitié de mon poids en l'espace de quelques mois. C'était des luttes perpétuelles avec mes parents pour qu'il me fasse manger. Je les détestais tellement alors qu'ils se battaient pour me garder en vie. Un soir, alors que nous étions partis en week-end sur la côte, ma mère, en larmes m'a annoncée en pleurant que j'allais être hospitalisée dès notre retour. Et c'est à ce moment-là, en voyant ma mère anéantie que j'ai pris conscience de mon état pas moins catastrophique. Après l'avoir longtemps suppliée et lui avoir promis que j'allais me réalimenter correctement, elle m'a laissé une dernière seconde chance. Cela n'a pas été facile, mais je me suis rétablie.
L'anorexie n'est réapparue qu'un an et demi après. Je pense que c'est suite à mes premières règles qui m'ont énormément chamboulée. J'étais alors en milieu de classe de 5ème. Cela s'est poursuivi jusqu'en fin de seconde (avec quelque prises de conscience par-ci par-là mais qui finissaient toujours pas me faire replonger.) J'ai très mal vécu mes années de collège, j'étais timide, très réservé et je manquais énormément de confiance en moi depuis mon entrée en 6ème, je n'avais que très peu d'amis et l'anorexie prenait énormément de place, si ce n'est tout.
C'est vraiment au lycée que j'ai commencé à m'épanouir un peu plus. Le premier jour de la rentrée des classes, je suis tombée follement amoureuse d'un garçon et il ne m'aura fallu que deux secondes ! Le coup de foudre. Tout ce que j'ai trouvé de mieux à faire c'était de le draguer sur ask pendant presque 6 mois. Pour finir il est sorti avec une de mes amies, ce qui m'a beaucoup fait de la peine. J'ai commencé à me demander ce qui clochait chez moi. Après mon poids, c'était ma taille qui devenait une obsession. En fait mon physique m’obsédait de plus en plus... Jusqu'à ne plus m'obsédait du tout. Pendant ces trois mois de vacances, de Juin à Août je vivais dans l'angoisse permanente des séquelles de mon anorexie. Je n'arrivais plus à dormir et j'enchaînais les insomnies. Je pense que c'est à ce moment là que la dépression s'est installée. A la rentrée, en classe de première, mes angoisses ont continué et la dépression qui perdurait perdure encore. Je n'ai plus aucune motivation, plus rien à quoi m'accrocher. Je me sens vide. Vide de sentiments, mais pas seulement... Je suis triste. J'ai mal. Je ressens une douleur qui chaque jour me donne un peu plus envie de vomir, un peu plus envie de rien faire... Je me meurs.
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