Bertrand Fessard de Foucault - Donc, après le million d’euros en billets pour le principal collaborateur du président Sarkozy au lendemain de la « rectification » de 2008 – caution française ainsi obtenue en Afrique et sur « la scène internationale (il en reste cinq cent mille soi-disant prix de vente de deux toiles flamandes : médiocres – plus du double à confier à un notaire parisien… par la première dame mauritanienne, si un tel titre, sans fondement en France, en a un en Mauritanie…

La vérité est plus simple, tellement plus qu’elle atteste la fraicheur d’âme et l’innocence de la porteuse de fonds. Achats paisibles dans l’un des grands magasins du boulevard Haussmann à Paris. Besoin des plus naturels, toilettes pour dames, sac à main déposé à l’entrée… introuvable après l’exercice, et toujours pas retrouvé. Contenu ?

Auprès de mes interlocuteurs habituels à l’Elysée, j’évoquais lundi dernier ce qui a couru Nouakchott entre conférence de presse présidentielle et énième péripétie du « dialogue inclusif ». J’en faisais un signe de plus des temps actuels. Pas du tout, me répondit-on.

« J’ai lu aussitôt les rapports de police », continua-t-on vis-à-vis de moi en souriant… bureau immense et tranquile, silencieux mais attributaire de tout ce qui concerne l’Afrique et assistant aux entretiens présidentiels dont ceux – plus que rares – du Général, comme si celui-ci n’en était pas friand. Simple négligence ou confiance excessive dans l’honnêteté générale de qui vit en France.

Bertrand Fessard de Foucault,
ancien ambassadeur
(mais malheureusement pas en Mauritanie)
samedi 4 Avril 2015