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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 22:33

UN SOURIRE

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Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup,

Il enrichit celui qui le reçoit

Sans appauvrir celui qui le donne,

Il ne dure qu'un instant,

Mais son souvenir est parfois éternel,

Personne n'est assez riche pour s'en passer,

Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter,

Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires,

Il est le signe sensible de l'amitié,

Un sourire donne du repos à l'être fatigué,

Donne du courage au plus découragé

Il ne peut ni s'acheter,ni se prêter, ni se voler,

Car c'est une chose qui n'a de valeur

Qu'à partir du moment où il se donne.

Et si toutefois, vous rencontrez quelqu'un

Qui ne sait plus sourire,

Soyez généreux donnez lui le vôtre,

Car nul n'a autant besoin d'un sourire

Que celui qui ne peut en donner aux autres    

 

Raoul Follereau.

 

  ...................................................................................................................................

 

Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l’épargne.

Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort.

Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.

Vous ne pouvez pas encourager la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.

Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous gagnez.

Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l’initiative et l’indépendance.

Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant à leur place ce qu’ils devraient faire eux-mêmes. . . .

 

Déclaration au Congré américianeen 1860

Abraham Lincoln 

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 20:52

DSC05368

 

Soyez créatifs et écrivez ce que peut penser cet enfant en regardant ce pain ? Et vous que pensez vous en regardant cette photo?.

 

 Zachęcam do twórczej wyobraźni: jakie skojarzenia, refleksje budzi w was to zdjęcie? Napiszcie, proszę.

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 22:10

    franiklararazem

 

 

Maintenant, rien n'est loin,   bien que l'homme est loin de l'autre homme.

Je pense qu'aujourd'hui, trop souvent nous fuyons de tout homme parce que nous fuyons de nous même.

G.J

 

san gi

Teraz nic nie jest daleko,

a właściwie człowiek jest daleko od drugiego człowieka.

Chyba dzisiaj za często uciekamy od każdego człowieka, bo uciekamy od siebie.

G.J

 

 

 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 15:44

 

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Le Maître regarda la foule qui s’entassait autour de lui, impatiente d’entendre ses paroles, alors il leur dit :

Vous avez entendu dire que Dieu punit les péchés des gens. Eh bien, moi je vous dis que Dieu ne punit jamais, ni dans ce monde, ni dans l’autre.

Vous avez entendu dire que le ciel est pour les bons. Eh bien, moi je vous dis que Dieu nous accueille tous dans notre misère.

Vous avez entendu dire que Dieu est un juge juste, sévère et implacable. Eh bien, moi je vous dis que Dieu est un Père plein de tendresse et de miséricorde.

Vous avez entendu dire que chacun gagne le salut par ses propres mérites. Eh bien, moi je vous dis que nous sommes sauvés par l’amour gratuit de Dieu.

Vous avez entendu dire que l’enfer est un lieu de tourmentes et de condamnation éternelle. Eh bien, moi je vous dis que l’enfer, comme lieu physique, n’existe pas.

Vous avez entendu dire que c’est la justice de Dieu qui condamne les pécheurs. Eh bien, moi je vous dis que la peine éternelle est une option libre et personnelle.

Vous avez entendu dire que Dieu rejette et s’éloigne du pécheur. Eh bien, moi je vous dis que c’est nous qui nous éloignons de Dieu.

Vous avez entendu dire que celui qui suit les commandements est sauvé. Eh bien, moi je vous dis que Dieu regarde les coeurs, pas les lois.

Vous avez entendu dire qu’en dehors de l’Église point de salut. Eh bien, moi je vous dis que la miséricorde de Dieu est plus grande que l’Église.

Vous avez entendu dire que le plus important est l’amour à Dieu. Eh bien, moi je vous dis que nous arrivons à Dieu à travers l’amour du prochain.

 

Texte « Documents d’Aparecida » (Brésil)

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 16:10

 

Algieria- w drogę na ośle 1994 

 

"Le Père et le fils ont acheté l'âne sur le marché. Le père s’est installé à l'arrière de l'animal, et le garçon est allé à pied. Sur le chemin, les gens ont dit:
  - C'est incroyable. L’homme fort est assis sur le dos d'un âne, et le jeune doit aller à pied. Puis son père est descendu de l'âne, et sa place a été prise par son fils. La foule des spectateurs a fait remarquer:
 - C'est terrible. Le vieil homme se rend à pied et son petit ami est sur le dos de l’âne. Dans cette situation, le père et son fils sont allés ensemble sur le dos de l’animal, mais juste pour entendre.
  - La cruauté de deux hommes assis sur un âne. Alors ils descendirent tous deux à terre i. D’ Autres spectateurs ont commenté à ce sujet:
  - Ils sont fous, l'âne ne porte rien sur le dos, et deux hommes vont à pied. En fin de compte ils ont tous deux effectué l'essai mais tout de même pas réussi à obtenir la reconnaissance des spectateurs du marché. "
En écoutant cette histoire, on peut dire ouvertement que le proverbe est une grande sagesse dans notre vie. Cette histoire, après tout, n'est rien, mais le contenu du proverbe, est la suivante:
"Il n’est pas encore né celui qui pourrait satisfaire tout le monde".
La vérité exprimée par les mots de ce proverbe fonctionne dans notre vie quotidienne. A chaque étape nous faisons l'expérience de la vérité de ces paroles. Nous faisons de notre mieux ,, nous courons anxieux, gêné, désirant satisfaire tout le monde. Et à la fin il se trouve encore que quelqu'un est offensé, qu’un 'autre voyait les choses différemment et n'est donc pas satisfait et a donc une demande pour nous, et encore un autre
dans tout cela on se sent incompris.

 

  34 

 

 „Ojciec z synem zabrali osła na targowiska. Ojciec jechał na grzbiecie zwierzęcia, a chłopiec szedł pieszo. Po drodze ludzie mówili:

- To niebywałe. Duży silny facet siedzi na grzbiecie osła, a młody musi iść piechotą. Wówczas ojciec zszedł z osła, a jego miejsce zajął syn. Tłum gapiów zauważył:

- To straszne. Stary człowiek idzie piechotą, a chłopak jedzie wierzchem. W tej sytuacji obaj weszli na grzbiet osła, jednak tylko po to, by usłyszeć.

- To okrucieństwo dwóch ludzi siedzi na jednym ośle. Wiec obaj zeszli z niego. Inni gapie komentowali to tak:

- Zwariowali, osioł nie dźwiga nic na grzbiecie, a dwóch ludzi idzie pieszo. W końcu obaj nieśli osią, ale nawet w ten sposób nie zdołali zyskać uznania gapiów z targowiska”.

 

Słuchając tej historii, to rzeczywiście trzeba otwarcie powiedzieć, że przysłowia nasze to wielka mądrość życiowa. Ta historia przecież to nic innego jak treść przysłowia, które jak się nie mylę brzmi:

 „Jeszcze się taki nie narodził, który by wszystkim dogodził”.  

Prawda niesiona przez słowa tego przysłowia sprawdza się w naszym życiu codziennym. Na każdym kroku doświadczamy na sobie prawdy tych słów. Robimy wszystko jak tylko potrafimy najlepiej, biegamy zatroskani, zakłopotani pragnąc by wszyscy byli zadowoleniu. A w końcu okazuje się, że ktoś się obraził, ktoś inny widział to inaczej i dlatego nie jest zadowolony i dlatego ma pretensje do nas, a jeszcze ktoś inny w tym wszystkim czuje się niedoceniony.  

 

osiol

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 22:17
 
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Bon anniversaire, oui, j'ai envie de dire Bon anniversaire.
A qui ?
Mais à cette vieille dame de deux mille ans dont nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de la naissance, l'Église de Jésus-Christ, née du souffle de l'Esprit un certain jour de Pentecôte.
Oui, Bon anniversaire, Église du Christ, toi qui m'as conservé au long des siècles le souvenir de ce prestigieux Fils de Dieu.
Bon anniversaire, toi, mon Église, qui m'as transmis, le plus fidèlement possible, par-delà les années, l'enseignement merveilleux de Jésus.
Bon anniversaire, toi, ma mère, qui m'as nourri de sa parole et de son corps eucharistique.
Bon anniversaire : en l'an 28 ou 33 de notre ère - qu'importe à une année près, n'en déplaise aux historiens pointilleux l'Esprit que Jésus avait promis a donné le départ d'une grande épopée, le big-bang originel qui, à quelques pauvres bougres apeurés, aura donné l'impulsion de démarrer cette formidable entreprise qui a déjà compté dans ses rangs plusieurs milliards d'individus.
Toi, mon Église, vieille dame de deux millénaires, portant bien sûr, - ça s'explique - quelques rides et quelques traces de boue sur tes vêtements, et pourtant toujours capable de renouveau, toujours jeune quand tu te laisses porter par le souffle de l'Esprit de Celui qui ne vieillit jamais puisqu'il possède l'éternelle jeunesse de Dieu.
Toi, mon Église si souvent critiquée aujourd'hui , comme nous aimerions être les témoins d'une nouvelle Pentecôte.
 
D’après un texte du Père SONET
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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:49

    securedownload 

 

 

QUE SE LÈVE DANS L’ASSEMBLÉE QUELQU’UN

COMME LE PRÉCURSEUR AU BORD DU JOURDAIN,

POUR OUVRIR À NOUVEAU LES CIEUX

ET TE FAIRE AUJOURD’HUI PARLER,

TOI NOTRE DIEU !

CHACUN, SI PÉCHEUR QU’IL SOIT, ENTENDRA,

PLUS DOUCE QU’UN BATTEMENT D’AILE DE COLOMBE,

LA VOIX DE L’ORIGINE LUI DIRE :

« TU ES MON FILS BIEN-AIMÉ,

EN TOI J’AI MIS TOUT MON AMOUR. »

  

QUE SE LÈVE DANS L’ASSEMBLÉE QUELQU’UN

COMME LE LECTEUR DANS LA SYNAGOGUE DE NAZARETH,

POUR OUVRIR LE LIVRE DES PROPHÈTES

ET LES FAIRE AUJOURD’HUI PARLER !

LES PETITES GENS ENTENDRONT,

PLUS PÉNÉTRANTE QUE CELLE DES DICTATEURS,

LA VOIX DU FILS DE L’HOMME QUI ANNONCE :

« HEUREUX CEUX QUI SONT PERSÉCUTÉS POUR LA JUSTICE :

LE ROYAUME DES CIEUX EST À EUX ! »

 

QUE SE LÈVE DANS L’ASSEMBLÉE QUELQU’UN

COMME L’INCONNU SUR LE CHEMIN VERS EMMAÜS

POUR OUVRIR TOUTES LES ÉCRITURES

ET LES FAIRE AUJOURD’HUI PARLER.

LES PÈLERINS DE CE TEMPS ENTENDRONT,

PLUS FORTE QUE CELLE DU DOUTE ET DE LA PEUR,

LA VOIX DU RESSUSCITÉ QUI DIT ENCORE :

« DANS LE MONDE VOUS AUREZ À SOUFFRIR,

MAIS GARDEZ COURAGE, J’AI VAINCU LE MONDE. »

 

QUE SE LÈVE DANS L’ASSEMBLÉE QUELQU’UN

COMME L’AGNEAU DE L’APOCALYPSE

POUR OUVRIR LE LIVRE SCELLÉ

ET LE FAIRE AUJOURD’HUI PARLER.

L’HUMANITÉ DANS L’ÉPREUVE ENTENDRA,

PLUS PUISSANTE QUE LES BRUITS DE MORT ET DE GUERRE,

LA VOIX DE L’AMI CONSOLATEUR :

« JE SUIS AVEC VOUS JUSQU’À LA FIN DU MONDE !

JE VOUS LAISSE LA PAIX, JE VOUS DONNE MA PAIX ! »

 

Didier Rimaud

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 16:42

Avent 

 

 

Je crois en un Dieu si fragile qu'il abandonne sa vie entre les mains réunies d'un homme et d'une femme.

Je crois que ses sourires d'enfant éclairent d'une promesse d'aube le visage de l'homme et de la femme, il apaise leur coeur et les libère de la peur

 

Je crois qu'il donne de l'allégresse à leur souffle, des couleurs malgré l'obscurité qui règne, et il les met en route vers bien plus loin qu'ils n'ont jamais espéré.

Je crois qu'à la lueur de leur joie, d'autres hommes, d'autres femmes, toi, moi, nous, retrouvons dans la nuit un goût d'espérance.

Je crois au courage qui nous vient à nous retrouver ensemble, à la force de nos choix, à la liberté conquise et partagée, ça nous tient chaud au ventre, et ça devient un chant.

 

Je crois que la beauté de ce chant fait naître dans le ciel une étoile dans laquelle d'autres pauvres reconnaissent le signe d'une vie plus belle qu'ils attendaient même sans le savoir.

Je crois qu'à la vue de l'étoile chacun a le sentiment d'être appelé par son nom, de n'être plus « un rien », de n'être plus un chiffre, mais un homme, une femme, un jeune ou un enfant respecté entre tous.

Je crois en la parole qu'à la lueur de l'étoile chacun de nous peut tenir, malgré la souffrance, malgré le mépris, c'est une parole ferme et forte, une parole qui porte et qui fait se lever à leur tour d'autres hommes, d'autres femmes, d'autres enfants.

 

Je crois en ce chant au milieu de la nuit qui rend digne les plus humbles mais que les haïsseurs de ce monde, les profiteurs, les dominateurs, veulent faire taire à tout prix.

     

Je crois en ce chant même si certains jours il n'est plus qu'un murmure à peine audible.

 

Je crois en ce murmure, aussi fragile qu'il soit, c'est le murmure du monde, l'onde de création qui dure depuis le premier jour, le babillage de l'enfant-Dieu né pauvre parmi les pauvres.

 

Je crois que cette onde de vie est Esprit qui donne à chacun d'entre nous l'audace d'être comme un ange qui vient au secours de ses frères, de ses soeurs, de ses collègues, de ses amis en détresse,….un ange qui éclaire et qui console, qui est le sourire et les mains de l'enfant-Dieu qui rit.

 

Je crois qu'à force de paroles échangées, de combats partagés, d'entraides et de fêtes, le « nous » se noue en nous comme une certitude capable de mettre en cendres les plus noires solitudes.

Je crois qu'à chaque fois que l'homme, la femme, l'enfant, toi, moi, nous, entrons en lutte pour nous arracher au désespoir et devenir un peu plus humains, la nuit se déchire, la peur s'étiole, les anges chantent, l'enfant naît :

 

Gloire! Gloire !dans les cieux! Des hommes, des femmes, des enfants, ont une fois encore mis Dieu au monde.

 

Message de la « mission ouvrière »

 

swieca-adwentowa

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 22:36

            chleb                           A Gilfrid Bourdeau

                                      Séminaire du Prado

 

 

Je te dirai le poème de la terre

Offrant sa beauté

A la fécondation des étoiles.

Je te dirai les pêcheurs de l’aube

Ayant relevé les filets ruisselants

De la nuit.

Le long sommeil des sables

Sous les pas séculaires des caravanes

Et le silence des palais

Enfouis dans le désert.

Je te dirai les lapis-lazuli

Couvrant d’azur les coupoles mauresques

Et le vol des flamants étiré

Dans le rose des soirs.

Les forêts cathédrales

Où s’infiltre le ciel

En un puits de lumière.

Je te dirai la mer

Mêlant ses chants

Aux complaintes des hommes,

Je te dirai une île consumée

En attente d’espoir,

Et le souffle de vie

Qui sans cesse renaît en défiant la mort.

Je te dirai que les hommes là-bas

Ont besoin de pain…

Alors tu ensemenceras les âmes

Pour les futures moissons

Du Pur Amour .

 

               Denise Bernhardt

                     Le 10 Novembre 2006

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 21:28


 

 

creation

 

 

J’ai donc eu envie de relever ce défi.. Ayant besoin d’un thème digne d’intérêt et gardant toujours une Bible

à proximité, j’ai choisi la GENESE. et j’ai pu mettre en exergue, les références  exactes de chaque Sonnet.

En effet c’est difficile, mais on se prend au jeu, et une fois passé les premiers sonnets, le jeu de reprise du dernier vers,

qui se place en tête du sonnet suivant, devient un peu un automatisme.

Cette Couronne de Sonnets intitulée “Le huitième jour “ a obtenu “Le Prix de La Toison D’or “ en 2003. Prix de Poésie assez

recherché.

J’espère que vous aurez plaisir à lire mon interprétation des premiers jours de la création, ou tout au moins quelques extraits.

 

Denise Bernhardt

Sociétaire des Poètes Français

Société des Gens de Lettres

 

en PJ la définition de cette forme fixe de poèsie.

 

 

 

 

Couronne de sonnets 

 


La Couronne de sonnets est une forme ancienne .Peu de poètes l'ont pratiquée , car très difficile à réussir à la perfection, d'où sa rareté.

*
Caractéristiques :

a - La couronne de sonnet se compose de 15 sonnets ( Le dernier est dit : maître )

b - Le dernier vers du premier sonnet est intégralement repris pour servir de premier vers du deuxième sonnet ; et l'on continue ainsi ...( dernier vers d'un sonnet = premier vers du suivant )

c - Le premier vers du premier sonnet est repris tel quel comme dernier vers du 14ème sonnet.

d - Le quinzième sonnet ( = Sonnet Maître ), se compose du premier vers de chacun des quatorze sonnets de la couronne.

 

 

 

 

 


 

  Que la lumière soit et la lumière fut! Genèse 1.3

 

I

 

L'Esprit de Dieu flottait silencieusement

Le monde sommeillait, muet était le Verbe.

On ignorait encore les âpretés de l'herbe,

Et l'homme n'avait point foulé son élément.

 

La terre suspendue offrait son dénuement;

Masse informe roulant au gré du vide acerbe

Où la ténèbres lourde étendait sa superbe,

Rêvant d'aubes jaspées drapant le firmament.

 

Comme une onde légère apparut la lumière,

Dans l'espace effleuré, montait une prière

Présageant de la vie, que répandrait le jour.

 

Et ce fut le matin et la première nuit.

Le regard bleu des eaux quittait l'obscure séjour

Contemplant l'univers en quête d'harmonie.

 

 

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"Qu'il y ait une étendue entre les eaux "Genèse 1.6

II

 

Contemplant l'univers en quête d'harmonie

Dieu alors sépara, les eaux d'avec les eaux

La terre se taisait en attente d'oiseaux,

Sous la voûte azurée qu'elle savait infinie.

 

L'étendue se paraît de mauves symphonies,

De l'aurore naissante aux soirs tristes et beaux,

Tandis que frissonnait le souffle des roseaux

Ciselant les étangs d'ombres indéfinies.

 

Les eaux se confondaient au loin avec le ciel,

Dans la respiration du courant matriciel

Né de l'enfantement diapré des profondeurs.

 

Alternance de l'aube au courant réunie,

Le monde en devenir louait le créateur,

Devant l'éternité que le temps nous dénie.

 

 

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"Que la terre produise de la verdure" Genèse 1.11

III

 

Devant l'éternité que le temps nous dénie

Dieu rassembla les eaux en un lieu doux-amer,

Et le sec apparu séparé de la mer

Où le roc se dressa, tel une épiphanie.

 

Généreuse nature aux formes inouïes,

Prodiguant tous ses dons au divin magistère,

Les herbes, les arbres surgirent de la terre

Apothéose verte aux sèves éblouies.

 

Comme un secret jaloux dans un cœur en dormance

Chaque espèce portait en elle sa semence,

S'inscrivant tour à tour dans la pérennité.


Connaîtrons nous jamais, l'espace d'un moment

La Geste créateur dispensant sa Bonté

Pour un délire d'homme épris de firmament.

 


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"Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel" Genèse 1.14

IV

 

Pour un délire d'homme épris de firmament,

Jaillirent du néant des ruisseaux de soleil

Des poussières d'étoiles et des astres pareils,

Eclairant l'étendue des nuits, infiniment.

 

Le cosmos tout entier se mit en mouvement,

L'univers ressembla tiré d'un long sommeil

A ces fleuves en crue que grise leur éveil

Dans le vertige pur de leur scintillement.

 

L'ordre avait succédé au chaos initial,

Les planètes rythmaient l'espace sidéral

Et la respiration de la céleste horloge.

 

Le soleil diffusait un doux rayonnement

La lune chaque nuit, déclinait son éloge,

Ainsi le monde nu, trouva son fondement.

 

 

5329 kula ziemska

 


"Dieu créa les grands poissons, aussi tout oiseau ailé" Genèse 1.21

V

 

Ainsi le monde nu, trouva son fondement

La vie se déploya portée par la lumière,

Les poissons vif-argent filaient l'onde première

En se multipliant prodigieusement.

 

Le royaume des airs s'ouvrit en un instant

A des nuées d'oiseaux striant toute la terre,

Survolant les sommets de la montagne austère

Les rapaces planaient majestueusement.

 

Dans les eaux fécondées scintillait la laitance

Descendant lentement en un nuage dense

Vers les fonds sablonneux aux courants nourriciers

 

 

Tandis que les oiseaux s'affairaient près des nids

Habiles couturiers ou patients liciers,

Dieu étant l'Officiant de la cérémonie.

 

 

17143 b

 

 

"Que la terre produise des animaux vivants. Genèse 1.24

VI

 

Dieu étant l'Officiant de la cérémonie

Paracheva Son œuvre en peuplant les forets

Les mouvantes prairies, les vals et les marais

D'espèces composant l'auguste symphonie.

 

Un caravansérail, où furent réunies,

Les pattes élancées, les fourrures moirées

Les écailles polies, les griffes acérées

Vivantes profusions, vastes polyphonies.

 

Cependant un regard planait sur cet ouvrage,

Dieu rêvait d'un reflet exaltant son image,

Pour que l'œuvre accomplie ne le fut pas en vain.

 

Au mystère essentiel l'Eternel nous convie:

Sur un peu de limon, soufflant l'Esprit divin

Il fit l'homme et la femme en glorifiant la Vie.

 

 

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"Dieu créa l'homme à son image….il créa l'homme et la femme" Genèse 1.27

VII

 

Il fit l'homme et la femme en glorifiant la Vie

Puis Il se recueillit à l'ombre bleue du soir

Dont le rayonnement paisible d'ostensoir

Irradiait le silence et l'espace à l' envie.

 

Divines proportions, de la glaise asservie,

L'antique Nombre d'Or, l' alchimique savoir

Transmis au fil du temps, a ceux qui pourraient voir

Le secret de la pierre enfouie dans les parvis.

 

Adam ouvrit les yeux qui se remplirent d'âme;

Voyant à son côté les douceurs de la femme,

Il su qu'ils étaient UN et lui ouvrit les bras.

 

Car le Geste initial fut émerveillement

Si pur, si innocent, que Dieu le consacra,

Sanctifiant la Genèse en son commencement.


1224-adam 2

 

 

 


"Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia" Genèse 2.3

VIII

 

L'Eden

Sanctifiant la Genèse en son commencement

Il fit régner la paix, l'ordre, la tolérance,

On ignorant alors le sens du mot "souffrance"

 

 

Et la peur demeurait loin de l'entendement.

 

Tout n'était que bonheur, douceur, apaisement,

Les hommes vivaient nus, mais vêtus d'innocence,

Protégés du savoir et de la connaissance.

La mort n'existait pas, non plus que son tourment.

 

Dieu bénit les pairies et les moissons futures

Les vents et les nuées, toutes les créatures,

L'orgueilleuses forêt jusqu'aux humbles rameaux.

 

Répandant Son amour, Il étendit les mains;

De la geste sacrée, Il enfanta les mots

Pour nous léguer enfin de vivants parchemins.

 

terre

IX

Le Choix

 

Pour nous léguer enfin un vivant parchemin

Il transforma la terre en un vert Paradis

A l'enivrant parfum de roses de Saadi,

Aux fruits délicieux, d'un soleil magicien.

 

Dans une apothéose au milieu du jardin

Deux arbres se dressaient sombres comme un édit

L'un messager de Mort, l'autre porteur de Vie,

Un serpent maléfique en était le gardien.

 

De ce fait, Dieu offrait la décision suprême

Aux hommes indécis, "Vois combien Je t'aime,

La liberté de choix constitue ta grandeur."

 

Pourtant ce fut le mal qui séduisit l'humain,

L'Eternel eut pitié, et saisi de douleur,

Il déposa Son sceau dans le creux de nos mains.

 

 

X

Le Bien et le Mal

 

Il déposa Son sceau dans le creux de nos mains

Avant de fermer le Grand Livre du Monde

Qu'Il bénit par sept fois, liant la bête immonde

La privant de pouvoir jusqu'aux Temps de la Fin.

 

Comment imaginer les sombres lendemains,

Où les hommes issus de la terre féconde,

Formant sur la planète une infernale ronde

Y sèmeraient l'ivraie bien plus que le bon grain

 

Parce que toute vie est porteuse de mort,

Que le moindre bonheur secrète le remord

Et que toute clarté présage de la nuit.

 

Dieu ne voulu point nous laisser sans recours

A ce funeste sort Son regard s'attendrit,

Faisant naître en son cœur, la flamme de l'amour.

 

XI

Le Don de l'Amour

 

Faisant naître en nos cœurs la flamme de l'amour

Le don mystérieux, la source adamantine,

Le ciel devenant bleu, la ramure églantine,

La lumière ruisselant de l'espace à l'entour.

 

Ce sentiment si fort qu'il nous prend sans détour,

Pour un geste ébauché, une moue enfantine,

Un regard caressant la bouche purpurine,

Les âmes éperdues s'égarent sans retour.

 

L'amour, la seule arme et l'unique défense

Contre la nuit amère où sombre la souffrance,

Le feu qui nous consume en la même douceur.

 

La Sourire de Dieu, fut comme un jour d'été,

Mais Son Front tout à coup devint triste et songeur

Puis nous fûmes plongés dans les eaux de Léthé.

 

 

XII

L'Oubli

 

Puis nous fûmes plongés dans les eaux du Léthé.

Et l'homme s'éveilla dans la forêt première,

L'Eden n'existait plus, ni la rose trémière

Les ombres répandaient leur pâle nudité.

 

Des regards terrifiés fixaient l'immensité

Ponctuée de l'éclat d'étoiles serpentaires.

Dans l'espace désert, des êtres solitaires

Survivaient inconscients de leur identité.

 

Des primates debout, ils prirent l'apparence

Dieu avait-Il ici nié Sa ressemblance.

L'animal pour toujours s'inscrivait dans l'humain.

 

Bien des millions d'années ont accompli leurs cours,

Du tendre Paradis, s'est perdu le chemin

Depuis lors nous cherchons au fil ténu des jours.

 

 

XIII

La Quête

 

Depuis lors nous cherchons au fil ténu des jours

Celui qui nous dira d'un mot ce que nous sommes

Ce vers quoi nous allons et d'où viennent les hommes

Autant d'opacités en notre amer séjour.

 

A la philosophie nous demandons secours.

Scrutant le ciel en vain, le savant astronome

N'a jamais expliqué notre univers en somme,

Et le vide a scandé les plus brillants discours.

 

Parce que la raison n'est pas la connaissance

Elle cerne le réel mais en masque le sens,

"On ne voit bien qu'avec le cœur "dit le poète*

 

Aux chemins de l'amour et de la vérité

Nous irons découvrir tout au bout de la quête

D'où nous vient ce désir, plein de félicité.

 

*Antoine de Saint Exupéry

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XIV

L'idéal

 

D'où nous vivant ce désir plein de félicité,

Méditait le vieil homme en regardant la mer

Embrasé chaque soir d'une gloire éphémère,

D'où nous vient de si loin, l'amour de la beauté.

 

L'idéal est en nous; secrète volupté

Qui élève les âmes au-delà de la terre.

O se laisse porter, créatures aptères

Par le souffle sacré de la Divinité.

 

Ainsi pensait le Sage en sa barque fragile

Remontant lentement d'une main malhabile

Les filets bien trop lourds à la fin d'une vie.

 

Alors la nuit tomba sur le Commencement,

La vieil homme rêvait tandis qu'à l'infini

L'Esprit de Dieu flottait silencieusement.


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XV

Sonnet Maître

 

L'Esprit de Dieu flottait silencieusement

Contemplant l'univers en quête d'harmonie

Devant l'éternité que le temps nous dénie,

Pour un délire d'homme épris de firmament.

 

Ainsi le monde nu, trouva son fondement,

Dieu étant l'Officiant de la cérémonie

Il fit l'homme et la femme en glorifiant la vie,

Sanctifiant la Genèse en son commencement.

 

Pour nous léguer enfin de vivants parchemins

Il déposa Son sceau dans le creux de nos mains

Faisant naître en nos cœurs la flamme de l'amour.

 

Puis nous fûmes plongés dans les eaux du Léthé.

Depuis lors nous cherchons au fil ténu des jours,

D'où nous vient ce désir plein de félicité.

 

Denise Bernhardt

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