Les Etoilés devront cet après-midi faire fi de tous les aléas pour ramener la qualification de Luanda. Il faut reconnaître d'emblée que le «périple» des coéquipiers de Boughattas n'a pas été de tout repos. En fait, outre les 10 heures de vol passées dans les airs — entre Tunis, Casablanca et Luanda —, avec tout ce que cela comporte comme effets néfastes sur les dispositions athlétiques des joueurs, ces derniers n'ont pas bénéficié — contre toute attente — de conditions de séjour et de logistique adéquates pour préparer la confrontation de tout à l'heure. Des Angolais plutôt provocateurs ! Le moins que l'on puisse dire est que les responsables de Benfica de Luanda n'ont pas fait preuve de gratitude ou plutôt de réciprocité dans leur façon d'agir avec la délégation de l'Etoile, eux qui ont paradoxalement bénéficié d'excellentes conditions logistiques à Sousse. Dans ce registre, la cascade de provocations a commencé à l'aéroport de Luanda, où le contingent étoilé a mis presque deux heures pour finaliser les formalités administratives locales faisant suite à un vol de nuit harassant qui a duré plus de 7 heures ; après quoi, on a eu la «délicatesse» de mettre à la disposition des Sahéliens un hôtel 3 étoiles manquant manifestement de confort. Mais la cerise sur le gâteau a eu lieu quand les protégés de Benzarti se sont rendus sur le terrain d'entraînement pour effectuer leur inévitable séance de décrassage, où ils ont été surpris par la présence de l'équipe soudanaise d'Al Merrikh préparant son match de Ligue des champions face à une autre formation angolaise, sur le même terrain ! Ce qui a contraint les coéquipiers de Brigui à se contenter de la moitié de l'aire d'entraînement. Sans aucun détour, les responsables sahéliens assument pleinement la responsabilité d'une telle déstabilisation incompatible avec les traditions organisationnelles bien ancrées d'un club de l'envergure de l'Etoile, qui a toujours eu la pertinence d'envoyer à l'avance un émissaire sur place pour préparer les conditions de séjour de la délégation. D'autant qu'à notre connaissance, le club étoilé dispose d'un «soi-disant» directeur de logistique — à la présence plutôt protocolaire —, Foued Chetali (fils de la célèbre figure de proue Abdelmajid Chetali). Orkuma relève Kom Pour faire face à la formation angolaise, le staff technique de l'Etoile devra se passer des services du rugueux Camerounais Frank Kom qui purge une suspension relative à la précédente édition de cette coupe de la CAF. Pour le suppléer, F. Benzarti devra aligner le Nigérian Moses Orkuma qui a montré de réelles dispositions technico-tactiques depuis son recrutement. Il sera associé dans la ligne médiane à Nidhal Saied. Jeu compact et transition rapide Tels sont les repères clés du dispositif étoilé face à la coriace formation angolaise de Benfica de Luanda, sans oublier les balles arrêtées qui seront certainement parmi les atouts majeurs des Etoilés. «Il est vrai que nous n'avons pas assuré une marge de sécurité confortable lors du match aller, mais nous sommes décidés à ramener la qualification au prochain tour», a insisté Hamdi Neguez. Réunion du «comité de soutien» Le président du club, Dr Ridha Charfeddine, a tenu vendredi après-midi une réunion avec ce «semblant» comité de «soi-disant» soutien, qui a vu la présence timide de trois membres, pas plus, en l'occurrence Othmane Jenayeh, Hafedh Hemaied(!) et Hichem Driss; malgré les invitations adressées à tous les donateurs et anciens présidents du club. Disons que cette réunion — qui n'a pas donné lieu à des mesures concrètes — a eu pour but de créer un «relatif», sinon superficiel, dégel entre les différentes parties prenantes dont les relations étaient dans un passé récent le moins que l'on puisse dire tendues. Mais il ne faut pas insulter l'avenir, pour terminer sur une note positive et prospective !