Archives mensuelles : juillet 2008

Nous y voilà!

Après un vol sans anicroche, nous avons atteri à Séville. Nous avons pris possession de notre véhicule pour la durée de notre séjour (pour une fois, on ne nous a pas donné un char à la place du véhicule commandé 😉 ). Il fait particulièrement chaud et cette chaleur persiste longtemps; il faisait encore plus de 35°C à 22:00. L’hôtel dans lequel nous résidons est bien situé: légèrement excentré mais très proche tout de même… La chambre est parfaite; elle est même dotée d’une petite terrase qui donne sur la piscine 😉

La fin de l’après-midi, nous l’avons passée au bord de la piscine puis, en début de soirée, nous sommes allés faire un petit tour en ville. Séville nous semble une ville chaleureuse; on verra si ça se confirme lors de nos visites à partir de ce matin. Nous allons l’aborder comme nous l’avons déjà fait pour d’autres villes européennes: le bus HopOn-HopOff qui s’arrête à toutes les « attractions » touristiques…

Pour trouver à manger le soir, pas facile avec nos horaires… Vraisemblablement, rien n’ouvre avant… très tard; les restos et bar à tapas ouvraient quand on s’est remis en route pour l’hôtel :/ On a quand même trouvé un café qui servait des en-cas. Ce matin, lever très tard (on essaye de prendre le rythme local 😉 ); l’hôtel est vraiment très calme!

@ bientôt…

Séville

Aujourd’hui, 9 juillet, lever tardif (on dort vraiment bien ici…) puis petit déjeuner copieux. On se dirige ensuite vers le centre-ville, à l’arrêt des bus touristiques. On a déjà été ravis des services de ces bus à Londres, Copenhague, Paris, Marrakech, Singapour et même Bruxelles mais, cette fois, on a été un peu déçus :-/ Pas vraiment leur faute puisque tous les monuments intéressants sont inaccessibles à la circulation automobile et les ruelles typiques encore moins…

Une fois descendus, on se dirige vers la Plaza de Toros de Séville, la plus ancienne des arènes de notre continent. Vous commencez à le savoir, les taureaux, nous, on aime! Les arènes de 14000 places construites au XVIIIème sont effectivement impressionnantes.

La guide nous a montré avec fierté les différents portraits et accessoires des plus célèbres toréros qui ont toréé ici.

Une corrida a lieu demain soir; on a hésité à acheter des tickets mais nous sommes des chochotes et on va se contenter du spectacle télévisé d’hier soir… Tout ce sang, en vrai, ne nous fait pas vibrer! On préfère nettement la montée d’adrénaline procurée par la poursuite du taureau derrière le raseteur en Provence, de laquelle tout le monde (taureau et hommes) sort de l’arène sur pieds 😉

A la sortie de l’arène, déjeuner (il est quand même 14:00) dans un bar où pendent les jambons en train de dégraisser. L’ambiance est sympa et le serveur souhaite apprendre l’un ou l’autre mot de français…

Nous essayons de notre côté de nous exprimer le plus correctement possible en espagnol (merci à Marie-Laurence pour son lexique fr/es)… mais sans grand succès jusqu’à présent; ils rigolent bien mais on persévère!

Vient ensuite la visite de la cathédrale. Ceusses qui aiment les grosses colonnes, les grandes orgues et les vitraux majestueux en auront pour leur compte. Le tombeau de Christophe Colomb est peut-être ici.

« Peut-être » puisque les habitants de Saint-Domingue prétendent que les restes rapatriés en Espagne ne sont pas ceux de l’explorateur; on ne saura jamais…

Puis montée de la Giralda, ancien minaret coiffée d’une flèche pour le reprendre aux musulmans. Du haut de ses 97 mètres, nous avons une vue assez impressionnante sur la ville écrasée de soleil.

Retour à la voiture en errant dans les ruelles pas très sombres de Séville et piscine pour se prélasser…

Le soir, repas dans un bar recommandé par le Routard: très bon mais on avait oublié le lexique… Pas facile pour comprendre la carte des tapas et pour commander auprès de la serveuse qui ne parlait qu’espagnol! On a fini par très bien (et beaucoup trop) manger…

Séville (la suite) et Cordoue (le début)

Hier, 10 juillet, nous avons été visiter le Reales Alcazar de Séville. Palais royal sujet aux diverses influences qui ont traversé la ville au cours du temps: romaine, arabe, baroque, etc…

Si on ne vous l’a pas encore raconté, Séville est une ville de 700000 habitants. Elle est traversée par le fleuve Guadalquivir, qui est navigable jusque là; ce qui en a fait le point de départ des expéditions vers les Indes pour Christophe Colomb (entre autres).

Pour en revenir au Reales Alcazar, nous avons donc visité ce palais qui a été habité par Charles-Quint (depuis qu’on a été à l’Ommegang, on entend beaucoup parler de lui ces derniers temps 😉 ). Une visite rafraîchissante, dans les deux sens du terme… En voici quelques photos, ainsi que des jardins qui l’entourent.

Un petit passage par la plaza de España:

Le soir, pas de photo mais une délicieuse soirée sur une petite place au cœur de la vieille ville. Nous avons déniché (à l’aide de Tripadvisor et de notre GPS, sans lesquels nous serions bien perdus) un petit resto italien avec une terrasse avec vue sur la vie vespérale sévillane; très agréable et très instructif… A plusieurs reprises, nous nous sommes écriés: « Ils sont fous ces andalous! » (les poubelles sont collectés aux environs de minuit; pas de problème pour obtenir une table à cette même heure d’ailleurs; certaines rues sont si étroites qu’il faut rabattre les rétros pour passer; etc…)

Ce matin du 11 juillet (merci Yves d’avoir pensé à ma fête!), nous nous mettons en route pour une étape de liaison d’un peu moins de 150 kms afin de rejoindre Cordoue, siège de la Mezquita que nous avons visitée en ce début d’après-midi. La Mezquita est une mosquée convertie en cathédrale; on retrouve donc encore aujourd’hui les éléments de ces deux types d’édifices qui cohabitent plutôt harmonieusement dans leur contexte andalou (du moins à notre goût).

Ensuite petite promenade sous une chaleur écrasante dans les ruelles du vieux centre ville de Cordoue.

En face de l’hôtel, pour nous mener à la vieille ville qui se trouve juste de l’autre côté du fleuve, il y a le vieux pont romain; on aime particulièrement la rénovation/réhabilitation de cet ouvrage d’art à coup de lignes épurées et très design sur le tablier? (les architectes qui nous lisent confirmeront 😉 ).

Et aussi, une petite photo prise en allant manger… En revenant de notre délicieux repas, cette place était noire de monde (+/- 23:30)…

Cordoue

Aujourd’hui, 12 juillet, on l’a fait calme. A croire qu’on se fait de plus en plus au rythme local… Pour preuve, on a même fait une sieste cette après-midi! Nous ne sommes quand même pas restés cloîtrés dans notre hôtel: visites de l’Alcazar de los reyes christianos et du Museo della bellas artes.

Le premier est un palais entourés de très beaux et très agréables jardins:

Le second, dans lequel nous n’avons pas fait de photos, renferme quelques peintures et sculptures d’artistes locaux et d’au-delà qui ont peint les environs ou des sujets bibliques proches des préoccupations des différentes époques traversées par la ville.

Grenade

Ce dimanche 13 juillet, nouvelle étape de liaison de plus de 150 kms via la route nationale (empruntée malgré les vociférations de notre GPS: « Il y a une meilleure route! Faites demi-tour!« ). Cela nous a donné l’occasion de traverser l’un ou l’autre petit village tantôt agricole, tantôt vinicole ou encore oléïcole… surtout oléïcole d’ailleurs… Des oliviers partout! A perte du vue sur tous les flancs de collines!

Arrivée à l’hôtel vers 14:00; installation et départ vers le centre-ville. Comme annoncé sur Tripadvisor, ce n’est pas à côté 😉 Qu’importe, nous sommes en vacances… On déjeune à la Bodega de Antonio: très andalou et très copieux! On a fait le tour de la cathédrale (fermée à cette heure où personne ne sort)

et sommes montés à l’Alhambra pour voir s’il était possible d’acheter des tickets pour le surlendemain… La réponse est non; tous ces efforts pour pas grand chose :/

Retour à l’hôtel pour se reposer (toute cette chaleur, toutes ces montées, pfffft!).

Excursion à Ubeda

Hier, 14 juillet, départ en fin de matinée pour Ubeda, village/petite ville dans les montagnes derrière la Sierra Nevada (qui heureusement n’était pas enneigée). Merci à Koen de nous avoir conseillé de nous y rendre. Il nous avait parlé d’un petit village avec une seule rue tout tranquille… Cela a néanmoins un tout petit peu changé! Depuis 2003, le village est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco (ainsi que Baeza dans lequel nous n’avons fait que passer) et bénéficie donc des retombées touristiques que cela peut entraîner. Ubeda est donc un bourg coincé sur son promontoire entre les oliviers.

Plusieurs églises, monastères et autres bâtiments de caractère se disputent les faveurs des touristes; en voici quelques exemples.

La plupart des monuments ne se « visite » que de l’extérieur, les autres sont fermés aux heures où nous étions là ou fermés le lundi (pas de chance, hier… c’était lundi :-/ ) et, manque de bol, la pluie a aussi été de la partie en cette journée de fête nationale française.

Voilà, c’est tout… pour le moment 😉