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LA MENAT (suite)
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LA MENAT
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Cet instrument (pris au féminin), mérite une mention cependant, car V. LORET nous cite un texte où le retour d'un grand personnage est fêté par "le son des mainit et des
sistres ". Elle apparaît dans des scènes du Moyen et du Nouvel Empire et consiste en un assemblage de nombreux rangs de grosses perles formant une sorte de collier très abondant, prolongé par deux chaînettes reliées à une plaque quadrangulaire qui se rétrécit faiblement puis s'arrondit en disque; cette partie est en bronze et C. SACHS a pensé qu'elle n'était que le contrepoids du collier. Une scène d'un tombeau thébain montre des femmes qui brandissent alternativement le sistre d'une main et la ménat de l'autre. De plus, une plaque de ménat conservée au Louvre montre une légère usure de ses ornements, due probablement au choc des perles qui bruissaient entre elles.
Le son de ce collier transmettait vie et puissance aux jeunes femmes, attirait l'amour vers elles et les rendait fécondes; mais il était aussi symbole de la renaissance de l'être
dans l'au-delà. |
Instruments par époque
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Sur ce bas-relief, sont représentés la déesse HATHOR et SETHI I.
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Glisser la souris sur le collier menat et son contrepoids
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GLISSER LA SOURIS SUR LA PHOTO
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GLISSER LA SOURIS SUR LE CONTREPOIDS DU COLLIER MENAT
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