Dieu promet-il la bénédiction financière pour chaque chrétien ?
tous les matins, je reçois un mail avec une médiation venant du site chrétien francophone : www.topchrétien.com. C'est l'occasion de bien commencer sa journée, ou de bien la finir si je n'ai pas le temps d'aller voir mes mails au matin.
Bref, ce matin, je lis donc le passage proposé dans Josué 1 et les promesses de la terre de Canaan a Israël. En lisant le commentaire qui en avait été fait, je suis tombé sur cette phrase qui m'a troublé :
La nouvelle identité d'enfant de Dieu que vous recevez par votre foi en Jésus-Christ, vous donne droit de propriété sur toutes les bénédictions célestes : paix, joie, bonne santé, prospérité matérielle et financière, etc. (a lire dans « topmessages » du 6 janvier 2012)
C'est donc avec beaucoup de perplexité que j'ai pris cette méditation et que j'ai remis en question mes méditations quotidiennes envers ce site. « On peut très bien avoir des sujets de discordes avec certains, mais s'entendre quand même comme frère et soeur en Christ ». Jusque là, je suis d'accord. Mais la citation qui est mentionnée ci-dessus fait référence à « la théologie de la prospérité »
Cette théologie de la prospérité est simplement définie sur ce constat : Dieu bénit les chrétiens, matériellement surtout. Cette théologie s'appuie principalement sur des textes de l'Ancien Testament, Le Nouveau Testament étant plus tranché sur la séparation entre le matériel et divin (« Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu »). Elle est encore très présente dans les milieux pentecôtistes, et se retrouvé également dans les milieux d'origines africaines ou américaines (que l'on soit au Canada ou au Brésil).
Ce milieu me dérange énormément pour deux raisons : il culpabilise les chrétiens qui n'ont pas d'argent et pire même, n'encourage pas les gens à se chercher un travail puisque de toute façon, « Dieu bénit ». Le fait de ne pas avoir d'argent n'a jamais été un péché en soi, il est même encouragé à donner de son nécessaire pour permettre à ceux qui ont moins de moyen pour pouvoir vivre. Il faut donc arrêter de dire, que Dieu bénit par l'argent, surtout qu'en cette période de crise, on pourrait interpréter cette théologie comme une absence de Dieu !
