3
Déc

200ème anniversaire de la bataille de Borodino

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

5
Sep

Exposition “Borodino” Hotel d’Estrée

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Borodino (1812-2012)
Bicentenaire d’une bataille historique

Exposition du 15 au 23 septembre

Dans le cadre de la célébration du 200ème anniversaire de la Bataille de la Moskova, plus connu sous le nom de Bataille de Borodino,et à l’occasion des journées du patrimoine, l’ambassadeur de la Fédération de Russie en France, Son Excellence M. Alexandre Orlov, ouvrira au public les portes de sa résidence privée.

Crédit Photo C. Boncenne

C’est dans ce cadre magnifique, fleuron de l’architecture française, construit au début du XVIIIème siècle pour la duchesse d’Estrées et devenu depuis 1863, siège de l’ambassade de Russie, qu’une rétrospective historique sera présentée par Cyrille Boulay, commissaire général de cette manifestation culturelle.

                                   Hotel d'Estrée.         Crédit Photo Artcorusse    

De nombreux souvenirs et témoignages historiques provenant de collections privées russes et françaises retracerontl’épopée de cette célèbre bataille. A ce titre et exceptionnellement pour l’événement, le Musée historique de Moscou et le Musée des Cosaques prêteront objets, tableaux, miniatures, documents et uniformes.

Crédit Photo C. Boncenne 

Certains ont appartenu aux principauxofficiers de l’armée russe ayant participé au combat, comme le bureau de campagne du général Alexis Petrovitch Yermolov (1777-1861).

– La selle de cheval avec ses étriers et la chope de voyage du général Matveï Platov (1751-1818),Ataman des Cosaques.

– Un modèle d‘uniforme porté par les officiers supérieurs de l’armée impériale russe, et celui d’un officier du Régiment d’infanterie de Moscou.

Bague de gant ayant appartenue au tsar Alexandre III (Crédit Photo C.Boncenne)

Nous avons apporté la collection des Cheremetev-Semenov consacrée à la guerre de 1812. Il s’agit des descendants de Pavel Cheremetev qui a participé à la guerre. Ces pièces se sont conservées par miracle dans le couvent Novodevitchi de Moscou pendant la révolution de 1917 et la guerre de 1941-1945“, a annoncé Galina Vedernikova, directrice du Musée de la ville de Moscou.

Armoiries de la famille Cheremetiev

Mais aussi les souvenirs commémoratifs, photographies et documents officielles du centenaire de Borodino en présence de l’empereur Nicolas II, célébrée en août 1912.

Ainsi, seront présentées au public français plus d’une centaine d’objets.

Elena Tchevtchevadzé présentera son film sur la Grande Guerre Patriotique de 1812

Histoire de Borodino et reconstitution: (CLIQUEZ)

Horaires:
De 10h00 à 18h00, les 15,16,22 et 23 septembre
Les autres jours, les visites se feront par groupe
et sur rendez-vous : de 15h00 à 17h00.

Résidence de l’Ambassadeur de Russie
Hôtel d’Estrées
79, rue de Grenelle
75007 Paris

Métro : Ligne 12 (Rue du Bac ou Solférino)
Bus : 63, 68, 69, 83, 84, 94 (Grenelle-Bellechasse)

Informations et réservations :
E-mail : exposition.ambassade.russie@gmail.com
Tél. : + 33 1 45 56 14 62
Port. : + 33 6 50 00 65 51
Olivier Coutau-Bégarie
Commissiare-Priseur

Entrée libre les 15 et 16 septembre
Participation les autres jours : 5 € / pers

Bataille de Borodino ou bataille de la Moskova.

Nous ne pouvons pas inviter l’Autriche-Hongrie, mais nous pouvons inviter l’Autriche“, ainsi que les dirigeants d’autres pays qui n’existaient pas il y a 200 ans, a pour sa part indiqué le chef de l’administration présidentielle russe Sergueï Ivanov, qui présidait la réunion. Il a appelé le ministère à étudier cette question. Plusieurs ambassadeurs seront invités mais pas les chefs d’états.

Reconstitution de la bataille de Borodino

Plusieurs pays européens participeront aux célébrations. Selon le vice-premier ministre russe Alexandre Joukov, un descendant de Napoléon se rendra en Russie pour les festivités. Une traversée équestre de trois mois reliant la Russie à la France est organisée en juin 2012.

Une fête se déroulera sur le champ de Borodino, théâtre de la fameuse bataille franco-russe de 1812 que les Français appellent la bataille de la Moskova, avec la participation de clubs de l’histoire militaire de France, de Pologne, de Belgique et d’Ecosse. Fêtes lancées en juin, qui se prolongeront jusqu’à la fin de l’année, soit une durée équivalente à celle des combats qui ont fait rage en Russie en 1812.

Carte de la bataille de Borodino le 7 septembre 1812.
En bleu l'armée française et en rouge l'armée russe.

Les informations présentées par le projet présentent de manière détaillée les prémisses et les conséquencesde la guerre, la répartition des forces avant le début des combats et les pertes militaires des pays, les équipements et les armes du début du XIXe siècle et le bilan desbatailles. Les principaux événements de la campagne, la disposition des forces ennemies, les déplacements des armées et les lieux des batailles seront présentés sur une carte interactive.

 Les cuirassiers saxons de Latour-Maubourg attaquent les cuirassiers russes.
La redoute Raevsky se trouve à droite, dans la fumée.
À l'arrière-plan, on distingue l'église de Borodino

Le 26 août 1812, les deux armées immenses – russe, dirigée par Koutouzov et la Grande Armée de l’Empereur français Napoléon se sont rencontrées face à face. Les français fonçaient vers Moscou, l’ancienne capitale russe pour frapper la Russie eau cœur. Koutouzov a décidé de donner l’ assaut général dans le champ de Borodino, ayant  appliqué au préalable la politique de la terre brûlée sur près de 2 000 km entre la frontière russe et Moscou

Le général Koutouzov sur le champ de bataille de Borodino.

Dans le village de Gorki, où était situé son poste de commandement, s’élève le monument à Koutouzov, raconte Ludmilla Tourachova,  employée du musée militaire et historique de Borodino:
” Cet obélisque tétraédrique en granit rouge est couronné par l’aigle de bronze qui plane – le symbole de la victoire. Sur l’obélisque, on voit une  épée dorée – l’avertissement  aux ennemis sur le châtiment. Sur le bas-relief de bronze, est  représenté Koutouzov avec ses compagnons d’armes le jour de la bataille. Sur le piédestal, on peut lire ces paroles : l’Ennemi est rejeté ».

Monument à la gloire du général Koutouzov.

Tout le champ de Borodino est couvert de monuments. Ils s’y trouvent par groupes, ou séparément, au milieu

des vastes prairies. Ce sont des tours, des obélisques, des colonnes,  des pierres de forme irrégulière.

Principal monument (27 mètres de hauteur) à la gloire de cette victoire .

Sur eux, on voit des aigles en  bronze, des bas-reliefs, des couronnes de laurier et des croix de Saint-Georges.

Un des monuments.

Au centre du champ de Borodino, il y a un musée militaire. Le bâtiment moderne a été construit en 1912.

Musée historique de Borodino .

Devant le musée, on voit  les canons de l’armée napoléonienne. Au seuil du 200ème  anniversaire de la bataille de Borodino et le jour de la bataille, le 7 septembre, à Borodino se passeront diverses manifestations. Une fête se déroulera sur le champ de Borodino, théâtre de la fameuse bataille franco-russe de 1812 que les Français appellent la bataille de la Moskova, avec la participation des clubs de l’histoire militaire de France, de Pologne, de Belgique et d’Ecosse.

Un musée de la Guerre de 1812 sera inauguré dans la capitale russe à l’automne prochain, cent ans après l’adoption de la décision portant sur sa création. Il sera rattaché au Musée historique d’Etat“, a déclaré M.Boussyguine intervenant lors d’un congrès des descendants de participants à la Guerre de 1812.

La décision de créer ce musée a été prise en 1912. Une importante collection a été rassemblée grâce aux familles des participants des campagnes de 1812-1814. La Première Guerre mondiale, la révolution bolchévique de 1917 et l’instauration du pouvoir soviétique ont empêché la réalisation de cette initiative.

M. I. Koutouzov sur le champ de bataille de Borodino(toile de Guerasimov) 

Moscou possède un musée-panorama “Bataille de Borodino”, hébergeant une installation panoramique consacrée à l’une des plus grandes batailles de la Guerre de 1812.

Musée du panorama de Borodino à Moscou.(38, Kutuzovsky prospect)

C’est à moins de 150 km de Moscou que se déroula à Borodino, le 7 septembre 1812, l’une des batailles les plus importantes de la campagne de Russie.

Elle opposa les armées françaises de Napoléon (130 000 hommes, 28 000 cavaliers, 587 canons) aux armées russes dirigées par Koutouzov (135 000 hommes, 25 000 cavaliers, 624 pièces d’artillerie).

Korneev et ses cuirassiers contre les troupes françaises.  

Les combats durèrent plus de quinze heures sous un feu ininterrompu, semblable au roulement du tonnerre selon les dires des témoins.

Napoléon a dit:”Des cinquante batailles que j’ai données, la plus affreuse est celle livrée par moi devant Moscou. Les Français s’étaient montrés dignes d’être vainqueurs, les Russes avaient conquis le droit d’être considérés comme invincibles“.

La bataille de Borodino fut terrible en pertes humaines : 20 000 blessés et 10 000 tués chez les Français dont les généraux Montbrun, Caulaincourt, Compère, Plauzonne, Lanabère, Romeuf, Marion et Tharreau ; 35 000 blessés et 15 000 tués chez les russes dont les généraux Bagration, Kutaizov et Toutchkov.

Reconstitution d'une charge .

Le projet spécial “1812. Guerre et Paix. Nouvelle vision” faite suite à la série de programmes éducatifs, informationnels et historiques réalisés par RIA Novosti, comme les projets Titanic, Gogol. 200 ans, Bataille de Poltava, Tchekhov-2010, Gagarine, qui présentent sous une forme accessible et populaire des faits historiques célèbres, en les combinant avec des éléments interactifs divers et variés – jeux, quiz, mots-croisés, concours et contenu multimédia.

Pour le 200ème anniversaire sont attendus pas moins de 300 000 spectateurs venant des quatre coins du monde.
Participeront à la reconstitution près de 3000 fantassins, 250 cavaliers et un grand nombre d’artilleurs et leurs canons.

Les reconstitutions se passeront les 1er et 2 septembre 2012, sur la grande plaine de Borodino à quelque 100km à l’ouest de Moscou. La grande reconstitution ayant lieu le 2 septembre .

Des invités de France, d’Autriche, de Pologne et d’autres pays européens, les représentants des milieux scientifiques, culturels et religieux russes, ainsi que des descendants des participants à la bataille de Borodino de 1812 et les anciens combattants de la Grande guerre patriotique de 1941-1945 participeront aux festivités.

Le président russe Vladimir Poutine assista dimanche 2 septembre à une cérémonie commémorative.

Toute la population s’est élevée contre les envahisseurs. Son héroïsme sans précédent, sa force spirituelle et son attachement profond à sa terre ont donné à notre pays une immense force qui n’avait jamais été observée auparavant“, a déclaré M. Poutine au pied d’un monument érigé sur l’ancien champ de bataille.

Le président russe a ensuite salué les personnalités et notamment Valéry Giscard d’Estaing qu’il a remercié “infiniment” d’être venu à Borodino assister à cette reconstitution à laquelle l’Etat russe a consacré 36 millions de roubles (près de 900.000 euros).

“La France et la Russie ont été du même côté pendant les deux guerres mondiales”, a dit l’ancien président français à M. Poutine, selon les images de la chaîne de télévision publique Rossia 24.

“On a passé plus de temps ensemble qu’à se faire la guerre”, lui a répondu M. Poutine, soulignant que “la France avait presque toujours été un partenaire stratégique de la Russie”.

Sur le champ de bataille entouré d’une forêt, des cavaliers de la garde impériale russe ont affronté des soldats à cheval de la Grande Armée de Napoléon équipés de fusils à silex (l’arme des guerres napoléoniennes).

Fusil à silex Pressol et Martin.

Parmi les 3.000 acteurs, des centaines d’hommes en costume d’époque de part et d’autre, armés de sabres et d’épées, ont avancé en rangs serrés et se sont livrés à des combats sous les yeux et les acclamations de nombreux spectateurs – jusqu’à 300.000 selon les organisateurs – hommes, femmes et enfants qui ont bravé le froid automnal (10 degrés Celsius) et la pluie fine.

Pour vous rendre à ces manisfestations Artcorusse vous propose

de cliquez dans la bannière ci-dessous:

Les adhérents d'Artcorusse ont un avantage non négligeable 
renseignements à notre secrétariat.


Le 12 août à Moscou, les cosaques en cosatumes d'apparat, ont entamé leur route qui
les mènera en Biélorussie, en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, puis en France.
Crédits photo : SERGEI KARPUKHIN/REUTERS

Autre fait marquant des célébrations du bicentenaire, une vingtaine de cosaques russes sont

partis début août de Moscou à cheval en direction de Paris, randonnée  organisée par Pavel Mochtchakov, sous la direction de l’Ataman  Alexandre Koliakine.

L'Ataman Alexandre Koliakine

Pour un voyage de plus de 2.500 kilomètres sur les traces de leurs ancêtres qui avaient

poursuivi Napoléon en 1812 après sa campagne en Russie.

Six pays vont être traversés, la Russie, le Bélarus, la Pologne, la Lituanie, l’Allemagne et la France

Video Ria Novosti: (CLIQUEZ)

Ils ne pourront rentrer dans la capitale, le Quai d’Orsay ayant décidé de les recevoir

sollennellement à Fonteinebleau, où Napoléon Ier avait abdiqué en 1814.

Une fois sur place, ils espèrent, mais sans les chevaux cette fois,

aller jusqu’à Paris et se “laver les pieds dans la Seine”,

ironise le chef Alexandre Koliakine.

l'Ataman Alexandre Koliabine

Les cosaques russes, qui participent à une traversée équestre Moscou-Paris à l’occasion du bicentenaire de la victoire russe dans la Guerre patriotique de 1812, ont quitté jeudi 6 septembre Varsovie, soit 26 jours après leur départ de Moscou et ont déja parcourue 1 250 km.

3
Juil

1812-2012 Borodino-Moskowa

   Publié par: artcorusse   dans Articles de fond

La Grande bataille de Borodino ou de la Moskova.

7 septembre 1812

Va se derouler la plus grande reconstitution sur le champ de Borodino nommer également Moskowa, théâtre de la fameuse bataille franco-russe de 1812 que les Français appellent la bataille de la Moskova, avec la participation de clubs de l’histoire militaire de France, de Pologne, de Belgique et d’Ecosse. Fêtes lancées en juin, qui se prolongeront jusqu’à la fin de l’année, soit une durée équivalente à celle des combats qui ont fait rage en Russie en 1812.

Le 26 août 1812, les deux armées immenses – russe, dirigée par Koutouzov et la Grande Armée de l’Empereur français Napoléon se sont rencontrées face à face. Les français fonçaient vers Moscou, l’ancienne capitale russe pour frapper la Russie eau cœur. Koutouzov a décidé de donner la bataille générale dans le champ de Borodino, ayant  appliqué avant la politique de la terre brûlée sur près de 2 000 km entre la frontière russe et Moscou.

La bataille prit fin avec la retraite de l’armée russe, qui se retira en bon ordre. La bataille de la Moskova marque la dernière action offensive française sur le sol russe. En se retirant, les Russes sont encore en état de combattre, ce qui leur permettra de bouter les troupes françaises hors de la Russie. Ils ouvrent aussi la route de Moscou que la Grande Armée atteindra une semaine plus tard, le 14 septembre. Elle y restera jusqu’au 19 octobre, jour où commence le retour, bientôt désastreux, de la Grande Armée.

Des cosaques russes viendront de Moscou à Fontainebleau  dans le cadre des festivités
Nous partirons de la place Rouge le 8 septembre,  juste après un spectacle grandiose. Nous traverserons la Biélorussie, la Lituanie, la Pologne et l’Allemagne pour arriver dans la ville française de Fontainebleau   fin d’octobre“, a déclaré aux journalistes Igor Morozov, directeur adjoint de Rossotroudnitchestvo (Agence fédérale russe chargée des affaires de la Communauté des Etats indépendants, des Russes à l’étranger et de la coopération humanitaire internationale).

voir article “Cosaques de Moscou à Paris ” (CLIQUEZ)

Les préparatifs de cet événement sont en cours depuis dix-huit mois. Les organisateurs envisagent de reconstituer la traversée effectuée par le corps cosaque de l’ataman Matveï Platov en 1812-1814, attirant ainsi l’attention sur l’histoire de la Russie et encourageant l’union des peuples européens.

Le chemin sera long de 2.500 km et comprendra des tronçons où les chevaux devront être transportés. 22 chevaux capables d’effectuer plus de 300 km par jour ont été sélectionnés pour participer à l’événement. Il s’agit des chevaux du Don, monture des cosaques ayant pris part à la poursuite des troupes de Napoléon. Il ne reste que 243 spécimens de cette race en Russie et les organisateurs ont l’intention de favoriser son rétablissement.

11
Fév

Borodino célébré en 2012

   Publié par: artcorusse   dans Informations

BORODINO 1812 ou la bataille de la MOSCOVA.

Les Russes se retirent sur Moscou. Les Français les poursuivent. Conseil de guerre tenu par les généraux russes pour savoir s’il faut livrer une nouvelle bataille, ou abandonner Moscou aux Français. Koutouzov se décide à évacuer Moscou en traversant la ville, et en se retirant sur la route de Riazan.”

Reconstitution de la bataille de Borodino

Le Général Koutouzov

Costumes de fantassins russes.


Une traversée équestre de trois mois reliant la Russie à la France sera organisée en 2012 à l’occasion du 200e anniversaire de la guerre de 1812, a annoncé jeudi 11 février, à Moscou Alexandre Kibovski, dirigeant du comité municipal pour l’héritage culturel.

Le programme des festivités prévoit l’inauguration d’un musée de la guerre de 1812 rattaché au Musée d’histoire de Moscou et la rénovation de nombreux monuments historiques, ainsi que des conférences scientifiques et tables rondes consacrées aux événements de 1812-1814.

Les fantassins français se défendant.

Attaque des lanciers.

Plusieurs pays européens participeront aussi aux célébrations, selon M.Kibovski. Une fête se déroulera sur le champ de Borodino, théâtre de la fameuse bataille franco-russe de 1812 que les Français appellent la bataille de la Moskova, avec la participation des clubs de l’histoire militaire de France, de Pologne, de Belgique et d’Ecosse.

Selon le porte-parole, ce programme comportera notamment la restauration et la conservation des lieux de mémoire et des monuments historiques et d’architecture consacrés à la guerre de 1812. En outre, un ensemble d’expositions, permanentes ou non, consacrées à cet anniversaire sont prévues dans la capitale russe.

Voir l’article des  célébrations : ( CLIQUEZ )

19
Avr

Conférence en ligne Pierre le Grand

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Storia Mundi

vous invite à sa conférence en ligne

“Pierre le Grand : vision, révolution et héritage”

Conférencier : Laurent Lanfranchi
(historien et directeur de Storia Mundi).

Vendredi 22 avril à 10h 

Inscription gratuite.

Conférence gratuite, 1h environ et sera suivie d’un moment d’échange avec le conférencier.

Pour vous inscrire, renseignez votre adresse e-mail ci-dessus et cliquez sur “Je m’inscris”. Complétez ensuite votre inscription par votre nom et prénom, sans vous soucier de l’avatar !

Et si vous n’êtes pas disponible au moment du direct, inscrivez-vous quand même. Sitôt le direct terminé, la conférence sera accessible en replay : vous pourrez ainsi la regarder où et quand vous voulez !

Quand il raconte la bataille de Borodino, Tolstoï s’interroge : les hommes que l’on dit grands font-ils l’Histoire ?
Non, répond-il aussitôt car l’Histoire est le produit de l’enchevêtrement infiniment complexe d’une multitude de volontés qui se heurtent et qui s’opposent, qui se supportent et se soutiennent quand elles ne s’ignorent pas tout simplement… tout cela bien sûr sans oublier le destin, la fortune ou le hasard évidemment.
L’histoire de Pierre le Grand donne-t-elle tort au grand Tolstoï ?

INSCRIPTION : CLIQUEZ

1
Déc

Vente Russe chez Coutau-Begarie & Assoc.

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

VENTE  D’ ART  RUSSE

Hôtel Drouot Salle 6

Mardi 21 décembre 2021 à 14h

 Exposition
Samedi 18 décembre 2021 – de 11h00 à 18h00
Lundi 20 décembre 2021 – de 11h00 à 12h00
Mardi 21 décembre 2021 – de 11h00 à 12h00 

Vente Noblesse &Royauté
Lundi 20 décembre 2021 à 14h
Du N°1 au N° 264

Collection du Prince et de la Princesse Youssoupoff – Souvenirs Historiques 
– Objets de vitrine – Bijoux – Verres – Porcelaine – Argenterie
Bronze – Militari – Tableaux – Icônes – Arts Populaire.

EXTRAITS du  CATALOGUE

LOT 266 – DERUJINSKY Gleb W. (1888-1975).
Harlequin et Colombine dans le ballet Carnaval de
Fokine, mis en scène en 1910.
Bronze à patine brune, signé et daté 1920 sur la base,
reposant sur un socle de forme rectangulaire en marbre
noir. Exemplaire portant tirage n° 2. Bon état.
H. : 38 cm – L. : 30 cm – P. : 21,5 cm.

12 000/15 000 €

Historique : ce ballet fut interprété la première fois à Paris en 1910
par Vaslav Nijinski (1890-1950) et Tamara Karsavina (1885-
1978), puis en 1919 par Adolph Bolm (1884-1951) et Ruth Page
(1899-1991), lors d’une tournée aux USA. C’est certainement durant
cette période que l’artiste réalisa cette oeuvre, se trouvant alors en exil
aux États-Unis, depuis 1919. Une sculpture représentant Harlequin
fut également réalisée à cette époque. Elle fut présentée lors d’une
exposition en 1921 au Milch Gallerie. D’autre part une version de
Colombie Derujinsky se trouve dans les collections de l’Institut d’Art
de Chicago.
Provenance : cette œuvre se trouvait dans la salle à manger du prince
et de la princesse Felix Youssoupoff dans leur résidence parisienne située
au 38 rue Pierre-Guérin, comme on peut l’apercevoir en situation sur
la photo ci-dessous.
Remis en vente sous folle enchère.
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sks

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LOT 269 –  ÉTUI À CIGARETTES EN ARGENT.
Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.
De forme rectangulaire, arrondie sur les angles à décor ciselé
de fines cannelures horizontales, s’ouvrant en accordéon par
une prise en or rose sertie d’un saphir cabochon pouvant
contenir quatre niveaux de cigarettes, intérieur vermeil.
Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 88, Moscou, 1908-1917.
Poinçons d’orfèvre : K. ФAБЕРЖЕ : (C. Fabergé), avec
marque du privilège impérial.
L. : 10,5 cm – E. : 3 cm – P. : 8,5 cm.
Poids brut : 348 g.
2 000/3 000 €


sks

LOT 278 – ÉCOLE ITALIENNE DU XIXe SIÈCLE.
Vue des quatre portes de Milan.
Ensemble de quatre gouaches sur papier, conservées sous verre
dans des encadrements modernes. Bon état.
À vue : H. : 16,5 cm – L. : 22 cm.
Cadre : H. : 33,5 cm – L. : 37,5 cm.
2 500/3 000 €
.

sks

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LOT 282 – ALEXANDRE Arsène. L’art décoratif de Léon Bakst,
publié par Maurice de Brunoff, Paris, 1913, grand in-folio
(410 x 290 cm), 49 pages, illustré de 77 planches hors-texte
tirés en couleurs et en N&B, demi-reliure de l’éditeur en
vélin, orné de la signature imprimée de Léon Bakst, dos orné
et titre en lettres d’or. Usures du temps.
400/600 €

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sks

LOT 293 – YOUSSOUPOFF, Prince Félix. Rasputin : his malignant
influence and his assassination, London, Jonathan Cape,
1928, reliure d’époque en percaline rouge, porte l’inscription
manuscrite « Bernstorffslot » (château de Bernstorff, résidence
d’été de la famille royale danoise, près de Copenhague, où
la princesse Irina Youssoupoff avait l’habitude de venir en
vacances chez ses grands-parents, le roi Christian et la reine
Louise de Danemark), 256 pages. Texte en anglais. Accidents
à la reliure, en l’état.

200/300 €
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sks

LOT 294 – CHEMISE AYANT APPARTENU AU COMTE
LÉON TOLSTOÏ LE PLUS CÉLÈBRE DES
ÉCRIVAINS RUSSES.
TRAVAIL RUSSE, DÉBUT XXe SIÈCLE.
Grande chemise (blouse) en lin blanc, cousu main, col s’ouvrant par trois boutons plats, manches bouffantes à plis, finissant par de larges poignets fermant par deux boutons plats, appliqués sur les côtés de deux larges
poches plates. Avec deux poches intérieures secrètes, cousues par l’épouse de l’écrivain, pour y placer son petit carnet de notes et son crayon. Légères usures du temps, reprises, mais bon état général.
H. : 99 cm – L. : 53 cm.
15 000/20 000 €

Historique :  émouvant souvenir historique est indissociable
de l’image de Léon Tolstoï. Car l’écrivain est souvent représenté sur les
documents de l’époque : photographies, gravures et tableaux, posant avec
cette simple chemise, et ce en toutes circonstances. Cette chemise est aussi
célèbre que le bicorne de l’empereur Napoléon.
Dans son livre consacré à Léon Tolstoï,
Michel R. Hofmann écrit : « Le comte Tolstoï, vêtu de l’ample blouse des
moujiks, avait résolument adopté cette tenue, et cela de manière exclusive et définitive, et l’on peut imaginer quelle révolution c’était là et l’étonnement des gens à ce sujet. »

sks

LOT 295 – ÉCOLE FRANÇAISE
DU DÉBUT DU XXe SIÈCLE.
Portrait de l’écrivain Léon Tolstoï (1828-1910).
Huile sur toile, non signée.
Usures du temps, petits manques.
H. : 42 cm – L. : 27 cm.
400/600 €

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sks

LOT 308 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Petit buste en terre cuite représentant le souverain à l’époque
de sa visite officielle en France en 1896, reposant sur un socle
carré en marbre, appliqué sur la face avant d’un aigle bicéphale
en bronze doré. Bon état.
Travail français de la fin du XIXe siècle.
H. : 16 cm – L. : 7 cm – P. : 6 cm.
200/300 €

LOT 309 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Médaillon à suspendre, en bronze doré, représentant les
profils de l’empereur, de son épouse, l’impératrice Alexandra
Féodorovna et de leur premier enfant, la grande-duchesse
Olga Nicolaïévna, tourné vers la gauche surmontée d’une
couronne impériale. Bon état. Travail français, 1896.
Diam. : 10 cm.
200/300 €

LOT 310 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Médaillon à suspendre en bois durci, orné d’un profil du
souverain la tête tournée vers la gauche, entouré d’une frise
de feuilles de laurier au naturel. Petits accidents à bordure,
manque son anneau, mais bon état général.
Travail français, fin XIXe siècle. Diam. : 15,5 cm.
200/300 €

LOT 311 – NICOLAS II, empereur de Russie (1868-1918).
Médaillon à suspendre en bois durci, orné des profils
de l’empereur, de son épouse, l’impératrice Alexandra
Féodorovna et de leur premier enfant, la grande-duchesse
Olga Nicolaïévna, tourné vers la gauche surmontée d’une
couronne impériale, entouré d’une frise de feuilles de laurier
au naturel. Petits accidents à bordure, mais bon état général.
Travail français, fin XIXe siècle. Diam. : 15,5 cm.
200/300 €

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sks

LOT 318 – ÉCOLE RUSSE DU XIXe SIÈCLE.
Portrait du grand-duc Constantin Constantinovitch de Russie
(1858-1915), vers 1881-1883. Et au revers portrait du général Michel Vassilievitch Frounze (1885-1925), vers 1920-1923.
Huile sur toile signée à droite en caractères cyrilliques : « A.
Portakoff », mais non identifié. Accidents, restaurations, mais bon état général. H. : 88 cm – L. : 68 cm.
14 000/16 000 €

Historique : Sur ce portrait, le jeune grand-duc Constantin, petit-fils de
l’empereur Nicolas Ier de Russie, porte l’uniforme de lieutenant de l’équipage de la Garde et arbore entre autres, le grand collier de l’ordre de Saint-André avec sa plaque ; le ruban de l’ordre de Saint-Alexandre Nevsky avec sa plaque ; l’ordre de Saint-Georges et l’ordre du mérite prussien. Au regard des épaulettes d’adjudant de la marine impériale aux chiffres de l’empereur Alexandre II (1855-1881), des décorations qu’il porte, dont celle de la guerre russo-turque de 1877-1878 et sachant qu’il quitte le service de la marine en décembre 1883 pour prendre ses fonctions de commandant du régiment de la garde impériale Izmaïlovski, nous pouvons dater ce portrait entre 1881 et 1883, mais plus probablement en 1883. Car entre août et son départ de la marine en décembre il voyage en Allemagne où il rencontre sa future femme, la princesse Alexandra de Saxe-Altenbourg (1865- 1927), nous pensons que ce portrait fut envoyé à la jeune princesse, comme il était de coutume à l’époque. Ce tableau fut ensuite installé dans sa résidence du
palais Constantin près de Saint-Pétersbourg, où durant la période communiste, il fut réutilisé afin de peindre au revers un portrait du leader bolchevik Michel Vassilievitch Frounze (1885-1925). Cette œuvre est signée en bas à droite. Il est intéressant de constater que cette méthode de réutilisation de la toile a également été observée en 2013 lors de la restauration du grand portrait de Lénine peint en 1924 par le peintre soviétique Vladislav Izmaïlovitch (1872-1959), installé à l’Hermitage, sous lequel se trouvait un portrait de l’empereur Nicolas II peint en 1896 par Ilya Galkin (1860-1915).


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LOT 324
– MIROIR DE TOILETTE EN ARGENT
DE LA PRINCESSE LEV GAGARINE.
À décor d’une frise finement ciselée de guirlandes de fleurs surmontées d’un blason d’alliance aux armes Gagarine- Martynoff. Ayant appartenu à deux maisons dont celle du prince Orloff portant la devise : « A Vetustate Robur » sur manteau d’hermine et couronne princière, avec pied chevalet
rétractable au revers sur fond en acajou. Travail étranger sans poinçons apparents. H. : 41 cm – L. : 27,5 cm.
1 200/1 500 €

Provenance : Ayant appartenu à la princesse Lev Gagarine, née Youlia
Solomonovna Martynoff (1821-1909).


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LOT 326 – MICHEL MIKHAILOVITCH, grand-duc de Russie (1861-1929). Par KELLER, Paris, circa 1900-1910.
Éléments du nécessaire de voyage ayant appartenu au grandduc,
composé de quatre flacons à parfum en cristal, taillé à pans coupés de  forme rectangulaire, d’une petite flasque en cristal, d’une grande flasque en cristal de forme ovale, de deux brosses à habits de forme ovale, de deux brosses à habits de forme rectangulaire, d’une boîte à poudre de forme ronde, de deux petits flacons à parfum de forme carrée, deux boîtes
cylindriques (manque le fond), d’un coffret rectangulaire pour brosse à dents et du bouchon d’un flacon.

Chaque pièce en argent est gravée de son monogramme M. M. (Michel Mikhaïlovitch) sous couronne impériale, intérieur vermeil.
Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : minerve.
Poinçon d’orfèvre : Gustave Keller. Formats divers.
Poids total brut : 3 k 953 g.
3 000/5 000 €


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LOT 327 – ENCRIER DE BUREAU EN ARGENT.
Par FABERGÉ, Moscou, 1908-1917.
En forme d’un élan couché, avec compartiment pour timbre et compartiment pour encrier, à décor de volutes stylisées, l’ensemble repose sur un socle rapporté de forme rectangulaire à pans coupés sculpté dans un bloc en serpentine. Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : K. ФAБЕРЖЕ :
(C. Fabergé) et KФ : (CF) et marque du privilège impérial.
Numéro d’inventaire : 31?60. H. : 12,5 cm – L. : 30 cm – P.: 18 cm.
Poids total brut : 3 k 583 g.
12 000/15 000 €


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LOT 328 – ALLUME-CIGARES DE TABLE. DU ROI MANUEL II DE PORTUGAL.
Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. En argent finement ciselé, en forme de chimpanzé, la tête tournée vers l’arrière et regardant avec étonnement sa queue qui contient l’amadou permettant d’allumer la flamme de l’allume-cigare. La tête est amovible, s’ouvre à charnière sur
un réservoir à alcool. Intérieur vermeil. Bon état général. Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé).
Poinçon du maître orfèvre : Julius Rappoport (1864-1916).
H. : 11,5 cm – L. : 7,5 cm – P.: 8 cm. Poids :477 g.

18 000/20 000 €

Historique : Ancienne collection du roi Manuel II de Portugal (1889-1932),
puis transmis par succession à sa mère, la reine Marie-Amélie, née princesse d’Orléans (1865-1951) et ensuite à M. Louis Jouve intendant de la reine lors de son exil en France de 1921 à 1951. Cet objet fut offert au roi à l’occasion de son mariage avec la princesse célébré en 1913 avec la princesse Augusta-Victoria de Hohenzollern (1890-1966), par un membre de la famille impériale russe, très probablement la grande-duchesse Wladimir ou le prince Félix Youssoupoff, présent au mariage et très proche du jeune roi.


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LOT 330 – TAMPON BUVARD EN VERMEIL.
Par RUCKERT pour FABERGÉ, Moscou, 1899-1908.
De forme rectangulaire, à décor entièrement émaillé de motifs
floraux polychromes cloisonnés sur fond ivoire entouré de
motifs stylisés d’inspiration Art Nouveau de couleur bleu et
vert foncé. Bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1899-1908.
Poinçon d’orfèvre : Ф.Р. : (F. P), pour Théodor Ruckert (1840 – 1917).
H. : 7,5 cm – L. : 13,5 cm – L. : 6,5 cm.
Poids brut : 271 g.
2 000/3 000 €

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LOT 334 – TCHARKA EN BOIS À MONTURE EN ARGENT.
Par FABERGÉ et NEVALAINEN, Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
De forme ronde et bombée, bordée d’une frise de fines cannelures et de rubans croisés, reposant sur une base circulaire, avec prises ajourées serties de pièces anciennes en argent à l’effigie de l’impératrice Élisabeth Ire datées 1751. Petits accidents, usures du temps.
Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, 1899-1908. Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé).
Poinçon de maître orfèvre : Anders Johan Nevalainen (1858-1933).
Numéro d’inventaire : 5668. H.: 6,5 cm – Diam. : 7,5 cm.
Poids brut : 162 g.
3 000/5 000 €


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LOT 338 – BOUCLE DE CEINTURE EN VERMEIL.
Par FABERGÉ, Saint-Pétersbourg, avant 1896. De forme rectangulaire, bordée d’une ligne de roses de diamant, à décor central d’une plaque émaillée de bleu translucide sur fond guilloché de vagues horizontales ondulantes sertie de 8 diamants. Bon état général.
Poinçon titre : 88, Saint-Pétersbourg, avant 1896.
Poinçon d’orfèvre : ФAБЕРЖЕ : (Fabergé).
Numéro d’inventaire : 1389. L. : 7,5 cm – L.: 7 cm. Poids brut : 58 g.
6 000/8 000 €


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LOT 341 – SOUVENIR DU MARIAGE
DE L’EMPEREUR NICOLAS II. Jeton pendentif en argent, offert à l’occasion du mariage du nouvel empereur Nicolas II avec la princesse Alix de Hesse-
Darmstadt (1872-1918), le 14 novembre 1894, à décor de motifs émaillés polychromes sur chaque face, surmonté de la couronne impériale.
Légères usures du temps, mais bon état général.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1894. Poinçon d’orfèvre : illisible.
H. : 4 cm – L.: 2,5 cm. Poids brut : 7 g.
600/800 €


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LOT 346 – COUPE ATHÉNIENNE.
Ornée d’une petite vasque en pierre dure de forme ronde, soutenue par quatre pieds en bronze finement ciselé et doré, représentant quatre têtes d’animaux symbolisant les quatre évangélistes : Lion (saint Marc), Taureau (saint Luc), Ange (saint Mathieu) et Aigle (saint Jean). Au centre apparaît un
serpent entouré sur une base ornée de branches de feuilles de laurier au naturel et entouré à mi-hauteur par une frise décorée d’un croissant de lune, d’une croix, d’un triangle et d’un soleil. L’ensemble repose sur un socle carré, portant les inscriptions gravées en caractères cyrilliques : « À Jacob Moudriy (Le Sage) de la part de Matvey Mudroff » et « né le 30 avril 1722, décédé le 7 avril 1797 à Vologda » alterné de symboles maçonniques.
Légères usures à la dorure, mais bon état général. Travail russe, début XIXe siècle. H. : 20 cm – L. : 8 cm – P. : 7 cm.
6 000/8 000 €

Historique : Cet objet fut offert à Matvey (Mathieux) Yakovich Mudroff (1776-1831), célèbre médecin russe ayant fondé de l’école clinique russe. Il était diplômé de médecine en 1800 à l’université de Moscou et y devint professeur en 1809. Mudroff est l’un des fondateurs de l’hygiène militaire et participa à la lutte contre les épidémies de choléra à Saratov en 1830-31 et à Saint-Pétersbourg en 1831, où il mourut de cette maladie. Il était le médecin de la famille Pouchkine.

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LOT 354 – CARAFE À VODKA EN CRISTAL.
De forme carrée, à décor gravé une face de l’aigle bicéphale des Romanoff sous couronne impériale et sur l’autre face du monogramme entrelacé
EA. II. (Catherine II) surmonté d’une couronne impériale. Bon état.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1760-1770.
H. : 25 cm – L. : 7 cm – P. : 7 cm.
2 000/3 000 €


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LOT 358 – SERVICE DE L’ORDRE DE SAINT-ANDRÉ.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1855-1881. Ensemble de 12 assiettes plates en porcelaine dure, à bordure festonnée rehaussée d’un liseré or, le centre est orné d’un bouquet de fleurs polychrome entouré d’une couronne de fleurs enrubannée en relief dit « frise Gotzkowsky ». Le haut du marli est décoré de l’aigle bicéphale des Romanoff alternés de
branches de fleurs en relief et de motifs floraux polychromes. La partie basse laisse apparaître l’insigne de l’ordre de Saint- André. Légères usures du temps, mais assez bon état général. Marques vertes au revers : A. II. (Alexandre II), sous couronne impériale.
Diam. : 24,5 cm.
20 000/30 000 €


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LOT 360 – SERVICE DE L’ORDRE DE SAINT-ANDRÉ.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1855-1881. Assiette plate en porcelaine dure, à bordure festonnée rehaussée d’un liseré or, ornée au centre d’un décor polychrome représentant la plaque de l’ordre, entouré du grand collier de l’ordre de Saint-André. Légères usures du temps, mais assez bon état général. Marques vertes au revers : A. II. (Alexandre II), sous couronne impériale. Diam. : 24,5 cm.
4 000/6 000 €

Historique : Ce service réalisé par Johann Friedrich Eberlein (1695-1749) et
orné d’une décoration en relief dite « Gotzkowsky », fut offert par le roi Auguste III de Pologne à l’impératrice Élisabeth Ire de Russie, à l’occasion du mariage de son neveu, le grand-duc Pierre Feodorovitch avec la princesse Sophie d’Anhalt-Zerbst, future impératrice Catherine II, le 21 août 1745. Composé de 440 pièces, selon un inventaire établi le 5 novembre 1745, il fut le cadeau diplomatique le plus important jamais réalisé par la manufacture de Meissen. L’ordre de Saint-André, fondé en 1698 par Pierre le Grand, est l’ordre le plus important de l’empire russe.
La croix représentée sur ce service est une version simplifiée de l’insigne de l’ordre de Saint-André, qui normalement est appliqué sur l’aigle bicéphale des Romanoff noir surmonté d’une couronne impériale rouge. Les lettres à chaque extrémité


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LOT 366 – SERVICE DU PALAIS DE GATCHINA
POUR LE TSAR NICOLAS Ier DE RUSSIE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, circa 1840. Assiette plate en porcelaine dure, de forme ronde, à bordure festonnée, décorée d’une large frise d’arabesques or sur fond bleu et ornée au centre de l’aigle bicéphale des Romanoff polychromes portant le globe et sceptre. Bon état.
Marques bleues au revers : N. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale. Diam. : 23 cm.
3 000/5 000 €

Historique : Le palais de Gatchina est un ancien palais impérial russe situé à Gatchina, à côté de Saint-Pétersbourg. La construction du palais débuta en 1766 et il prit sa forme finale sous le règne de Nicolas Ier dans les années 1840. Le palais conserve aujourd’hui l’une des plus belles collections de porcelaines fabriquées par la manufacture impériale.


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LOT 372 COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1855.
En forme de coquille, brodée d’un large liseré or, à décor sur la
partie haute d’un blason polychrome aux armes de la famille
Arapoff. Usures à la dorure, accidents. Marques bleues au
revers : H. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale.
H. : 2,5 cm – L. : 12 cm – L. : 10 cm.
1 200/1 500 €

LOT 373 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1825-1855.
En forme de coquille, brodée d’un large liseré or, à décor sur la
partie haute d’un blason polychrome aux armes de la famille
Arapoff. Usures à la dorure, accidents. Marques bleues au
revers : H. I. (Nicolas Ier), sous couronne impériale.
H. : 2,5 cm – L. : 12 cm – L. : 10 cm.
1 200/1 500 €

LOT 374 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1900.
En forme de coquille, brodée d’un liseré or, à décor polychrome
sur la partie haute de l’aigle bicéphale des Romanoff portant
le globe et le sceptre. Légères usures à la dorure, mais bon
état général. Marques vertes au revers : H II (Nicolas II), sous
couronne impériale, daté 1900.
H. : 2,5 cm – L. : 12,5 cm – L. : 10,5 cm.
1 200/1 500 €

LOT 375 – COUPELLE À CAVIAR EN PORCELAINE.
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, 1900.
En forme de coquille, brodée d’un liseré or, à décor polychrome
sur la partie haute de l’aigle bicéphale des Romanoff portant
le globe et le sceptre. Légères usures à la dorure, mais bon
état général. Marques vertes au revers : H II (Nicolas II), sous
couronne impériale, daté 1900.
H. : 2,5 cm – L. : 12,5 cm – L. : 10,5 cm.
1 200/1 500 €


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LOT 385 – SERVICE.
Composé d’une nappe de forme rectangulaire (240×175 cm) et de douze serviettes (85×70 cm) en lin blanc damassé,à décor dans chaque angle du monogramme du tsar en caractères cyrilliques « H. II. » sous couronne impériale, au centre apparaissent dans un décor d’arabesques un sceptre et
un glaive entrecroisés de branches de laurier sous couronne impériale. Chaque pièce est rebrodée d’un monogramme H. Z. (non identifié).
Légères usures du temps, mais assez bon état général,
Manufacture impériale, Saint-Pétersbourg, daté 1912-1913.
Nappe : H. : 175 cm – L. : 240 cm. Serviette : H. : 70 cm – L. : 84 cm.
4 000/6 000 €


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LOT 392 – CAFETIÈRE EN ARGENT.
Par YARSHINOFF, Saint-Pétersbourg, 1799. De forme bombée et évasée vers le haut, reposant sur une base carrée, à décor gravé d’un aigle bicéphale sous couronne, avec prise ajourée en bois noirci. Usures du temps, mais bon état général. Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1799.
Poinçon d’orfèvre : A. Я. : (Alexandre Yarshinoff, actif de 1795 à 1826).
H. : 25 cm – L. : 24 cm – Diam. : 12 cm. Poids brut : 1 k 66 g.
3 000/5 000 €


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LOT 395 – GRAND SAMOVAR EN ARGENT.
De forme bombée à décor de larges godrons, reposant sur une
base carrée, avec prises ajourées sur les côtés et bec verseur à
tête d’oiseau, intérieur vermeil. Usures du temps, petites bosses.
Poinçon titre : 84, Saint-Pétersbourg, 1884. Poinçons d’orfèvre : I. C. non identifié. H. : 46 cm – Diam. : 32 cm.
Poids : 5 k 352 g.
7 000/8 000 €


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LOT 397 – COUPE DE PRÉSENTATION À CAVIAR.
En argent, à décor de guirlandes de fleurs retenues par des
 têtes de femmes, reposant sur quatre pieds finissant par des
pattes de lion, intérieur vermeil. Usures du temps, mais bon état.
Travail étranger, fin XIXe siècle. H. : 16 cm – Diam. : 11,5 cm.
Poids : 875 g.
400/600 €

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LOT 408 – PRESSE-PAPIER DE BUREAU.
Ekaterinbourg, probablement du lapidaire Stepanoff, 1860-1880. De forme rectangulaire, aux angles arrondis, sculptée en pierres dures, à décor de framboise (rhodonite), de groseilles (cristal) et de cassis (obsidienne) sur un tapis de feuilles (néphrite) reposant sur un socle en marbre noir présenté sur une base en marbre griotte. Accidents, petits manques, revernis.
H. : 8 cm – L. : 17,5 cm – P. : 11 cm.
800/1 000 €


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LOT 410 – LANCERAY Eugène Alexandrovitch (1848-1886).
Groupe de personnages russes en tenue traditionnelle. Représentant un couple dansant au son d’un joueur de balalaïka. Bronze doré à patine brune et nuancée, reposant sur un socle ovale signé en toutes lettres sur la base par l’artiste en caractères cyrilliques. Bon état. Travail russe de la fin du XIXe siècle. H. : 13 cm – L. : 16 cm – P. : 6,5 cm.
1 200/1 500 €

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LOT 414 – MAISON IMPÉRIALE DE RUSSIE.
Petit fanion aux armes des Romanoff. Impression polychrome
sur soie, conservé dans un encadrement ancien en bois naturel.
Traces d’humidité, en l’état. Travail russe, début XXe siècle.
À vue : H. : 16,5 cm – L. : 27 cm. Cadre : H. : 19,5 cm – L. : 30 cm.
120/150 €


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LOT 417 – CUIRASSE D’OFFICIER DU RÉGIMENT DES GARDES À CHEVAL
En bronze doré et poli. Modèle daté 1858, situé à Zlatoust dans l’Oural. Composé d’un plastron à l’arête saillante, bordé de 28 clous et d’une dossière bordée de 36 clous. Col bordé d’une gouttière, emmanchures bordées d’un bourrelet, forme arrondie dans le bas, bordé d’un galon rouge et cintré par une ceinture en cuir rouge. La partie haute est garnie de deux bretelles en feutrine rouge recouverte de 24 écailles découpées de 5 festons se terminant par une serrure découpée et patte en cuir en forme de coeur. Intérieur doublé en toile écrue. Usure du temps, accident à la lanière, mais bon état général. Époque : Alexandre II (1855-1881).  H. : 45 cm – L. : 34 cm. 5 000/7 000 €

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LOT 420 – ORDRE DE SAINTE-ANNE.
Par KEIBEL, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Insigne de 2ème classe, modèle commandeur, en or et émail, présenté avec son diplôme daté du 24 juillet 1897, portant le n°151, en partie imprimé et signé. Bon état.
Poinçon titre : 56, Saint-Pétersbourg, avant 1896. Poinçon d’orfèvre : A. K. (Alexandre Keibel), fournisseur officiel de la cour impériale de 1882 à 1910 et marque du privilège impérial.
H. : 4, 5 cm – L. : 4, 5 cm.Poids brut: 15, 50 grs.
2 000/3 000 €

Provenance : Cet insigne de commandeur de l’Ordre de Sainte-Anne, fut remis sur les instances de l’empereur Nicolas II, le 24 juillet 1897 à Louis-Joseph Berryer (1850-1927), capitaine de frégate.


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LOT 428 – BADGE DU JUBILÉ DU 100e ANNIVERSAIRE
DE L’ÉCOLE MILITAIRE PAVLOVSKY À SAINTPÉTERSBOURG.
Créé le 7 décembre 1898. En bronze doré, conservé avec sa molette. Bon état. Époque : Nicolas II (1894-1917). H.: 5 cm – L.: 4 cm.
200/300 €

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LOT 437 – ARMÉE IMPÉRIALE. Ensemble comprenant la médaille commémorative du bicentenaire de Borodino (1813-1913), la médaille
commémorative du tricentenaire des Romanoff (1613-1913), la médaille du premier recensement général de la population (1897), deux boutons d’uniforme, un insigne commémoratif du couronnement de Nicolas II (1896) et un insigne de col, en émail du régiment d’infenterie Alexeïeff, au monogramme A daté 1917. En l’état. Formats divers.
200/300 €


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LOT 446 – LARIONOFF Mikhail Feodorovitch (1881-1964).
Les arbres. Pastel sur papier, signé des initiales de l’artiste en caractères
cyrilliques en bas à gauche. Bon état. H. : 20 cm – L. : 13 cm.
2 000/3 000 €

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LOT 447 – CHAGALL Marc,
né Moïche Zakharovitch Chagalov (1887-1985).
Personnage figurant l’artiste levant son verre à la santé de
Karpoucha. Dessin à l’encre bleue, signé en bas à droite et daté 1960,
conservé dans un encadrement moderne en bois à décor
moucheté sur fond or. Au revers du dessin apparaissent
plusieurs dédicaces autographes. Bon état.
À vue : H. : 20 cm – L. : 26 cm.
Cadre : H. : 33 cm – L. : 39 cm.
2 000/3 000 €

Historique : ce dessin fut offert par l’artiste au célèbre joueur de balalaïka,
Karpoucha Ter-Abramoff (1888-1977) et provient du livre d’or de ce dernier,
dont nous avions vendu l’exemplaire le 8 novembre

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LOT 450 – ICÔNE DE SAINT ANDRÉ.
Précieuse et rare icône russe, fin XIXe début XXe siècle.
Tempera sur bois, conservé sous riza tissé en fils d’argent et fils d’or, surmonté d’une oclade circulaire en or. Porte au dos brodé en fils d’or, l’inscription en caractères cyrilliques : « Au prêtre André Zakritsky (1876-1910), de la part de son fils I. I. A. Z. (Ivan Adréïévitch Zakritsky) ». Manque éléments, usures du temps, mais bon état général.
H. : 27 cm – L. : 22,5 cm.
4 000/6 000 €

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LOT 451 – ŒUF DE PÂQUES DE LA RÉSURRECTION.
En métal doré à décor en relief sur une face d’une scène représentant la naissance de l’Enfant Jésus et sur l’autre face la résurrection du Christ. Un bouton-poussoir permet l’ouverture sur deux médaillons conservés à l’intérieur de formes ovales représentant saint Alexandre Nevsky et sainte
Marie Madeleine, chacun nimbé d’une auréole émaillée de bleu translucide sur fond guilloché et sur la partie basse apparaissent les lettres en caractères cyrilliques des saints représentés (S.A.N.) et (S.M.M) également émaillées de bleu et au centre est placé un crochet stylisé pouvant soutenir une petite lampada. Usures du temps, mais bon état général.
Travail russe du XIXe siècle. Fermer : H. : 13 cm – L. : 8,5 cm.
Ouvert : H. : 13 cm – L. : 17 cm.
1 200/1 500 €

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LOT 454 – ICÔNE DE SAINT SERGE.
Par KHLEBNIKOFF, Moscou, avant 1896. Tempera sur bois, conservée sous riza vermeil, surmonté d’une oclade à décor d’émaux polychromes, la bordure est encadrée d’une frise stylisée. Bon état.
Poinçon titre : 84, Moscou, avant 1896. Poinçons d’orfèvre : Khlebnikoff avec marque du privilège impérial.
H. : 14,5 cm – L. : 10,5 cm. Poids brut : 298 g.
2 500/3 000 €


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LOT 470 – CROIX DE PROCESSION. En bronze doré, représentant pour l’une le Christ sur sa croix surmontée de Dieu le Père sur fond émaillé polychrome et
pour l’autre le Christ sur sa croix surmonté de six scènes de sa vie et d’une suite de 10 archanges. Bon état. Travail russe du XIXe siècle.
H. : 27 cm – L. : 13,5 cm ; H. : 30 cm – L. : 15,5 cm.
200/300 €

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LOT 475 – MÉDAILLE DE BAPTÊME EN ARGENT.
De forme ovale, gravée sur une face d’un saint Georges terrassant
le dragon. On y joint une chaine en argent et deux médailles commémoratives du millénaire de la Russie 988-1988. Usures du temps, mais bon état. Poinçon titre : 84, Moscou, 1908-1917.
Poinçon d’orfèvre : D. K., non identifié.
Poids total : 48 g.
200/300 €
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LOT 478 – GRAND OEUF DE PÂQUES EN PAPIER MACHÉ LAQUÉ OR.
A décor sur une face d’une représentation de l’ascension du Christ et sur l’autre face de la cathédrale de l’Assomption à Moscou, intérieur or. Légères usures du temps, petits accidents, mais bon état général. Travail russe, vers 1880-1890. H. : 16 cm – L. : 11 cm.
2 000/3 000 €
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LOT 484 – ŒUFS DE PÂQUES.
Ensemble cinq oeufs de Pâques en bois peint offert à l’occasion
des fêtes de pâques orthodoxe. Usures du temps.
Travail russe, en émigration. Formats divers.
150/200 €
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LOT 491 – SAMOVAR EN MÉTAL ARGENTÉ.
De forme évasée vers le haut, reposant sur une base carrée finissant par quatre pieds, avec prises ajourées en bois noircis sur les côtés. Conservé avec son plateau d’origine et sa cheminée amovible avec poignée en bois.
Usures du temps, petites bosses. Travail russe de la manufacture I. A. Kozloff, Toula. Époque : Nicolas II (1894-1917). H. : 46 cm – L. : 33,5 cm.
200/300 €

LOT 492 – SAMOVAR EN CUIVRE.
De forme évasée vers le haut, à décor de cannelures, reposant sur une base carrée finissant par quatre pieds enroulés, avec prises ajourées en bois noircis sur les côtés. Conservé avec son plateau d’origine, sa cheminée amovible avec poignée en bois et sa coupelle. On y joint un plateau.
Usures du temps, petites bosses. Travail russe de la manufacture des frères Worontsoff – Époque : Alexandre III (1881-1894). H. : 50 cm – L. : 33,5 cm. 300/400 €

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Olivier Coutau-Bégarie, Alexandre de La Forest Divonne,

commissaires-priseurs associés.
60, avenue de La Bourdonnais – 75007 Paris
TeL. : 01 45 56 12 20
– www.coutaubegarie.com

Experts de la vente :
Cyrille Boulay
Membre agréé de la F.N.E.P.S.A. – CEDEA
Courriel : cyrille.boulay@wanadoo.fr

 – www.cyrilleboulay.com


15
Nov

Vente Art Russe, Millon

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

Étude MILLON 

Vente ART RUSSE
Русское Искусство

Samedi 27 novembre 2021 à 11h et 14h

Hôtel Drouot, Salle 11  75009 Paris

Exposition Publique Salle 11

Vendredi 26 novembre de 11h à 18h

Experts: Maxime CHARRON, Maroussia TARASSOV-VIEILLEFON
Département Art Russe : Mariam VARSIMASHVILI

Vente  samedi à 11h (lots 1 à 56)
Icônes & Art Religieux

Vente  à 14h (lots 57 à 283)
Tableaux, Peinture Géorgienne, Orfèvrerie, Émaux,
Bijoux & Objets de Vitrine, Militaria, Bronzes & Sculptures,
Porcelaines, souvenirs Historiques & Romanov,
Art Populaire, Livres

EXTRAITS du CATALOGUE

VENTE à 11 H

ICÔNES & ART RELIGIEUX

Lot 4Icône triptyque de voyage figurant la Déisis.
Tempera sur bois figurant le Christ Pantocrator flanquée de la Mère de Dieu et de Saint Jean-Baptiste.
Dans un oklad tripartite en bronze doré à décor émaillé polychrome cloisonné de fleurs et de rinceaux dans les tons bleu et vert. Quelques manques à l’émail. Russie, fin du XVIIe siècle.
H. 6,3 x L. 17,2 cm (ouverte).
œuvre en rapport
Une icône similaire de la Déisis datée de la fin du XVIIe siècle est conservée au Walters Art Museum, Baltimore, Maryland (inv. 44.408).

1 000/1 500 €

k

LOT 8 Icône de Saint Charalampe. Tempera et or sur bois, figurant le Saint vêtu d’un chasuble rouge, portant une magnifique barbe et tenant de la
main gauche un crucifix enroulé d’un phylactère, et de la main droite le livre des Écritures.
Saint Charalampe est considéré comme le protecteur des hommes et des bêtes contre les épidémies. Grèce, XVIIIe siècle.
H. 18,5 x L. 15 cm.

3 000/5 000 €

k

LOT 11Icône de la Très Sainte Mère de Dieu, Ostrobramska.
En bronze doré finement ciselé, le visage et les mains en émail polychrome. Fixée sur un cadre en velours de soie bleu marine et conservée dans son écrin d’origine. Russie, début du XIXe siècle.
H. 4 x L. 2,8 cm (icône) et H. 6,4 x L. 5,5 cm (cadre).

200/300 €

k

LOT 14 Icône de la Mère de Dieu de Smolensk.
Elle est flanquée de Saint Jean à gauche et d’un Saint à droite.
Tempera sur bois conservée dans un oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor repoussé et gravé, les nimbes ajourés. Légères usures.
Kazan, 1863. Orfèvre : probablement Sevastion KOZLOV.
H. 36 x L. 31 cm. Poids brut : 1943,0 g.

500/800 €

k

 

LOT 15Epitaphios figurant le Christ au tombeau.
Huile sur toile marouflée sur carton, dans un entourage de velours de soie bleu nuit entièrement brodé de fils d’argent et d’argent doré. Pliures, état d’usage. Russie, début du XIXe siècle.
H. 113 cm x L. 188 cm.

Historique
La tradition de l’épitaphios date du XIVe siècle et son iconographie s’inspire du Saint Suaire de Turin. Il y représente le Christ après la descente de croix, couché sur le dos et vêtu d’un pagne, alors que son corps est préparé pour la sépulture. Il est utilisé les deux derniers jours de la Semaine Sainte dans le culte orthodoxe, dans le cadre des cérémonies marquant la Mort et la
Résurrection du Christ. Il est ensuite placé sur la Table Sainte, où il reste pendant tout le temps pascal.

4 000/6 000 €

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LOT 18Rare icône du Christ Pantocrator.
Tempera sur bois. Dans un oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé. Légers manques à la peinture. Saint-Pétersbourg, 1806. Orfèvre : probablement Alexander YARCHINOV.
H. 33,5 x L. 24 cm. Poids : 403,0 g.

2 000/3 000 €

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LOT 22Icône de voyage des saints Kirill et Athanase.
De forme ovale peinte sur métal, dans un oklad en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor gravé et guilloché. Légères usures. Russie, vers 1890.
Orfèvre : AS ?, poinçon en partie illisible.
H. 9 cm x L. 7,4 cm. Poids brut : 25,8 g.

400/600 €

k

LOT 34Rare icône de la Mère de Dieu Bogoliubovskaya.
Tempera et or sur bois, figurant en partie haute la Mère de Dieu tenant un phylactère et s’adressant à une assemblée de Saints dont les métropolites de Moscou Pierre, Alexis, Jonas et Philippe, les bienheureux Basile et Maxime, la grande martyre Sainte Barbara, Saint Basile le Grand, Saint Alexis l’Homme de Dieu, Saint Syméon, l’apôtre Pierre, la martyre monastique Sainte Eudokia et Sainte Anna, avec en arrière-plan le monastère de Bogoliubovo et le Christ sortant des nuées. Saint Michel et Sainte
Maria encadrent la scène de part et d’autre dans des réserves bleues. La partie basse est ornée d’une large prière à la Vierge Marie sur fond rouge.
Dans son bel oklad en vermeil à décor repoussé et gravé (accidents).
Russie, début du XIXe siècle. Sans poinçon apparent.
H. 40 x L. 30 cm. Poids : 397,0 g.

4 000/6 000 €

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LOT 42 – Belle icône de la Mère de Dieu provenant d’une Déisis.
Tempera sur bois. Dans un bel oklad en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor repoussé et gravé, le nimbe en partie ajouré et les étoiles de la Vierge serties de pierres du Rhin. Légers manques à la peinture. Moscou, début du XIXe siècle (sans date). Orfèvre : LN en cyrillique, non répertorié.
H. 36 x L. 31 cm. Poids brut : 2420,0 g.

3 000/5 000 €

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LOT 43Rare et belle icône de l’Exaltation de la Croix du Seigneur,
commandée par Grigori Feodorovich Zotov en souvenir de la
Grâce du tsar Nicolas Ier de Russie.
Tempera sur fond d’or. Russie, Région de l’Oural, probablement par l’École de Nevyansk, vers 1800. Figurant en partie basse le Sacrifice d’Abraham et Jacob bénissant ses fils. En partie haute, l’Exaltation de la Croix du Seigneur flanquée de Saint Nicolas à gauche et de Sainte Alexandra à droite, les saints patrons du couple impérial, Nicolas Pavlovich Romanov (1796-1855)
et Alexandra Feodorovna (1798-1860).
L’icône est légendée en partie basse dans un cartouche mentionnant en russe : “Cette scène de la vie quotidienne d’un jour du mois de mars de cette année a été peinte par le peintre d’icônes sur commande de Grigori Fiodor Zotov en mémoire d’un événement majeur ayant eu lieu au mois de septembre, à savoir, la démonstration de la bienveillance impériale de sa Majesté l’Empereur Nicolas Pavlovich envers le sieur Grigori Zotov, auquel il offrit la liberté de vivre et mourir dans sa ville de Köxholm, en Finlande – en souvenir éternel de sa générosité magnanime avec nos pieux remerciements et ceux des générations futures.”
Le dos gainé de velours noir. Manque dans la partie gauche restaurations.
H. 33 x L. 27,5 cm.
Provenance
– Commande de Grigori Fiodorovich Zotov (né en 1775).
– Collection particulière.

Historique
Grigori Fiodorovich Zotov (né en 1775), originaire de l’Oural, est issu
d’une famille de serfs artisans. Il eut une brillante carrière en tant que dirigeant des usines métallurgiques de la région de Tcheliabinsk. Son talent de gestionnaire et sa contribution considérable au développement de l’industrie minière et de l’artisanat du métal au tournant des XVIIIe et XIXe siècles lui ont permis de se libérer du servage pour lui et ses descendants. En 1824, lors de son tour de l’Oural, le tsar Alexandre Ier a été impressionné par la prospérité des manufactures locales et a demandé à rencontrer leur responsable.
Suite à cette entrevue, l’Empereur décrivit Zotov comme un homme très doué et un innovateur dans son domaine. Mais derrière ce succès, Zotov est aussi connu pour avoir été un directeur très dur, même brutal qui imposa des conditions de travail à ses employés presque insupportables, ce qui conduisit à de nombreux soulèvements et grèves dans ses usines. Dans les années 1830 un procès eut lieu, suite auquel Zotov, grâce à ses anciens mérites, échappa de justesse à la condamnation à mort et, par la grâce de
Nicolas Ier, fut exilé dans la ville de Köxholm, en Finlande. En souvenir
de ce jugement salvateur, il commanda cette superbe icône.

4 000/6 000 €

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LOT 54Rare icône triptyque par l’École impériale Stroganov.
En bronze doré et bois, s’ouvrant à charnière par deux volets imitant une porte, la partie centrale ornée d’une scène émaillée champlevée figurant la Dormition de la Mère de Dieu dans un entourage architectural ajouré imitant une chapelle. Flanquée sur les volets latéraux de Saint Pierre à gauche et de Saint Paul à droite, pères de l’Eglise, surmontés d’anges. Manques à l’émail et légers chocs. Institut Impérial Stroganov pour les Arts Industriels, Moscou, vers 1900. Marquée à la base.
H. 24 x L. 37,5 cm (ouverte).

Historique
L’école de Stroganov fut fondée à Moscou par le comte Sergei Grigoryevich Stroganov en 1825 et devint officiellement l’Institut Impérial Stroganov pour les Arts Industriels en 1901 lorsqu’elle fut placée sous le patronat de la soeur de l’impératrice, la grande-duchesse Elisabeth Feodorovna (1864-1918).

4 000/6 000 €

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VENTE à 14 h 

 TABLEAUX

LOT 62 – École russe du XIXe siècle.
Traîneau dans la neige devant l’Amirauté à Saint- Pétersbourg.
Huile sur panneau, non signé. Dans un beau et large cadre en bois doré.
H. 13,5 x L. 16 cm.

1 000/1 500 €

k

LOT 68 – Petr Petrovich SOKOLOV (1821-1899).
Le chasseur et ses deux barzoï (1883).
Aquarelle sur papier monogrammé et daté en bas à droite. Encadré.
Porte au dos du cadre une ancienne étiquette en partie arrachée et une dédicace en russe “À mon cher Éric Gustavov de la part de Piotr Ivanov”.
H. 38,5 x L. 30 cm.

Historique
Petr Petrovich Sokolov est le fils de Petr Fedorovich Sokolov (1791-1848), célèbre aquarelliste et véritable réformateur du genre du portrait. Après une formation à l’Académie Impériale sous la direction de son oncle, Karl Briullov, il se tourne vers les scènes de chasse, et aime à dépeindre la vie des soldats. En effet, le milieu du XIXe siècle se caractérise par l’épanouissement du genre animalier dans les arts visuels, encouragé par  les empereurs eux-mêmes, amateurs de chasse. La chasse à courre est diffusée massivement et mise en avant avec un des objectifs plus nobles : la chasse au loup, principal nuisible au XIXe siècle car destructeur des exploitations agricoles. La chasse devient le passe-temps des élites
mais aussi des grands propriétaires terriens. Toutefois, la chasse au chien au-delà d’être un simple divertissement se mue en une sorte d’art, une vraie science, régit par ses propres lois et termes. Sokolov se plaît et excelle dans la représentation excellemment précise de cette chasse aux lévriers en créant des scènes dynamiques sur fond de paysages qui mettent l’accent sur l’état des participants. Cette approche emprunte d’une parfaite précision caractérise la production de Petr Sokolov. Il réalisera notamment les illustrations pour l’oeuvre “Notes d’un chasseur” d’Ivan Tourgueniev ou encore celles des poèmes de Nikolaï Nekrasov, largement connues.

2 000/3 000 €

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LOT 72 – Alexei Alexeievich HARLAMOFF (1840-1925).
Portrait d’une jeune fille. Aquarelle sur papier, signée en bas à droite.
Dans un cadre en bois de style oriental.
H. 35 x L. 25 cm (à vue).

3 000/5 000 €

k

LOT 75 – Nikolai Semenovich SAMOKISH (1860-1944).
En Russie, une croyance populaire.
Aquarelle, encre et gouache sur carton, signé en bas à droite.
H. 35,5 x L. 28,5 cm.
Littérature Illustration pour “Le Petit Parisien, supplément littéraire illustré” du dimanche 16 décembre 1900, n°619.

Historique
Nikolai Samokish a embrassé une brillante carrière de peintre et
d’aquarelliste spécialisé dans les scènes de batailles. Nicolas II remarque
chez lui un véritable talent pour les croquis de manoeuvres militaires, ce
qui l’invite à se tourner vers l’illustration, domaine dans lequel il excellera.
En 1886, Samokish quitte la Russie pour Paris, où il se forme au sein de
l’atelier du célèbre peintre de batailles Edouard Detaille (1848-1912)
et rencontre celle qui deviendra sa femme, Elena Petrovna Samokish-
Sudkovskaya (1863-1924), célèbre illustratrice qui initie un tournant dans
la production artistique de Samokish. Le couple partagent des projets à
quatre mains notamment pour l’édition illustrée “Les âmes mortes “(1901)
de Gogol et l’épopée en quatre volumes du médecin et anthropologue
Eliseev “Autour du Monde” (1902). C’est surement aux alentours des
années 1890, lors de son séjour parisien, que Nikolai Samokish s’est attelé
à la réalisation de notre aquarelle, avec l’aide ou non de sa femme. Il
est même envisageable que le Petit Parisien leur ai passé commande
directement afin d’illustrer cet événement…..

1 000/1 500 €

k

LOT 81 – Élie Anatole PAVIL (1873-1948).
Coin de Montmartre. Huile sur toile, signée en bas à gauche.
Dans un cadre en bois doré avec cartouche mentionnant le titre de l’œuvre et le nom de l’artiste. H. 50 x L. 65 cm.

3 000/5 000 €

k

LOT 82 – Georges DE POGEDAIEFF (1897-1971).
Projet d’un décor de théâtre (1923).
Aquarelle et gouache sur papier, signé et daté en haut à droite.
Dans un cadre en bois noirci.
H. 42,5 x L. 52,5 cm (à vue).

1 500/2 000 €

k

LOT 85 – Zinaïda Evgenievna SEREBRIAKOVA (1884-1967).
Portrait présumé de Daisy Goldrei (1951).
Pastel sur papier.
Signé “Z. Serebriakova”, daté 1951 et localisé à Paris en haut à droite.
Encadré.
H. 59,5 x L. 46 cm (à vue).
Provenance
– Portrait probablement commandé par le modèle, Daisy Goldrei.
– Collection particulière.
Oeuvre en rapport
Un autre portrait figurant Daisy Goldrei est connu, daté de 1950, et a été
présenté chez Bonhams Londres, le 25 novembre 2020, lot n°46.

Historique
Zinaïda Serebriakova est une des plus excellentes portraitistes du début du
XXe siècle, et le portrait que nous présentons ici est un exemple de sa période parisienne. En effet, elle quitte pour toujours la Russie en 1924 et s’installe à Paris. La caractéristique principale des portraits de Serebriakova est qu’ils ne mettent pas en exergue les émotions profondes du modèle ni les réflexions douloureuses sur la vie. Ils sont toujours une évocation d’une vie harmonieuse, de la noblesse et de la simplicité du modèle, de sa sympathie et sa dignité. Sa conception de l’idéal humain transparaît ici à travers la représentation de Daisy Goldrei, qui comme la consonance anglo-saxonne de son nom l’indique, a probablement passé commande à Zinaida Serebriakova à deux reprises, lors d’un séjour parisien. Le portrait daté de 1950 figure Daisy vêtu d’un chemisier blanc, tandis que notre portrait la représente dans une robe du soir, parée d’un collier de perles et d’une broche sertie de diamants. La bienveillance et la douceur qui émane de ce portrait est peut-être également un manifeste d’une ascension sociale.

12 000/15 000 €

k

LOT 86 – Ateliers de VKHOUTEMAS, début du XXe siècle.
Croquis № 18. Huile sur carton non signé, annoté au dos en russe “Architectonique pittoresque, composition spatiale puissante”. Encadré.
H. 26,5 x L. 20 cm.

1 000/1 500 €

k

LOT 90 –  Michel ANDREENKO (1894-1982).
Le labyrinthe. Huile sur toile, signée en bas à gauche et contresignée au dos.
Encadrée. H. 43,5 x L. 52,5 cm.

800/1 200 €

k

Peinture Géorgienne, 


LOT 100 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Maternité. Technique mixte sur papier contrecollé sur carton, signé en
bas à gauche. Encadré. H. 28,5 x L. 45,5 cm.

Provenance
Collection privée française.

1 500/2 000 €

k

LOT 101 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Les ramasseurs de bois. Technique mixte sur papier, signé en bas à droite. Encadré. H. 35 x L. 27,5 cm.

1 500/2 000 €

k

LOT 106 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Les pêcheurs. Huile sur toile, signée en bas à droite. Encadré.
H. 50,5 x L. 70 cm.

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3 000/5 000 €

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LOT 105 – Félix VARLAMICHIVILI dit VARLA (Kutaisi 1903 – Paris 1986).
Ségovia. Huile sur toile, signée en bas à gauche, titrée au dos sur le châssis. Porte une étiquette au dos du cadre de la Galerie Drouant-David au 58 rue du faubourg Saint-Honoré, annotée “Mr Salem”. Encadré.
H. 60 x L. 73 cm.


10 000/15 000 €


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Orfèvrerie, Émaux

LOT 111Flûte à champagne en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor niellé figurant deux scènes dans des cartouches ovales, l’un représentant une isba et l’autre un chasseur, dans un entourage de feuillages stylisés. Légères usures. Moscou, 1837. Orfèvre : poinçon illisible.
H. 18 cm. Poids brut : 173,0 g.

400/600 €

k

LOT 115Panier à pain en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à
décor gravé de frises de fleurs et de feuillages, l’anse à décor ciselé de frises de perles. Légères usures. Moscou, 1886.
Orfèvre : JFA probablement pour Ivan Feodorov ANDREEV.
L. 25,5 x H. 20 cm. Poids : 460,0 g.

300/500 €

k

LOT 123Rare porte-verre à thé en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes), à décor ajouré imitant les écailles de poisson, les deux faces ornées de médaillons circulaires figurant des scènes finement ciselé de chinoiseries,
muni de son couvercle sommé d’un personnage chinois assis. La prise, la base et le couvercle à décor de frises de grecques. Moscou, 1865.
Orfèvre : SAZIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale.
Poids : 291,0 g. H. 11 x D. 8 cm.

1 500/2 000 €

k

LOT 128Coupe à bonbons en cristal taillé montée en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor dentelé et de grandes prises latérales de style Art Nouveau. Légères usures. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre illisible.
H. 12,5 x L. 29,5 x P. 11 cm. Poids brut : 1136,0 g.

800/1 200 €

k

LOT 130Fabergé Vase cornet en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor néoclassique de cannelures enrubannées. Légères usures. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Carl FABERGÉ.
H. 18 x D. 11,5 cm. Poids brut : 1000,0 g.

1 500/2 000 €

k

LOT 131Important kovch en cristal taillé monté en argent 84 zolotniks
(875 millièmes) à décor finement ciselé au naturel d’un cygne sur la proue formant prise avec l’enroulement de son cou, la partie arrière figurant sa queue. Bon état. Moscou, 1908-1917. Orfèvre : Carl FABERGÉ.
H. 21 x L. 29 x P. 15 cm. Poids brut : 2506,0 g.

15 000/20 000 €

k

LOT 136Coupe de présentation de forme oblongue en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de style Art Déco, gravée sur une face de la date commémorative « 9 Juillet 1883 – 9 Juillet 1908 » et sur l’autre face du monogramme « ESL – XXV » (cadeau de 25 ans), les bords et les prises sertis de cabochons de pierres rouges. Intérieur vermeil. Légères usures.
Moscou, 1899-1908. Orfèvre : Nicholai TARABROV.
H. 9,5 x L. 30 x P. 18 cm. Poids brut : 720,0 g.

1 000/1 500 €

k

LOT 137Rare paire de coupes d’honneur dites “kubok” en argent 84
zolotniks (875 millièmes) commémorant le 25e anniversaire de la création de l’Imperial Maritime Yacht Club d’Estonie, en forme de gobelets évasés reposant sur piédouche, ornées au centre des armoiries estoniennes surmontées de l’aigle impériale de Russie et surmontant le mot russe “Иэмяк” la partie supérieure gravée d’une frise à décor maritime, intérieur vermeil. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Orfèvre : “Г и Ш” et “AK”, non identifiés. H. 20,3 cm. Poids brut : 839,0 g.
Oeuvre en rapport
Un kubok similaire est conservé au musée privé « Sobranie » de Moscou, appartenant au collectionneur et mécène David Yakobachvili.

800/1 200 €

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LOT 139Kovch en argent 84 zolotniks (875 millièmes) de forme traditionnelle, à décor repoussé d’une frise de rinceaux trilobes, gravé d’une dédicace en russe “En souvenir, de la part des amis de l’Artillerie de la forteresse de Kronstadt”, monogrammé “VS” et daté “1910”. Légères usures.
Moscou, 1908-1917. Orfèvre : PD en cyrillique, non répertorié.
H. 7 x L. 14 cm. Poids : 143,0 g.

800/1 200 €

k

LOT 147 Nécessaire de baptême en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à
décor uni gravé du prénom « Jacques » en français, les manches des cuillères en partie torsadé. Intérieur vermeil. Dans son écrin en bouleau de
Carélie gainé de soie et de velours crème portant le tampon de la
Maison MOROZOV à Saint-Pétersbourg. Moscou et Saint-Pétersbourg,
1899-1908. Orfèvres : Vassily KUBALYEV, Pavel SHUKYENIKOV et Carl SELENIUS. L. 19 cm (couteau) ; H. 5,5 cm (timbale). Poids total : 263,0 g.

1 000/1 500 €

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LOT 154Coupe circulaire en argent 91 zolotniks (947 millièmes) reposant sur un piédouche, à décor émaillé polychrome champlevé de frises de rinceaux et de motifs géométriques, l’intérieur orné d’une médaillon émaillé à décor d’une fleur dans un entourage de rinceaux stylisés dans les tons pastel et bordé d’une frise de triangles et de pastilles. Légers manques à l’émail sur la face externe. Moscou, 1878. Orfèvre : Pavel OVCHINNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale.
H. 6,5 x D. 11,8 cm. Poids brut : 266,0 g.

600/800 €

k

LOT 162Porte-verre à thé en argent 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux, rosaces, et frises géométriques sur fond sablé, la prise à décor finement ciselé d’un buste de femme et reposant sur quatre pieds boules filigranés. Légers manques à l’émail.
Moscou, 1883. Orfèvre : Pavel OVCHINNIKOV, avec marque de Fournisseur de la Cour impériale. H. 11 x D. 7,7 cm. Poids brut total : 298,0 g.
ON Y JOINT une cuillère en argent émaillé polychrome cloisonné (Moscou, vers 1890).

1 000/1 500 €

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LOT 165Beau coffret à bijoux rectangulaire en vermeil 88 zolotniks (916 millièmes) à décor émaillé polychrome cloisonné de rinceaux et de fleurs rouge, blanc et bleu, bordée de frises de perles bleues sur fond sablé. Le couvercle s’ouvrant à charnière à décor émaillé d’un médaillon rouge translucide sur fond guilloché d’ondes. Bon état. Saint-Pétersbourg, 1899-1908.
Orfèvre : Frères GRACHEV, avec marque de Fournisseurs de la Cour impériale.

H. 3 x L. 9 x P. 6,5 cm. Poids brut : 210,4 g.

3 000/5 000 €

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BIJOUX ET OBJETS DE VITRINE

FABERGÉ
LOT 169Sonnette de table en argent 88 zolotniks (916 millièmes) à décor
godronné, de frises de perles et d’entrelacs, sommé d’un bouton poussoir serti d’un cabochon de pierre rouge. Légères usures. Saint-Pétersbourg, 1880-1904. Orfèvre : Viktor AARNE pour Carl FABERGÉ.
H. 3 x D. 5 cm. Poids brut : 115,0 g.

800/1 200 €

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LOT 170 – Lot de 4 écrins à bijoux comprenant :
– un écrin de la maison Vladimir Gordon à Saint-Pétersbourg en bouleau de Carélie et soie crème. L. 8 cm.
– un écrin du magasin M. Sokolov, Nevsky 71 et Nevsky 59 à Saint-Pétersbourg, cuir rouge et soie crème. L. 7
cm.
– 2 écrins à bague de la Maison Morozov à Saint-Pétersbourg, un en cuir brun et l’autre en cuir rouge. L. 4 cm.
Quelques accidents.

300/500 €

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LOT 173 –  Montre de poignet en or 56 zolotniks (583 millièmes), Pavel BUHRÉ pour le marché russe. Le cadran émaillé blanc avec
chiffres arabes et inscrit en russe “Pavel Buhré”, à remontage mécanique.
Avec un joli bracelet articulé rapporté en or rose et vert 56 zolotniks (583 millièmes). Odessa, 1908-1917. Dans son écrin d’origine de la Maison Pavel Buhré. D. 3,2 cm (cadran) ; L. 24 cm (bracelet). Poids brut : 48,5 g.

1 000/1 200 €

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LOT 177FABERGÉ pour le Tricentenaire des Romanov (1613-1913)
Rare pendentif circulaire en or 56 zolotniks (583 millièmes) en souvenir du Tricentenaire des Romanov, le centre orné de la coiffe de Monomakh, serti en haut d’un cabochon de saphir et en bas de deux diamants, à décor ajouré comprenant les dates commémoratives 1613 et 1913.
Saint-Pétersbourg, circa 1913. Orfèvre : FABERGÉ, sans poinçon apparent.
D. 3 cm. Poids brut : 7,6 g.

Historique
En février 1913, toute une collection de bijoux a été commandée à
l’atelier d’Holmström afin de célébrer le tricentenaire de la dynastie
des Romanov. 316 pièces ont été créées dont des pendentifs, des
broches, des colliers, des chaînes, prévus pour être remis lors des
cérémonies aux membres de la cour impériale, aux citoyens russes
et aux dignitaires étrangers. Pour le cas précis des pendentifs, il
s’agissait de cadeaux destinés à être remis aux dames de la cour et
autres personnes désignées. Alma Pihl (1888-1976) a été chargée
d’élaborer des bijoux qui devaient intégrer les symboles nationaux et
notamment l’ancestrale coiffe de Monomakh que l’on retrouve dans
notre pendentif, entourée des dates commémoratives. Cette immense
commande du tsar aux ateliers Fabergé est la dernière d’une telle
ampleur avant les temps hostiles de la première guerre mondiale.
Littérature
Ulla Tillander-Godenhielm, The Russian Imperial Award System,
Helsinki, 2005, p. 198.
Wilfried Zeisler, Fabergé Rediscovered, Hillwood Estate, Museum &
Gardens, 2008, p. 98.

6 000/8 000 €

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LOT 180FABERGÉ Étui à cigarettes en argent 88 zolotniks (916 millièmes), émaillé rouge sur fond guilloché de stries diagonales à bordure
de vagues, appliqué d’un monogramme russe en or « IL » ; s’ouvrant à charnière par un bouton poussoir serti d’un cabochon de pierre rouge. Intérieur vermeil. Trois manques à l’émail. Dans son écrin d’origine en cuir rouge de la Maison Carl Fabergé. Saint-Pétersbourg, vers 1890.
Orfèvre : Theodore RINGE pour la Maison Fabergé.
H. 1,2 x L. 9,5 x P. 6 ,5 cm. Poids brut : 191,9 g.

800/1 200 €

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LOT 182 – FABERGÉ Rare presse-papiers rectangulaire formé par un bloc de marbre noir et un superbe placage de lapis-lazuli du Baïkal sur la partie
supérieure, appliquée par une figure de lézard en argent ciselé au naturel, la queue formant un S, fixé au bloc par un écrou. Par Fabergé, vers 1900.
Sans poinçon apparent. H. 5,5 x L. 15,7 x P. 9,9 cm. Poids brut : 1400 g (environ).
Provenance Collection privée française.

Œuvres en rapport
– Le presse-papiers de l’impératrice douairière Maria Féodorovna, formé par deux lézards en argent sur un bloc similaire de lapis-lazuli du Baïkal et marbre noir à deux étages, également sans marque apparente mais réalisé entre 1885 et 1910, est conservé au Palais de Péterhof (inv. PDMP 58-dm).
Il faisait partie de ses collections au palais du Cottage dans le parc Alexandria (ill.1).
– Un lézard en argent sur un bloc de pyrite, par Victor Aarne pour Fabergé, 1899-1917, vendu chez Christie’s Londres, 6 juin 2016, lot 218 adjugé 11.250 £ivres.

10 000/15 000 €

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LOT 184 – FABERGÉ Ravissant étui à cigarettes en or 72 zolotniks (750 millièmes) à décor émaillé rose translucide sur fond guilloché d’ondes
horizontales, bordé de frises de feuilles de laurier finement ciselées, s’ouvrant à charnière par un bouton poussoir serti d’un diamant taille ancienne. Légers manques à l’émail. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
Orfèvre : Henrik WIGSTRÖM pour FABERGÉ (marqué en lettres latines).
Numéro d’inventaire gravé de la Maison Fabergé : 21971.
H. 8,8 x L. 4,6 x P. 1,5 cm. Poids brut : 129,2 g.

7 000/1 000 €

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LOT 186 – FABERGÉ Pommeau de canne de forme cylindrique évasée en or rose et jaune 56 zolotniks (583 millièmes), à décor émaillé violet sur
fond guilloché d’ondes verticales, les bordures ciselées de frises de feuillages, serti au sommet d’un diamant taille ancienne.
Très bon état. Saint-Pétersbourg, 1899-1903. Orfèvre : Michael PERCHIN pour Fabergé. Numéro d’inventaire gravé de la Maison Fabergé : 4669.
H. 3 cm. Poids brut : 19,9 g.

1 000/1 500 €

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MILITARIA

LOT 187Ensemble de 3 plaques probablement de landau en bronze doré
et ciselé, une au chiffre du tsar Alexandre II, une au chiffre du tsar
Alexandre III et une figurant le blason complet de l’Empire Russe, sommées d’une couronne impériale, avec cartouches. Fixées sur un présentoir en plexiglas. Russie, seconde moitié du XIXe siècle. Fabrication Jackson Paris pour la plaque du blason de l’Empire Russe. Fabrication Coel pour la plaque d’Alexandre II.
H. 9,5 cm (plaques). Hauteur totale : 29 cm.

1 000/1 500 €

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LOT 190 – ENSEMBLE DE CHEVALIER de L’ORDRE IMPÉRIAL du SAINT
ORTHODOXE PRINCE SAINT-ALEXANDRE NEVSKY en DIAMANTS, dans un ÉCRIN avec RUBAN.
Ordre impérial de Saint-Alexandre Nevsky
Décerné de 1725 à 1917, l’ordre est conçu par le tsar Pierre Ier de Russie qui
avait l’intention de fonder un ordre militaire nommé en l’honneur du saint héros russe Alexandre Nevsky, prince de Novgorod (1220-1263), mais il
décéda avant d’avoir pu le faire. Il avait fait transporter la dépouille de
ce saint de Vladimir à Saint-Pétersbourg le 30 août 1724 et réinhumé à la
Laure Saint-Alexandre-Nevsky, fondée à l’endroit où quelque 500 ans plus
tôt, le 15 juillet 1240, Alexandre Nevsky avait mené ses troupes à la victoire
sur les Suédois. Peu de temps après sa mort en 1725, sa veuve, la Tsaritsa
Catherine Ière de Russie, créa l’ordre avec un léger changement : c’était
à la fois une récompense militaire et une récompense civile, d’une seule
classe de chevaliers. Il est chronologiquement le troisième ordre russe
après l’ordre de Saint-André et l’ordre de Sainte-Catherine.
L’ordre de Saint-Alexandre Nevski eut pour modèle l’ordre royal et
militaire de Saint-Louis, un ordre honorifique créé par Louis XIV en avril
1693. Pierre le Grand eut le loisir de découvrir cet ordre français lors de sa
visite à Louis XV le 10 mai 1717.
Il pouvait être décerné avec des épées croisées ou des diamants dans
le cas de réalisations militaires exceptionnelles. Lorsqu’elle est sertie de
“brillants”, c’est le Tsar lui-même qui la décerne comme une marque
particulière de sa satisfaction. D’ailleurs, à partir de 1908, c’est Nicolas
II en personne qui décide seul de l’attribution des insignes en diamants
pour cet ordre, comme l’a noté Ulla Tillander-Godenhielm dans son étude
sur les récompenses impériales russes pendant le règne du tsar Nicolas II
(voir ci-après). Entre 1833 et 1913, seuls 330 sujets russes et 70 étrangers
reçurent l’ordre de St Alexandre Nevsky avec diamants.

Carl Blank
Ayant vu son poinçon “CB” récemment identifié, Carl est le fils d’un
forgeron, il est né à Helsinki en 1857. De 1892 à 1909, il exerce comme
orfèvre en chef au sein de la firme Hahn, fournisseur de la Cour impériale,
établissant son propre atelier en 1894. Il lui arrive de travailler pour
Fabergé également. De 1909 à 1911, il travaille en partenariat avec Hahn
jusqu’à la fermeture de cette-dernière. Blank poursuit alors son activité
de manière indépendante et continue à fournir le Cabinet impérial de
tabatières de présent, d’ordres en diamants, de chiffres d’impératrices
destinées aux dames d’honneur en diamants, d’épées et de bijoux. En
1915, il est expert attitré du Cabinet de Sa Majesté Impériale.
Il meurt en 1923 en Finlande.

Insigne de ceinture Or 56 zolotniks (583 millièmes) et base du sertissage en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes). La croix maltaise à décor émaillé rouge translucide sur fond guilloché de grains de riz sur les deux faces.
Quatre aigles impériales russes remplissent les angles et sont recouverts
de diamants taille ancienne et taille roses sertis. Les revers des aigles sont
gravés au naturel. Le centre de l’avers est peint sur émail et représente
St Alexandre Nevsky à cheval, il est entouré d’un pavage de diamants.
Le centre du revers est peint sur émail et représente le monogramme
couronné de St Alexandre Nevsky. L’ensemble est suspendu à un support
de ruban serti de diamants. Très bon état de conservation.
Poinçons : 56, Saint-Pétersbourg, 1908-1917. Poinçon d’orfèvre : CB pour Carl Blank.
H. 8,5 x L. 5,3 cm (avec porte-ruban). Poids brut : 45,8 g.

Plaque de poitrine Or 56 zolotniks (583 millièmes) et base du sertissage en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes). En forme d’étoile à huit branches dont
certaines amovibles pour s’adapter à la poitrine de son récipiendaire. Centre émaillé blanc recouvert du monogramme SA de Saint-Alexandre
en or serti de roses diamantées. Il est entouré d’un premier pavage
de diamants et plus largement de la devise de l’Ordre : “ЗА ТРУДЫ И
ОТЕЧЕСТЕВО” (“Pour le Travail et la Patrie“) sertie de roses diamantées sur
fond émaillé rouge translucide guilloché de traits horizontaux, puis d’un
second pavage de diamants. L’ensemble est surmonté de la couronne
impériale russe, également sertie de diamants. Épingle à bascule classique au revers. Chacune des huit grandes pointes comporte un petit anneau pour éventuellement fixer la plaque à l’uniforme. Bon état de conservation, deux des huit grandes pointes ont leur extrémité tordue. Sans poinçon, numéro de commande gravé à la main sur le revers de l’épingle : “107”.
Diamètre : 8,7 cm. Poids brut : 125,8 g.

200 000/300 000 €

k

LOT 191 – Vassily Petrovich KOKHIUS (? -1873).
Diplôme remis par le tsar Nicolas Ier à Vassily Petrovich Kokhious
pour son nouveau grade de lieutenant général, grâce à ses faits
militaires du 20 novembre 1848, signé par le quartier général de
la Marine, M. Menchikov (?) et signé de la main de Nicolas Ier.
Pliures, en l’état.
H. 40,5 x L. 51 cm.

Historique
Vassily Petrovich Kokhius était un général de la marine et membre de la Cour suprême de la marine. Le 20 janvier 1821, il est promu major avec et est transféré au 2e régiment de la Marine. À partir du 15 avril 1856, il est membre de l’Auditorium général de la Marine et il reçoit le grade de lieutenant général de Marine et fut nommé membre du tribunal naval en chef.
Pour sa brillante carrière au sein de la Marine Impériale il est décoré de l’Ordre de Saint-Georges en 1834 et de l’Ordre de Saint-Alexandre-Nevski en 1866.

300/500 €

k

LOT 193 – Ensemble de l’ordre de Saint-Stanislas de 1ère classe.
La croix en or 56 zolotniks (583 millièmes), les branches émaillées rouge translucide, le centre en or émaillé et la plaque en vermeil 84 zolotniks (875 millièmes) à décor émaillé. Avec son grand cordon. Dans son écrin d’origine de la Maison Petrov à Saint-Pétersbourg en maroquin rouge doré aux fers des armes impériales, intérieur en soie et velours beige. Orfèvre : Vera Dietwald (1910- 1917) pour la Maison Edouard. Saint-Pétersbourg, 1908-1917.
L. 6,3 cm (croix) et L. 9 cm (plaque). Poids brut : 28,0 g (croix) et 74,0 g (plaque).

4 000/6 000 €

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LOT 196 Jeton de la Société Automobile de la Russie impériale.
Jeton en forme de bouclier, en métal émaillé bleu appliqué de l’aigle impériale orné au centre des armoiries de la ville de Moscou et surmontant un médaillon émaillé blanc avec les initiales “IRAO” (initiales de la société).
Russie, début du XXe siècle.
H. 3,5 x L. 2,5 cm.

100/150 €

k

LOT 197Rare insigne en bronze du 23e régiment d’infanterie
Nizovsky, du feld-maréchal prince Saltykov. Orné au centre des monogrammes superposés en or de l’impératrice Catherine II et de l’empereur Nicolas II contre émail blanc, flanqué de branches de laurier, surmonté d’une couronne et surmontant un ruban plié avec l’inscription
cyrillique “100/23rd Niz”, avec sa molette à vis marquée avec insigne de maître et poinçonné d’ancres croisées. Dans son écrin d’origine imprimée avec l’insigne du fabricant BOK à Pétrograd. Fabrication K.I. Bok, Petrograd, 1914-1917. L. 4,5 cm.

400/600 €

k

LOT 199 – Important ensemble de décorations d’un officier non-chrétien de l’Armée impériale comprenant :
– une croix de chevalier de l’ordre de Saint Georges de 4e classe à titre civil
pour non-chrétien en or 56 zolotniks (583 millièmes), avec son ruban (usures). Saint-Pétersbourg, 1899-1903.
– une plaque de chevalier de l’Ordre de l’Aigle Blanc à titre civil pour
non-chrétien en métal émaillé.
– une barrette de 8 décorations avec leur ruban, comprenant de gauche à
droite :
– une croix de de l’ordre de Sainte Anne, de 3e classe à titre-civil pour
non-chrétien, en or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail.
– une croix de l’ordre de Saint Stanislas de 3e classe à titre civil pour
non-chrétien, en or 56 zolotniks (583 millièmes) et émail. Maison Edouard.
– une médaille en mémoire de la guerre russo-japonaise 1904-1905, en bronze.
– une médaille en mémoire de la bataille de Poltava (1709-1909), à l’effigie du tsar Pierre Le Grand, en bronze.
– une médaille en mémoire de la Bataille de Borodino (1812-1912), à l’effigie du tsar Alexandre Ier, en bronze.
– une médaille en mémoire du Tricentenaire de la dynastie des Romanov (1613- 1913), en bronze doré.
– une médaille “Pour les travaux sur l’excellente exécution de la mobilisation générale”, 1914, en bronze.
– une médaille de l’ordre de Boukhara (1881-1917) en métal émaillé.
L. 24,5 cm (barrette) ; L. 3,5 cm (St Georges) ; L. 8,5 cm (plaque).
Poids brut total : 203,0 g.

8 000/10 000 €

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BRONZES ET SCULPTURES 

LOT 201Porte montre en bronze doré figurant un amour assis supportant un réceptacle circulaire pour montre à gousset. Reposant sur une base
rectangulaire en placage de malachite. Quelques éclats. Russie, XIXe siècle.
H. 18 x L. 12 cm.

200/300 €

k

LOT 206 – B.M. MIKÉCHINE (1873-1937). Pierre le Grand (1909)
Bronze à patine brune figurant le tsar Pierre le Grand, signée et datée sur la terrasse. H. 55 cm.

Historique
B. Mikéchine., un sculpteur-amateur, est le fils de Mikhaïl Mikéchine, célèbre sculpteur russe, membre de l’Académie Impériale des Beaux-Arts, ayant réalisé de nombreux monuments historiques, dont la célèbre
statue de Catherine II à Saint-Pétersbourg sur la place d’Ostrovsky.

7 000/10 000 €

k

LOT 208 – Elena Alexandrovna YANSON-MANIZER (1890-1911).
Galina Ulanova dans le rôle d’Odette dans le “Lac des cygnes” de
Tchaïkovski (1963). Bronze à patine brune, signée et datée sur la terrasse et annotée en russe “Monument sculpture 1963”. H. 50 cm.

4 000/6 000 €

k

PORCELAINES

LOT 211Lot de 4 oeufs de Pâques en porcelaine polychrome et or à décor de fleurs et d’un semis de pastilles. Légères usures. Russie, vers 1900.
H. 4,5 à 6,5 cm.

400/600 €

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LOT 213Bougeoir en porcelaine polychrome à décor de fleurs sur fonds blanc et bleu, monté en bronze doré de style néo-gothique. Attribué à la manufacture de porcelaine Popov, Moscou, époque Alexandre II (1855-1881). Sans marque apparente.
H. 23 cm.

300/500 €

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215

LOT 215 – LE SERVICE DU YACHT DE L’IMPÉRATRICE CATHERINE II
Assiette en porcelaine polychrome et or du « Yacht Service », le bassin orné au centre de l’aigle impériale tenant entre ses serres le drapeau de la marine marchande russe et une couronne de laurier dans un cartouche à fond bleu et violet, la chute à décor de guirlandes, le marli orné d’une frise de médaillons, de cartouches et de rinceaux dorés. Quelques usures à la peinture et à l’or, une restauration ancienne. Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque de Catherine II, vers 1784-1787. Marque en bleu au chiffre « EII » de la Grande Catherine sous couverte.
D. 24 cm

Historique
Le service du Yacht fut commandé pour marquer le voyage de l’impératrice Catherine II en Crimée au printemps 1787. Les compositions de son décor glorifiaient la Russie en tant que puissance maritime importante. Les objets furent ornés de symboles de la prospérité de la flotte russe : un aigle bicéphale tenant une couronne de laurier et un drapeau avec deux ancres croisées dans ses serres. Le service a été conçu pour 60 convives, soit le nombre de personnes dans l’équipage du Yacht de l’Impératrice. Ce premier service marin, fut l’inspiration pour d’autres services destinés aux salles à manger des yachts impériaux pendant le XIXe et jusqu’au début du XXe siècle, créés par la Manufacture impériale de Porcelaine pétersbourgeoise.

2 000/3 000 €

k

LOT 217 – Assiette en porcelaine polychrome et or, le bassin à décor d’une scène figurant des officiers et des soldats du 5ème corps d’infanterie de la 14ème brigade d’artillerie de campagne, le marli à fond vert orné de trophées militaires et d’aigles impériales en or bruni à l’effet. Le revers légendé en russe : “5e corps d’infanterie / 14e brigade d’artillerie de campagne / Feuerwerker de la batterie N°3 / Batteur de la batterie légère N°3 / Soldat de la batterie légère N°4 / Bombardier de la batterie légère N°5 /Chef de la batterie de réserve N°2.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, 1840. Marque au chiffre du tsar Nicolas Ier en bleu sous couverte, date de 1840.
Marque du peintre : S. Daladugine. D. 23,5 cm.

12 000/15 000 €

k

LOT 218 –  Assiette d’entrée en porcelaine rouge et or du service Gourievsky, le bassin à décor de rinceaux en forme de soleil, le marli à fond rouge décoré d’une frise de palmettes en or bordé de filets or. Bon état,
légère usure de l’or. Manufacture impériale de porcelaine, Saint-
Pétersbourg, 1890. Marque au tampon vert au chiffre du tsar Alexandre
III, et marque du doreur « 62 ». D. 25 cm.

Historique
Fabriqué à l’origine par la Manufacture impériale de Porcelaine à Saint-Pétersbourg entre 1809 et 1816, le service “Gourievsky” est un des exemples les plus impressionnants du style Empire dans la production de porcelaine russe. Ce service prend le nom de “Gourievsky” dès 1824, et tire son origine du comte Dmitri Gouriev, alors responsable de la production de la Manufacture impériale. La couleur caractéristique du rouge à motifs dorés est un élément unique qui rend ce service parfaitement reconnaissable.
Commandé par Alexandre Ier et créé sous la direction du célèbre sculpteur et le professeur adjoint de l’Académie des Arts, Stepan Pimenov, le service
fut destiné aux réceptions cérémoniales d’abord au Palais d’Hiver, et à partir de 1848, au Palais de Peterhof. Appelé à l’origine « Le Service Russe », il fut décoré avec des vues de Saint-Pétersbourg et de ses environs, des scènes de genre, ses costumes et les épisodes de la vie du peuple russe pour les assiettes à dessert. Sa production s’est poursuivie sous les règnes successifs des différents tsars tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la Révolution.

400/600 €

k

LOT 220Assiette en porcelaine polychrome et or à bords contournés, le bassin à décor d’un paysage lacustre dans les montagnes animé d’un chasseurs et de ses chiens, le marli à fond rose rehaussé d’une frise de fleurs et de rinceaux en or en relief. Légers manques à la peinture et à l’or.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque Nicolas
Ier (1825-1855). Marque du chiffre du tsar en bleu sous couverte. D. 24,5 cm.

1 000/1 500 €

k

LOT 222 – SERVICE DU KREMLIN Paire d’assiettes en porcelaine polychrome et or du service originel du Kremlin, ornées au centre de l’aigle impériale de Russie selon le style ancien sur fond vert, dans un entourage de roses stylisées et de feuillages, le marli à décor d’une frise de rinceaux et de fleurs sur fond or. Légères usures de l’or.
Manufacture impériale de porcelaine, Saint-Pétersbourg, époque
Nicolas Ier (1825-1855). Marque au chiffre du tsar en bleu sous couverte.
Numéros d’inventaire en rouge (du Palais d’Hiver?). D. 22 cm.

Historique
Commandé par le tsar Nicolas Ier pour sa résidence moscovite, le service
du Kremlin fut créé entre 1837 et 1838. Le projet du décor fut élaboré par
l’académicien Feodor Grigorievich Solntsev, un grand connaisseurs des
arts populaires et décoratifs de l’ancienne Russie, peintre et l’auteur d’un
célèbre ouvrage « Antiquités de la terre Russe ». Nicolas Ier exigea que le
service reflète le style russo-byzantin du Grand Palais de Kremlin. Solntsev
s’inspira des antiquités conservées dans le Palais des Armures du Kremlin,
notamment du service de toilette de Natalia Narychkina, mère de Pierre
le Grand. Ainsi naquit l’idée de l’épaisse dorure qui recouvre la
quasi-totalité de la surface de la porcelaine et sert de fond pour le décor.

3 000/5 000 €

k

LOT 225 – Lot en porcelaine polychrome comprenant 5 assiettes, un plat et une saucière avec deux plateaux à décor de feuilles de vignes. Quelques éclats. Manufacture des Frères Kornilov, Saint-Pétersbourg, fin du XIXe siècle. Marques au tampon bleu.
D. 24,5 cm (assiettes) ; D. 32 cm (plat) ; H. 13 cm (saucière).

200/300 €

k

LOT 230Plat au poisson par Alexandra SHCHEKATIKHINA-POTOTSKAYA
(1892-1967). Beau plat circulaire en porcelaine polychrome figurant un grand poisson sur le point d’avaler six poissons plus petits, signé en bas à gauche à l’or « Tcheko-Potaska ».
Manufacture de porcelaine de Limoges, vers 1920-1930 (circa 1928).
Marque au tampon noir et initiales à la main “T-P”. D. 28,7 cm.

Historique
Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya est une artiste russe, illustratrice,
créatrice de costumes de théâtre et de peinture sur porcelaine. Fille d’un peintre d’icônes, élève de Nicholas Roerich et femme d’Ivan Bilibin,
Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya a naturellement développé un goût prononcé pour le folklore. Les motifs populaires dominent le début de sa production artistique quand elle entre à la Manufacture de Porcelaine de Leningrad en 1918 sous la direction de Sergei Chekhonin.
En 1923 Alexandra Shchekatikhina-Pototskaya et Ivan Bilibin émigrent
d’abord en Egypte et ensuite à Paris, où elle continue de travailler pour les manufactures de porcelaine françaises.
Cet exil initie un changement dans les thématiques et dans le style de ses œuvres. Elle se tourne vers la faune et le monde naturel, les animaux et les poissons deviennent alors ses sujets préférés. Les porcelaines de sa période parisienne sont marquées par des contours et des coups de pinceau plus graphiques avec un aplatissement des volumes et une gamme chromatique plus réduite. Mais le décor domine toujours l’objet en recouvrant toute la surface : l’élément caractéristique des porcelaines de Pototskaya.
Notre plat est un exemple extrêmement rare de la production parisienne de
cette formidable artiste dont très peu d’exemples sont connus à ce jour.

4 000/6 000 €

k

souvenirs historiques

LOT 234 – Armes Romanov. Drapeau en tissu polychrome figurant les armoiries de la Russie impériale. Usures. Russie, vers 1900.
H. 135,5 x L. 97,5

200/300 €

k

LOT 237 – Couronnement de Nicolas II. Paire de timbales commémoratives en émail sur cuivre à décor polychrome du chiffre du couple impérial sur une face surmontant la date de 1896, et sur l’autre de l’aigle impériale de Russie, bordée de filets or. Légères usures. Travail russe circa 1896.
H. 10,3 x D. 9,5 cm.

300/500 €

k

LOT 238 – L’empereur Nicolas II de Russie et de la tsarine Alexandra Feodorovna. Paire de gravures rehaussées figurant le couple impérial en tenue de sacre. Encadrées. Époque Nicolas II. H. 30 x L. 25,5 cm.

400/600 €

k

240

LOT 240 – Louis-Simon BOIZOT (1743-1809), d’après. Portrait de Maria Feodorovna, impératrice de Russie (1759-1828).
Important buste en terre cuite, reposant sur un socle en marbre, représentant l’épouse du tsar Paul Ier, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg, portant le grand ruban et la plaque de l’Ordre de Saint-André. Accidents. XIXe siècle. H. 73 x L. 40 cm.

4 000/6 000 €

k

LOT 243Généalogie des Czars de Moscovie ou empereurs de la Grande Russie avec le blason de leurs armes et de leurs États. Arbre généalogique légendé en français, extrait de l’Atlas Historique d’Henri Abraham Chatelain (1684-1743), numérotée 33 et portant un tampon en
haut à droite. Encadré. H. 39 x L. 47 cm (à vue).

500/800 €

k

ART POPULAIRE

LOT 245Boîte rectangulaire en bois recouverte de papier mâché laqué polychrome figurant une troïka au galop. Quelques chocs.
Manufacture Loukoutine, époque impériale. H. 4 x L. 12,5 x P. 7,5 cm.

50/80 €

k

LOT 249Traîneau d’enfant en bois peint polychrome à décor de branches
d’airelles et motifs géométriques, les garnitures en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 29,5 x L. 64,6 x P. 26,5 cm.

200/300 €

k


LOT 251Traîneau d’enfant en bois peint polychrome à décor de
branches d’airelles, de frises de feuillages et de motifs géométriques, les garnitures en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 28,9 x L. 76 x P. 28,3 cm.

300/500 €


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LOT 263 – Coffre de mariage rectangulaire en bois peint polychrome à décor d’un arbre, de fleurs et motifs géométriques sur fond vert et rose, s’ouvrant à charnière et avec poignées latérales en fer. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, XXe siècle.
H. 53 x L. 107,5 x P. 57 cm.

600/800 €

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LOT 264 – Coffre de mariage rectangulaire en bois peint polychrome à
décor d’un semis quadrillé de fleurs sur fond orange, s’ouvrant à charnière. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, début du XIXe siècle.
H. 38 x L. 75,5 x P. 49 cm.

400/600 €

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LOT 270Douga en bois peint polychrome à décor de fleurs, de lions et motifs géométriques, avec son anneau d’attache. Quelques accidents et manques. Russie, province d’Arkhangelsk, fin du XIXe siècle.
H. 68 x L. 116 cm.

200/300 €

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LOT 275Suite de 6 puzzles en bois d’après les oeuvres originales de Boris ZVORYKIN (1872-1942) figurant les contes de Charles Perrault notamment “La belle au bois dormant”, “Le chat botté” ou encore “Barbe bleue”. Encadrés. Fabrication Jouets Vera Paris, 1937-1938.
H. 21 x L. 21 cm.

Historique
En 1937, l’éditeur Vera commande à Boris Zvorykin six dessins à la gouache,
exclusivement destinés à l’illustration de puzzle en bois sur le thème des contes de Perrault. Cette série de puzzle a uniquement été éditée entre 1937 et 1938 et les dessins originaux ont été vendus chez Artcurial en 2019.

300/500 €

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LIVRES

LOT 279Comte Léon Tolstoï (1828-1910). Anna Karenine [en russe]. Moscou, Typographie “T. Ris”, Dom Medintsevoi, édition originale de 1878, première édition complète en 3 volumes au format in-8. 367, 493 et 413 pages chaque. Reliure de l’époque en demimaroquin, dos à nerfs. Coins et bords usés, rousseurs.

4 000/6 000 €

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LOT 181Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). Avant l’exil 1887-1919. Plon, Paris, 1952. Avec envoi et signature autographe de l’auteur au baron Mallet : “Au Baron Mallet en souvenir de notre rencontre. Prince Youssoupoff.
Paris 1952″. Édition originale, format in-8, 310 p. et illustrations.
Légères pliures.

400/600 €

LOT 282 – Prince Félix Youssoupoff (1887-1967). En exil. Plon, Paris, 1954.
Avec envoi et signature autographe de l’auteur à Madame Maurice
PICHOT : “À Madame Maurice Pichot avec la sympathie de l’auteur.
Prince Youssoupoff. Paris 1954“. Édition originale, format in-8, 243 p.
et 30 ill. hors texte. Petites déchirures en bordure.

400/600 €

TOUT le CATALOGUE : CLIQUEZ

Hôtel DrouotSalle 11
9, rue Drouot 75009 Paris

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
Parking public (24h/24h) : 12, rue Chauchat – 75009 Paris

MILLON Drouot
19, rue de la Grange Batelière 75009 PARIS
Tél : +33 (0)1 47 27 95 34
Fax : +33 (0)1 48 00 98 58
Courriel : russia@millon.com

19
Mai

Vente Art & Histoire russe, Drouot

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Ventes aux enchères  par M° Etic Caudron

Art & Histoire Russes

Pоссия – история и искусство

Mercredi 2 juin 2021, à 14h

Hôtel Drouot, salle 16, Paris

Exposition  Hôtel Drouot,  salle 16,

Mardi 1er juin, de 11h à 18h & mercredi 2 juin, de 11h à 12h

Au programme de la vente :
Icônes, Archéologie chrétienne, Souverains, Monnaies, Noblesse & diplomatie, Villes et palais impériaux, Argenterie, coffrets & objets, Peintres, danseuses & poètes, Livres pour enfants, Livres d’illustrateurs et Livres de texte.

EXTRAITS DU CATALOGUE :

Lot 2 : Notre-Dame de tendresse. Russie, XIXe siècle.
Tempera sur bois ; voile de fils d’argent orné de perles d’eau douce et de cabochons en verre teinté ; oklad en alliage cuivreux repoussé ; auréole en laiton. Quelques manques de peinture sous l’oklad.

Икона Божией Матери “Умиление”. Россия, XIX в.
Дерево, темпера, серебряная нить, речной жемчуг; оклад: медь; венец : латунь. Потери красочного слоя.

Estimation : 200 / 300

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LOT 5 :  Le Christ bénissant. Moscou, 1890. Tempera sur bois. 31 x 26 cm.
Riza-oklad d’argent ciselé ; auréole et écoinçons en émaux cloisonnés.
 1890, Moscou.
Deux renforts angulaires.

Икона Господь Вседержитель. Россия, Москва, 1890.
Дерево, темпера, 31 х 26 см. Оклад: серебро, эмаль. Клейма: 84, Москвы, пробирного мастера А•А, года 1890, мастера К.З.

Estimation : 1 500 / 2 000 €

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LOT 35 :  Croix en argent ciselé et émaux bleu-ciel, portant symboles, inscriptions et motifs. XVIIIe s.
5,5 х 3,5 cm. Poids : 11,6 g.

Крест. XVIII в. Серебро, эмаль. 5,5 х 3,5 см.

Estimation : 400 / 600 €

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LOT 47 :  Ensemble de douze croix, dont trois en argent, les autres en bronze. XIe-XVIIIe s. Poids des trois croix en argent : 5,6 g.

Двенадцать крестов, из которых три серебряных, остальные – бронзовые. XI-XVIII вв.

Estimation : 200 / 300 €

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LOT 67 :  Grande-duchesse Marie Féodorovna. Médaille commémorative du couronnement de l’empereur Paul 1er. Saint Pétersbourg, 1797.
Argent. Diamètre 6,5 cm. Poids : 137,9 g.

Великая Княгиня Мария Федоровна. Памятная медаль по случаю коронации Императора Павла I. Санкт-Петербург. 1797.
Серебро, 6,5 см. Внизу под изображением: МАРIЯ. Р./ 1797. Г.

Estimation : 1 200 /1 500 €

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LOT 85 : École russe. Portrait en buste du jeune empereur Alexandre Ier, vêtu du grand uniforme vert et aborant le cordon de l’ordre de Saint André. Vers 1801-1805.
Miniature ovale sur ivoire. 4,5 x 3,5 cm. Dans un cadre en bronze.
Alexandre Pavlovitch est représenté en pleine jeunesse ; son regard d’un bleu intense, tourné vers nous, manifeste sa personalité d’exception quoique non encore entièrement affirmée ; il porte toujours son ample chevelure, que les ans ne tarderont pas à effeuiller…
Les portraits d’Alexandre jeune sont très rares.

Русская школа. Портрет молодого Императора Александра I. 1801-1805.
Миниатюра на кости. 4,5 х 3,5 см. В бронзовой раме. Император представлен с лентой и звездой Ордена Святого Андрея Первозванного.
Редкое изображение молодого Александра I.

Estimation: 4 000 / 6 000 €

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Lot 89 : Alexandre 1er. Procession funèbre qui doit avoir lieu lors de la translation du corps de feu l’Empereur Alexandre I, de glorieuse mémoire, de la barrière de St Petersbourg à l’Eglise cathédrale de Notre-Dame de Casan et le jour son inhumation dans l’Eglise cathédrale de Saint Pierre et Saint Paul. [Saint Pétersbourg, 1826].
Rouleau lithographique de 17 feuilles de papier ; 6,7 x 915 cm. Monté sur un barillet de fabrication française, breveté SGDG. Document lithographié à très petit nombre, destiné à préparer l’ordre et la mise en place de la procession des obsèques
de l’Empereur. Il contient quatorze sections, chacune ouverte par un maître des cérémonies à cheval, et se présente en
deux parties verticales : à gauche, la représentation des personnes vues de dos. Seul exemplaire connu de nos jours.
Il s’agit d’un document préparatoire à la procession, la « marche à suivre », exprimé au temps futur. Rédigé en français, il fut tiré à très petit nombre.
L’Empereur Alexandre Ier mourut le 19 novembre 1825 à Taganrog ; son corps fut apporté à Saint Pétersbourg, et la procession de ses obsèques eut lieu 13 mars 1826.

Александр I. Траурная процессия блаженной памяти Его Величества Александра I, которая будет иметь место во время перемещения
тела усопшего Императора от заставы Санкт-Петербурга до собора Казанской Божией Матери в день погребения Его в соборе Святых апостолов Петра и Павла. [Санкт-Петербург, 1826].
Литографированный свиток из 17 склеенных листов (общая длина 915 см), прикрепленный к металлическому барабану.
Документ, литографированный небольшим числом, определял строгий протокол следования процессии и служил участникам траурного кортежа образцом для подготовки организации печального события. Документ состоит из четырнадцати частей, соответствующих частям процессии. Каждую часть открывает
Церемонимейстер верхом на коне. Каждая часть документа состоит из: слева по вертикали – изображения участников кортежа верхом или пешими; справа – на французском языке звания и должности участников. Текст на французском языке.
Император Александр I скончался в Таганроге 19 ноября 1825 года и был погребен в Санкт Петербурге 13 марта 1826 года.
Единственный известный нам на сегодняшний день экземпляр инструкции по подготовке печального события.

Estimation : 1 000 / 2 000 €

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Lot 97 : Wolf Ilyich Yasvoine. Trois portraits des empereurs russes Nicolas Ier, Alexandre II et Alexandre III. Saint-Pétersbourg, circa 1890.
Photographies de portraits, surpeints à l’aquarelle. 21,5 x 13 cm chacun.
Signature en relief de l’atelier W. Yasvoine dans le coin inférieur gauche de chaque photographie. Dans le cadre d’origine recouvert de cuir bordeaux, et surmonté d’une couronne en bronze.

Вольф Ильич Ясвоин. Три портрета русских Императоров Николая I, Александра II и Александра III. Санкт-Петербург, ок. 1890. Фотографические снимки с живописных портретов, раскрашенные акварелью. 21,5 х 13 см каждый. Тисненая подпись ателье В. Ясвоин в левом нижнем углу каждой фотографии. В оригинальной раме, обтянутой бордовой кожей и увенчанной бронзовой короной.

Estimation : 600 / 800 €

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LOT 104 :  Ecole russe, vers 1900. Portrait de l’empereur Nicolas II, en buste, vêtu du grand uniforme. Huile sur toile. 61 x 50 cm. Dans son cadre à vue ovale (88 x 77 cm).
Sur une toile française, à la marque de A. Bouché, 155 rue de Rennes.

Русская школа. Портрет Императора Николая II. Ок. 1900.
Холст, масло. 61 х 50 см. В своей оригинальной раме с овальным окном.
На французском холсте с тампоном A. Bouché, 155 rue de Rennes.

Estimation : 3 500 / 5 000 €

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Lot 108 :  Alexander Tillander, pour Fabergé. Insigne de l’escorte du Train impérial, premier degré. Pendentif, en forme d’écu portant l’Aigle
impériale russe, le tout couronné. Saint Pétersbourg, 1904-1917.
Or, émaux polychromes, diamants. Poids : 14,7 g.
Sur l’anneau : ◊ titre : 56 ЯЛ ◊ maître-orfèvre : A T
Cet insigne fut créé en 1904, par oukaze de l’empereur Nicolas II, et comportait trois degrés de dignité ; le premier degré, le plus élevé, était fabriqué en or & diamants, et fut attribué à très petit nombre aux
officiers généraux. L’insigne fut produit en exclusivitépar Fabergé. Provenance :Alexandre Nikolaevich Lermontov (1927-2019).

Александр Тилландер для Фаберже. Знак «За сопровождение Императорского поезда» 1-ой степени. Санкт-Петербург.
1904-1917. Золото, эмаль, алмазы. 4,5 х 3,5 см. Клейма: “56”,
пробирного мастера ЯЛ и мастера АТ (Александр Тилландер).
Знак «За сопровождение Императорского поезда» был учрежден в 1904 г. Знаки 3-х степеней исполнялись исключительно фирмой Фаберже.
Знаки первой степени вручались очень редко и только генералам.
Происхождение: Александр Николаевич Лермонтов (1927-2019).

Estimation : 6000 / 10000 €

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LOT 109 : Alexander Tillander, probablement pour Fabergé. Ravissant petit pendentif en or et émaux polychromes : l’Aigle impériale russe, frappée d’un diamant en abîme, et attachée par une double chaînette à une
couronne impériale étincelante de diamants. Saint-Pétersbourg, vers 1900.
Or, émaux polychromes, diamants.
48 x 20 mm. Poids : 4,2 g.
Sur l’anneau : ◊ titre : 56 ЯЛ ◊ maître-orfèvre : A… (le T final est mal frappé).

Александр Тилландер. Подвеска в виде Императорского двуглавого орла, к которому на двух тонких цепях прикреплена Императорская корона. Санкт-Петербург. Ок. 1900.
Золото, эмаль полихромная, алмазы. 48 х 20 мм.
Клейма: 56 ЯЛ, мастер А… Вес: 4,2 г.

Estimation : 2 000 / 3 000 €

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LOT 148 : Portrait en buste, en grand uniforme, de Vassili Alexeevitch Perovskiy, d’après la peinture originale de Karl Brullov ; légendé d’une dédicace autographe de Vassili Joukovskiy à la comtesse Praskovia
Tolstaia.
Lithographie (33 x 28 cm), présentée dans un encadrement de carton gouaché contrecollé sur un épais chassis de bois, bande dorée sur le pourtour biseauté, un phylactère manuscrit collé en légende. 42 x 37 cm hors tout. Encadrement vers 1850.
Phylactère manuscrit en russe : { à la comtesse Praskovia Vassilievna Tolstaia, de la part de Joukovskiy }.
Vassili Alexeevitch Perovskiy (1795-1857), héros de la bataille de Borodino (1812), gouverneur d’Orenbourg, membre du Conseil d’Etat, fut un proche ami des poètes Alexandre Pouchkine (1799-1837) et Vassili Joukovski (1783-1852). C’est lors de son séjour en Italie, dans les années 1822-1824, qu’il fit la connaissance du peintre Karl Brullov, lequel dépeignit plusieurs fois son portrait, en pied ou en buste. Joukovski et Pérovski firent partie du cercle d’amis du comte André Andreevitch Tolstoï, marié à Praskovia Vassilievna (1896-1879). Des sentiments variés, parfois secrets, unissaient les membres de ces familles. Dans son testament de 1831, Joukovski indique qu’il lègue à la comtesse Tolstaia son portrait peint par Brulloff (il s’agit d’une des grandes peintures à l’huile).
La présente lithographie est une œuvre de très grande qualité ; elle est en outre extrêmement rare, presque unique. Le lithographe n’en est point connu, mais tout indique un parfait artiste. Elle fut donnée par le poète Joukovski, à son amie la comtesse Tolstaia ; le phylactère dédicatoire qui l’accompagne, collé sur son encadrement d’époque, est absolument autographe, de la main de Joukovski. Il a été religieusement apposé là par
la comtesse, en souvenir de son feu ami… qui mourut dans les bras d’Alexandra Tolstaia, fille de la comtesse.

Портрет Василия Алексеевича Перовского с автографом В.А. Жуковского.1830-1850 гг. Литография с портрета Карла Брюллова. 33 х 28 см. Представлена в паспорту эпохи 42 х 37 см (тушь и гуашь
на бумаге, наклеенной на деревянную основу со скошенными краями). Дарственная надпись В.А. Жуковского: “Графине Прасковье Васильевне Толстой от Жуковского” вклеена в картуш в нижней части паспарту.
В.А. Перовский (1795-1857), участник Отечественной войны 1812 года, герой Бородинской битвы, генерал-адъютант (с 1833 г.), генерал-губернатор Оренбурга, член Государственного совета, близкий друг
А.С. Пушкина и В.А. Жуковского. В 1822-1824 гг. жил в Италии, где сблизился с К.П. Брюлловым. Поэт В.А. Жуковский и В.А. Перовский входили в ближайший круг друзей графа Андрея Андреевича Толстого
и его супруги графини Прасковьи Васильевны Толстой (1796-1879). Здесь переплелись многочисленные дружеские, любовные и родственные связи семей В.А. Перовского, В.А. Жуковского и Толстых. Перовский питал нежные чувства к подруге П.В. Толстой, родственнице В.А. Жуковского, А.А. Воейковой, рано скончавшейся, образ которой запечатлел В.А Жуковский в поэме “Светлана”. Дочь Прасковьи Васильевны Толстой Александра была всю жизнь влюблена и предана В.А. Перовскому. Именно она поведала Л.Н. Толстому историю
этого замечательного человека, Лев Николаевич предполагал создать роман о Перовском, использовал его воспоминания при описании сцен плена Пьера Безухова, а также сцен с Пьром Безуховым у постели умирающего отца. В завещании Жуковского 1831 года упоминается графиня Толстая: “п. 11/ х) Графине Толстой портрет Перовскаго Брюлло”).

Estimation : 2500 / 3000 €

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LOT 159 :  Comte Barclay de Tolly. Lettre signée à Son Altesse Sérénissime Monseigneur le Duc de Weimar. Paris, 11 mai 1814.
Il l’informe que Sa Majesté l’Empereur souscrit au désir du duc de se trouver à Londres en même temps que l’Empereur.
Bifeuillet in-4° ; cachet de cire rouge, où se distinguent les armoiries de Barclay de Tolly : d’azur à un chevron accompagné de trois croix.

Граф Барклай де Толли. Письмо, подписанное, Его Высочеству герцогу де Веймар. Париж, 11 мая 1814 года.
Двойной лист in-4°, красная сургучная печать с гербом графа Барклая де Толли. Сообщает, что Император принимает то, что принц желает находиться в Лондоне одновременно с Ним.
Михаил Богданович Барклай де Толли (1761-1818), русский полководец, главнокомандующий русской армией в начале Отечественной войны 1812 года, генерал-фельдмаршал (с 1814 г.); в заграничном походе русской армии командовал объединенной русско-прусской армией.

Estimation : 800 / 1 200 €

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LOT 174 : Marie Arkadievna, princesse Galitzine, née Souvoroff. Mot autographe signé, relatif à une somme de cinquante francs. Saint
Pétersbourg, 30 septembre / 12 octobre 1843.
Feuillet in-12 (1 p. ms) ; chiffre couronné.

Княгиня Мария Голицына, ур. Суворова. Записка, собственноручная
и подписанная. Санкт-Петербург, 30 сентября/ 12 октября 1849.
Лист in-12, шифр княгини, увенченный короной. По поводу 50 франков Княгиня Мария Аркадьевна Галицына, ур.
Суворова, княжна Италийская, графиня Рымникская (1802-1870), внучка А.В. Суворова, фрейлина Императрицы.

Estimation : 100 / 200 €

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LOT 182 : [Bibliothèque de Paul Démidoff, à San Donato].
Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre. OEuvres complètes, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par L. Aimé-Martin. Paris, Dupont, 1826.
Douze volumes in-8°, plein maroquin rouge crête-de-coq, triple filet doré encadrant les plats, chiffre couronné au centre du premier plat, dos à nerfs orné, toutes tranches dorées. Reliure de l’époque. Au chiffre couronné de Paul Démidoff, prince de San Donato. Tampon oval de la Bibliothèque de San Donato.
Portait en frontispice et quelques planches hors-texte.
Très rares petites taches au second plat du volume IV, quelques rousseurs ; sinon, très bel exemplaire, d’une teinte éclatante. Exemplaire enrichi d’un long autographe (un feuillet de deux pages) de Bernardin de Saint-Pierre : « Harmonie du soleil et de la lune ».

Библиотека Сан-Донато. Жак-Анри Бернарден де Сант-Пьер. Полное собрание сочинений. Париж, P. Dupont, 1826.
Двенадцать томов in-8°, в красных марокеновых переплетах, три золотые нити обрамляют крышки; корешок с бинтами, украшенный золотым тисненым узором; золотой обрез; на крышках тисненая золотом монограмма Павла Демидова под короной; штамп библиотеки Сан-Донато на авантитуле каждого тома.
На первом листе первого тома лист с авторафом Бернардена де Сант-Пьера (две страницы текста). Экземпляр содержит длинный (две страницы) автограф Бернардена де Сант-Пьера: { Гармония солнца и луны }.

Estimation : 1800 / 2000 €

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LOT 184 : Bibliothèque de Paul Démidoff, à San Donato].
Jean-Jacques Rousseau. Œuvres complètes, avec des éclaircissements et des notes historiques. Paris, Feret, 1827.
Vingt-six volumes in-8°, plein maroquin rouge crête-de-coq, triple filet doré encadrant les plats, chiffre couronné au centre du premier plat, dos à nerfs orné, toutes tranches dorées. Reliure de l’époque. Au chiffre couronné de Paul Demidoff, prince de San Donato. Tampon oval de la Bibliothèque de San Donato. Frontispice et quelques planches hors-texte.
Petite restauration au premier plat du tome XXVI ; rousseurs ; sinon, très bon exemplaire, d’une teinte éclatante.

Библиотека Сан-Донато. Жан-Жак Руссо. Полное собрание сочинений. Париж, H. Feret, 1827. Двадцать шесть томов in-8°, в красных марокеновых переплетах, три золотые нити обрамляют крышки; корешок с бинтами, украшенный золотым тисненым узором; золотой обрез; на крышках тисненая золотом монограмма Павла Демидова под короной; штамп библиотеки Сан-Донато на авантитуле каждого тома. Иллюстрированное гравюрами издание. В прекрасном состоянии.

Estimation : 2 500 / 3 000 €

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LOT 202 :  Vassili Andreevitch Joukovsky et Auguste Clara. Six vues de Pavlovsk, copiées d’après nature par V. J., achevées et gravées par Clara (à Derpt). Saint-Pétersbourg, 1824.
Portefeuille in-4°, titre dans un cadre gravé au recto, et liste de gravures en russe et en français, au verso ; contenant six feuillets représentant des vues gravées de Pavlovsk :
1. La porte du jardin. 2. Le Bosquet de famille.
3. La Ferme. 4. Le pavillon des Roses.
5. La maison de Mlle Nelidoff. 6. Les ruines du Temple d’Apollon.
Vassili Joukovski (1783-1852) est beaucoup plus célèbre comme poète que comme dessinateur. Cependant, ces deux aspects de sa personalité créatrice sont d’un intérêt égal. Son héritage en tant qu’artiste est important, et comprend une chronique des voyages du poète, des illustrations pour ses poèmes, des dessins au crayon et à la plume, des gravures, des lithographies, des aquarelles, des gouaches et même des peintures. Joukovski lui-même disait que la peinture et la poésie sont deux soeurs.
La publication du présent album de vues de Pavlovsk, a été décidée par Vassilli Joukovski pour fournir quelques revenus au fils d’un ami décédé à Derpt, le poète Karl Petersen.
L’album fut prêt à la vente en janvier 1824, proposé par abonnement, pour 15 roubles, auprès des libraires Saint-Florent et Slénine à Saint-Pétersbourg. A titre de comparaison, toujours en 1824, “La fontaine Baktchisaraï d’Alexandre Pouchkine, coûtait 6 roubles. Outre les libraires, les amis de Joukovski, tels que Piotr Andreevitch Wiazemsky, ainsi que lui-même, étaient engagés dans la distribution de cette publication.
Quant au graveur Auguste Phillippe Clara (1790-1850), c’est grâce à la publication des Six Vues de Pavlovsk et au patronage
de Joukovski, qu’il fut accueilli favorablement à la Cour et qu’il reçut le titre de graveur au Palais impérial de l’Ermitage.

Василий Андреевич Жуковский и Август Клара. Шесть видов Павловска, срисованных с натуры В.Ж., оконченных и выгравированных Кларою (в Дерпте). С. Петербург, 1824. Шесть листов in-4° с гравированными видами Павловска в бумажной обложке с названием в гравированной рамке на лицевой стороне и перечнем гравюр на русском и французском языках на тыльной стороне:
1. Ворота Сада. La porte du Jardin.
2. Семейственная Роща. Le Bosquet de famille.
3. Ферма. La Ferme.
4. Розовый Павильон. Le pavillon des Roses.
5. Дом Е.И. Нелидовой. La maison de Mlle Nelidoff.
6. Развалины Аполлонова храма. Les ruines du Temple d’Apollon.

Жуковский-художник гораздо менее известен, чем Жуковский-поэт. Однако эти две стороны творческой натуры поэта представляют одинаковый интерес. Его наследие как художника огромно и включает хронику путешествий поэта, иллюстрации к своим стихотворениям, рисунки карандашом и пером, офорты, литографии, акварели, гуаши и даже живописные полотна. Сам Жуковский называл живопись и поэзию родными сестрами.
Издание альбома с видами Павловска было задумано В.А. Жуковским (1783-1852) как помощь сыну скончавшегося в Дерпте друга, поэта Карла Петерсена. Альбом был готов к продаже в январе 1824 г. и продавался по подписке у книготорговцев Сент-Флорана и
Сленина в Санкт-Петербурге по 15 рублей. Для сравнения в 1824 г. “Бахчисарайский фонтан А.С. Пушкина стоил 6 рублей. Распространением этого издания занимались, помимо книготорговцев, друзья Жуковского, как например Петр Андреевич Вяземский. Что касается гравера Августа Филлиппа Клара (1790-1850), то именно благодаря изданию “Шести видов Павловска” и покровительству Жуковского он был благосклонно принят при дворе и получил звание гравера при Императорском Эрмитаже.

Estimation : 8 000 / 12 000 €

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LOT 208 : [Anatole Démidoff]. André Durand. Saint Pétersbourg. L’église Saint Isaac, le Cavalier de bronze. Crayon, lavis. 26 x 43 cm. Monogrammé au crayon, en bas à gauche.

[Анатолий Демидов]. Андре Дюран. Исаакиевский Собор и Сенатская Площадь. Санкт-Петербург, [1839].
Бумага, карандаш, тушь. 26 х 43 см. Внизу слева чернилами: монограмма АD.

Estimation : 1 500 / 2 000 €

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LOT 214 : [Anatole Démidoff]. André Durand. Saint Pétersbourg. Théâtre Alexandra. Vue prise de la Maison Démidoff, perspective Nevsky (29 octobre 1839).

Encre, lavis et rehauts de gouache ; sur papier bleuté. 28 x 42 cm. Monogrammé à l’encre, en bas à gauche.
Montée sur feuille (35,5 x 49 cm), légendée en haut et en bas, numérotée 94 en haut à droite (de la main de Durand).

[Анатолий Демидов]. Андре Дюран. Александринский Театр. Вид, снятый со стороны дома Демидова на Невском проспекте. Санкт-Петербург, 29 остября 1839.
Бумага голубого оттенка, тушь, гуашь. 28 х 42 см. Внизу слева чернилами: монограмма АD. Прикреплен на лист бумаги

Estimation : 1 000 / 1 500 €

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LOT 219 :  Andréi Guérassimov (Gerasimov). Théière en argent & vermeil, à vaste décor marin (mouvements de vagues, coquilles, décor rocaille, bec en gueule de dauphin). Moscou, 1762.
Poids : 945,85 g. 22 x 22 x 16 cm. ◊◊ maître-orfèvre : АГ (Andréi Guérassimov). ◊◊ alderman : АФП (Féodor Petrov).
◊◊ ville : Moscou / 1762 ◊◊ essayeur : Я.М

Чайник серебряный в рокайльном стиле с узорами стилизованных волн и раковин и носиком в виде клюва дельфина. Москва, 1762 г.
Серебро, золочение. Вес 945,85 г. 22 x 22 x 16 см.
Клейма: года, города, пробирного мастера Я.М, альдермана АФП (Федор Петров), мастера АГ (Андрей Герасимов).

Estimation : 2000 / 2500 €

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LOT 223 : Pavel Ovtchinnikov, fournisseur de la Cour Impériale. Bol à caviar, en argent orné d’émaux polychromes cloisonnés formant une
frise de fleurs, rinceaux et étoiles géométriques disposée entre deux rangs de perles.
Diamètre 9,5 cm ; hauteur 5 cm. Poids : 116,1 g.
◊ firme : P. Obtchenikov  ◊ aigle impériale
◊ essayeur (Lev Olex) Л•О / 1895 ◊ 88 ◊ Moscou.

Павел Овчинников, поставщик двора Его Императорского Величества.
Икорница. Москва, 1895. Серебро, эмаль. Клейма: серебра 88, года, города, пробирного мастера Л•О (Лев Олекс), фирмы
П.ОВЧИННИКОВЪ, двуглавого орла.

Estimation : 1 000 /1 500 €

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LOT 230 : Samovar de voyage, en laiton. Russie,
vers 1830. Laiton ; poignées de bois tourné. 58 x 29 x 33
cm. Marque du fabriquant (Ivan Pouchkov, à Danilov de la région de Iaroslavl ?) gravée sur la partie supérieure : monogramme I П
entouré de branchages. Les pieds sont amovibles.
Modèle similaire au Musée Russe de Saint Pétersbourg.

Самовар дорожный. Россия, мастер I П (возможно Иван Пушков в
Данилове Ярославской губернии). Около 1830.
Латунь, 58 х 29 х 33 см. На крышке: гравированная марка мастера I П в
окружении двух веточек. Съемные ножки. Похожая модель имеется в собрании Русского музея в Санкт-Петербурге.

Estimation : 3 000 / 5 000 €

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LOT 234 :  Coffret en os et ivoire de morse,
pour l’usage d’une couturière.
Kholmogori, Archangelsk, XVIIIe – XIXe s.
11 x 23 x 15 cm.

Шкатулка для рукоделия. Холмогоры, кон. XVIII -нач. XIX вв.
Дерево, кость. 11 х 23 х 15 см.

Estimation : 1 500 / 2 000 €

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LOT 241 : Vassili Gratchev. Les adieux. Selon le modèle
de 1877 Saint-Pétersbourg, Woerffel, fin du XIXe -début du XXe siècle.
Bronze. 22 x 18 x 11 cm.
Signature sur le socle: ЛѢп. Грачевъ. Et marque de
fabrique : Fabr. C.F. Woerffel. St. Petersbourg.

Василий Грачев (1831-1905). Прощание, по модели 1877 г. Санкт-Петербург, завод К.Ф. Верфель, кон. XIX-нач. XX вв.
Бронза. 22 х 18 х 11 см. подпись на основании:
“ЛѢп. Грачевъ.” и марка фабрики: Fabr. C.F.
Woerffel. St. Petersbourg.

Estimation : 1 000 / 1 500 €

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LOT 251 : Alexandre Benois. Le rideau s’ouvre : arrivée au Théâtre, à Saint Pétersbourg, un soir d’hiver. Paris, 1946.
Aquarelle & gouache. 42 x 30,5 cm.
Signé et daté en bas à gauche ; dédicace à l’encre, en bas, en russe “A la chère Anna Stepanovna, en bon souvenir de l’auteur. Alexandre Benois“.
Anna Stepanovna Sorina-Chervachidzé, fille adoptive du peintre Constantin Chervachidzé, épouse de Savelli Sorine.

Александр Бенуа (1870-1960). Приглашение на премьеру. Париж, 1946.
Бумага, акварель и гуашь. 42 х 30,5 см. Внизу слева: подпись и дата; внизу : дарственная надпись на русскм языке:
“Милой Анне Степановне на добрую память от автора. Александр Бенуа”.
Анна Степановна Сорина-Шервашидзе, приемная дочь художника-“мирискуссника” Константина Шервашидзе,
супруга художника Савелия Сорина.

Estimation : 20 000 / 25 000 €

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LOT 252 :  Alexandre Benois. Le village et l’église de Toblach (Dobbiaco). 1938. Aquarelle sur traits de crayon ; sur feuille 48 x 32,5 cm.
Localisé et signé, au crayon, en bas au centre-droit ; daté au crayon, en bas à droite : « 22 VII 1938 ».
Provenance : descendance directe d’Alexandre Benois.

Александр Бенуа. Церковь в Тоблах (Доббиако) в северной Италии. 1938. Бумага, карандаш, акварель. 48 х 32,5 см. Справа посередине карандашом: подпись и место; внизу справа карандашом: дата “22. VII. 1938”.
Происхождение: потомки Александра Бенуа.

Estimation : 2 500 / 3 000 €

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LOT 254 : Alexandre Benois. Le port & le village de Cassis.
Aquarelle sur traits de crayon ; sur feuille 43 x 56,5 cm à la
vue. Signé, daté 1929 & localisé à l’aquarelle, en bas à gauche.
Provenance : descendance directe d’Alexandre Benois.

Александр Бенуа. Порт в Кассисе. 1929. Бумага, карандаш, акварель. 43 х 56,5 см. Внизу слева акварелью: подпись, дата и место.
Происхождение: потомки Александра Бенуа.

Estimation : 2 500 / 3 000 €

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LOT 259 : Alexandre Serebriakoff. Vue de Bruges. 1934.
Gouache sur papier. 47 x 62 cm En bas à droite: signé A. Serebriakoff
et daté 1934; localisé en bas à gauche. Sous verre, dans un cadre en bois moderne.

Александр Серебряков (1907-1995). Вид Брюгге. 1934.
Бумага, гуашь. 47 х 62 см. Внизу справа: подпись A. Serebriakoff и
дата 1934; внизу слева: место Bruges. Под стеклом, в современной деревянной раме.

Estimation : 2 000 / 3 000 €

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LOT 261 : Prince Alexandre Chervachidzé. Portrait d’une jeune femme. 1911. Aquarelle sur traits de fusain. Carton 45 x 33 cm.
Monogramme et date 911 en bas à droite. Nom et inscriptions en cyrillliques au revers. Prince Alexandre Constantinovitch Chervachidzé (1867-1968), scénographe des théâtres Marinskiy et Alexandrinskiy, vint à Londres en 1920 sur l’invitation de Serge de Diaguileff pour la
scénographie des ballets russes.

Князь Александр Шервашидзе. Этюд к портрету молодой девушки. 1911. Картон, уголь , акварель. 45 х 33 см. Монограмма и дата 911 внизу справа. На обороте: надписи на русском языке.
Князь Александр Константинович Шервашидзе (1867-1968), сценограф Мариинского и Александринского театров в Санкт-Петербурге (1907-1918), в 1920 г. получил приглашение от С.П. Дягилева стать сценографом “Русского балета” в Лондоне, где он служил вплоть до
1948 г.

Estimation : 1000 / 1500 €

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LOT 265 : Dimitri Bouchène. La place de la Concorde.
Huile sur toile.107 x 57 cm. Signée au centre à droite.

Дмитрий Бушен (1893-1993). Площадь Согласия в Париже.
Холст, масло. 107 х 57 см. Подпись посередине справа.

Estimation : 1 200 / 1 400€

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LOT 268 : Serge Tchekhonine. Affiche « 10me exposition des
petits cadeaux anciens pour Noël et le Nouvel An chez Alexandre Popoff, 48, rue Cambon ». [Paris, 1931].
Lithographie 50 x 65 cm. Signé Serge Tchekhonine sur la
pierre, en bas à gauche.
Provenance : collection d’Alexandre Popov (1880-1964).

Сергей Чехонин. Афиша “10-я выставка подарков к Рождеству и Новому году у Александра Попова 48, rue Cambon”. Париж, 1931.
Литография 50 х 65 см. Подпись художника Serge
Tchekhonine на камне внизу слева.
Происхождение: коллекция Александра Попова
(1880-1964).

Estimation : 200 / 300 €

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LOT 279 : Alexandre Archipenko. Mouvement gracieux (gracefull
movement). 1923. Bronze argenté. Signé sur le socle. Hauteur 67 cm.

Александр Архипенко (1887-1964). Изящное
движение (gracefull movement). 1923.
Бронза посеребренная. Подпись на основании. Высота 67 см.

Estimation: 30 000 / 50 000 €

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LOT 280 : Ilya Galkine. Portrait d’Olga Preobrajenskaya. 1909.
Huile sur toile. 39 x 29 à la vue. Dans cadre vitré.
Au dos : étiquette nommant le modèle (de la main du peintre ?) • mention manuscrite du Studio Wacker, à Paris
• tampon des théâtres impériaux. • signature d’un secrétaire.
Joint : photographie d’Olga Préobrajenskaya, vers 1900, dans
un cadre d’acajou.
Olga Iossifovna Préobrajenskaya (1962), célèbre danseuse
des Théâtres Impériaux, enseigna la danse à Saint Pétersbourg
puis à Paris, au Studio Wacker.
Ilya Savitch Galkin (1860-1915), peintre russe dont la notoriété s’est renouvelée ces derniers temps : le grand portrait officiel de l’empereur Nicolas II qu’il avait peint et qui trônait à Saint Pétersbourg, avait disparu depuis les années 1920 ; il fut redécouvert en 2016, masqué par un
portrait de Vladimir Lénine.

Илья Галкин. Портрет Ольги Преображенской. 1909.
Холст, масло. 39 х 29 см. Под стеклом, в раме. На обороте: этикетка с именем модели, рукописное упоминание студии Вакера в Париже, печать Императорских театров, подпись секретаря. А также: фотография Ольги Преображенской ок. 1900 г. в рамке из красного
дерева.
Ольга Иосифовна Преображенская (1871-1962), прима-балерина Мариинского театра (1902-1920), в эмиграции в Париже основала студию балета (студия Вакер).
Илья Савич Галкин (1860-1915), русский художник, известен по церемониальному портрету Николая II, который недавно (2016) был обнаружен на обороте портрета В.И. Ленина работы художника В. Измаиловича.

Estimation : 1500 / 2000 €

k

LOT 286 : Michel et Vera Fokine, dans le ballet « les Nuits
Egyptiennes ». Rudolstad, Manufacture de porcelaine de Volkstedt, début du XXe siècle.
Porcelaine polychrome. 31,5 x 29 x 19 cm. Marque bleue de la manufacture.
Fait d’après une photographie prise lors du ballet. Manque le bout du collier du danseur.

Михаил и Вера Фокины в балете “Египетские ночи”. Фарфоровая мануфактура Volkstedt. Нач. ХХ в.
Фарфор, полихромная роспись. 31,5 x 29 x 19 cм. Марка мануфактуры.
Исполнено по фотографии 1909 г. Не достает нижней части колье танцора.

Estimation : 400 / 700 €

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LOT 288 : Conte de la Sœur Renarde et du Loup. Moscou, Lissenère. [1900].
Un volume in-4°, broché, couverture illustrée. Lithographies en couleurs de E.E. Lissenère.

Сказка о Лисичке Сестричке и Волке. Москва, Издание Г.Э. Лисснера.
[1900]. Том in-4°, в мягком издательском переплете с иллюстрированной обложкой. Цветные литографии по рисункам Э.Э. Лисснера.

Estimation : 100 / 150 €

k

LOT 289 : Conte Goré. Moscou, Lissenère. [1902]. Un volume in-4°, broché, couverture illustrée. Lithographies en couleurs de E.E. Lissenère.
Dos abimé.

Сказка Горе. Москва, Издание Г.Э. Лисснера. [1902].
Том in-4°, в мягком издательском переплете с иллюстрированной обложкой. Цветные литографии по рисункам Э.Э. Лисснера.
Корешок поврежден.

Estimation : 100 / 150€

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LOT 297 : L.N. Tolstoi. Les contes et les légendes. Moscou,
Editions Doumnov. [1913].
Un volume in-4°, broché, couverture cartonée illustrée.
Illustrations de Piotr Goslavskiy.

Л.Н. Толстой. Сказки и были. Москва, Издание
т-ва В.В. Думнов. Насл. Бр. Салаевых. [1913].
Том in-4°, в твердом издательском переплете
с иллюстрированной обложкой. Рисунки П.П.
Гославского.

Estimation : 100 / 150 €

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LOT 306 : Epopées. Volga. Petrograd, I. I. Bilibine (Golike & Vilborg, typographes), 1904.
Un volume in-folio, demi percaline sapin, titre sur pièce de basane au dos. Reliure début du XXe siècle.
Illustré de:
– cinq grandes compositions couleurs pleine page
– une composition noire pleine page
– une vignette carrée en couleurs
– un grand bandeau introductif en deux couleurs
– huit bandeaux en noir
– couvertures illustrées sur les deux faces.
Au contreplat, étiquette ex-libris de Robert Masson (et son ex-libris manuscrit à la première couverture).
Très bon exemplaire qui a été protégé par sa reliure.
Le papier marbré des plats est dans l’harmonie des illustrations de Ivan Bilibine.

Вольга. Былины. Петроград, издание И.И. Билибина. 1904.
Том in-folio, в мягком издательском переплете,
иллюстрированная обложка. Иллюстрации
И.Я. Билибина.

Estimation: 400 / 600 €

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LOT 312 : Ivan Tourgenieff. Le pré Béjine. Moscou,
Leningrad, Edition de l’Etat. 1930.
Un volume in-4°, broché, couverture illustrée.
Illustrations de V. Konachevitch.

И. Тургенев. Бежин луг. Москва, Ленинград, Государственное
издательство. 1930.
Том in-12, в мягком издательском переплете с иллюстрированной обложкой. Обложка и рисунки В. Конашевича.

Estimation : 100 / 150 €

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LOT 320 : Images et dessins populaires russes jusqu’à
1860. Moscou, Edition Sitine, vers 1890.
Un volume in-folio oblong en couverture rigide,
recouvert de toile. Contient 85 lithographies en noir-&-blanc.

Русские народные картинки до 1860. Москва, Товарищество И.Д. Сытина. Конец 1880-х годов.
Том большой in-4° продолговатого формата в твердом издательском переплете, обтянутом материей. Содержит 85 черно-белых литографий.

Estimation : 1 000 / 1 500 €

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LOT 324 : Mstislav Doboujinsky. Pétersbourg en Mil
neuf cent vingt-un. Petrograd, Comité pour la popularisation des publications d’art, 1923.
In-folio, broché. Douze autolithographies.
Introduction de Stepan Yaremitch.

Мстислав Добужинский (1875-1957). Петербург в двадцать первом году. Петроград, Комитет популяризации художественных изданий, 1923.
Том in-folio в синей мягкой издательской обложке. Двенадцать автолитографий. Вступительная статья Степана Яремича.

Estimation : 800 / 1 200 €

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LOT 328 : Boris Grigoriev. Rasseia. Berlin, Edition Efron, 1922.
Un volume in-4°, cartonnage tissu illustré.
Textes du comte A.N. Tolstoï, Anatoli Chaykevitch, Alexandre Benois, Boris Grigoriev.
Très nombreuses illustrations, couleurs et
noir-&-blanc, de Boris Grigoriev.

Борис Григорьев. Расея. Берлин, Издательство С. Ефрон, 1922.
Том in-4°, в твердом издательском переплете,
крышки обтянуты материей.
Статьи графа А.Н. Толстого, Анатолия Шайкевича, Александра Бенуа, Бориса Григорьева

Estimation : 300 / 400 €

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LOT 338 : Cardinal César Baronius (Cesare Baronio). Histoire
ecclésiastique. [Moscou, 1719 ?].
Deux gros volumes petit in-folio ; plein veau estampé à froid.
Reliure russe de l’époque. Manquent les pages de titre ; manquent quelques autres pages, remplacées par des copies modernes.
Mouillures ; manques marginaux.

Цезарь Бароний. Деяния церковные  и гражданские. [Москва, Печатный
двор. 1719]. Два тома in-folio малого формата в
цельнокожаных переплетах из телячьей кожи, крышки с тиснеными узорами. Отсутствует титульный лист, несколько страниц заменены современными копиями, пятна от влажности и потери по
краям страниц.

Estimation : 1 000 / 2 000 €

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LOT 341 : Ensemble de plaquettes sur les célébrations des différents jubilés relatifs à Alexandre Pouchkine. 1937-1949.
• Serge Lifar. Troisième fête de Pouchkine. Paris,
Lifar, 1937.
Dédicace manuscrite signée au professeur
pouchkiniste André Meynieux (1964).
• Programme du concert à l’occasion de l’anniversaire
de la naissance de Pouchkine. Paris, 1937.
• Pouchkine et son époque. Catalogue de l’exposition.
Paris, 1949.
• Concert-bal pour les cent-cinquante ans de la
naissance de Pouchkine. Paris, 1949.
• OEuvres d’Alexandre Pouchkine, sous la direction de
M. L. Hofmann. 1837-1937.

Собрание изданий по случаям празднования пушкинских юбилеев в
Париже. 1937-1949.
• Сергей Лифарь. Третий праздник Пушкина.
1937. С дарственной надписью Сергея Лифаря.
• Программа концерта, посвященного дню
рождения А.С. Пушкина (с участием Марины
Цветаевой). Париж, 8 мая 1937.
• Пушкин и его эпоха. Каталог выставки. Париж,
1949.
• Концерт-бал по случаю 150-летия со дня
рождения Пушкина. 25 июня 1949 г.
• Сочинения Александра Пушкина. 1837-1937.
Юбилейное издание пушкинского комитета под
редакцией М.Л. Гофмана.

Estimation : 250 / 300 €

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Catalogue complet : CLIQUEZ

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Hôtel DrouotSalle 16
9, rue Drouot 75009 Paris

Métro: Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9), Le Peletier (ligne 7)
En bus : lignes 20, 39, 42, 48, 67, 74 et 85
Parking public (24h/24h) : 12, rue Chauchat – 75009 Paris

Commissaire-priseur de la vente : Me Eric Caudron

9, rue de Provence – 75009 Paris

tél. +33 (0)1 42 66 24 48     – Courriel :  ericcaudron@hotmail.fr

www.caudron-svv.com

Expertise pour la vente : M. Roch de Coligny,

Tél : +33 (0)6 13 50 39 96   -Courriel : roch.coligny@gmail.com

Commissaire de l’exposition : Mme Goula Marette

Conseiller culturel : Doct. Florette Pavlovskaya

25
Oct

Vente Art Russe, Versailles

   Publié par: artcorusse   dans Informations

 

Vente d’Art Russe

Samedi  14  novembre 2020 à 14 h

EXPOSITION PUBLIC

jeudi 12 et vendredi 13 novembre de 10h à 18h

Samedi de 10h à 12h

Osenat -Versailles, 78000 Versailles

 

EXTRAITS du CATALOGUE

Livres rares des XVIII et XIX siècles
Редкие  русскиекниг

 

 

LOT 3 : Shoduar Stanislav
Relation circonstanciée de la campagne de Russie en 1812. Paris, éd. Panckouke et Magimel, 1814, 427 pp. in-8. Deux grandes cartes dépliantes : les batailles de Maloyaroslavets et de Borodino. Reliure en plein veau brun, dos lisse orné, roulettes dorées. A.B.E. (page de titre manquante).
Revue d’anciennes pièces de monnaies russes et étrangères. Avec des dessins et des tableaux. En deux parties. Saint-Pétersbourg, typographie EZGB. 1837-1841. Partie I – 1837, 23 pp., 21 pl. des tableaux, in-8. Partie II–1841, 340 pp., in-8, reliure demi-cuir d’époque. A.B.E. (traces des frottements). Rare.
[Подробное описание Русской кампании 1812 года.]
ЛAБОМ, Евгений (1783–1849)
ШОДУАР Станислав
Париж, изд. Panckouke et Magimel, 1814. На французском языке. 427 стр., 20 х 12,5 см., 2-е раскладные карты сражений:
Бородинского и под Малоярославцем. – Цельнокожаный переплет эпохи с тиснением золотом на корешке и на крышках. Общ.
хор.сост. (утрачен титульный лист, царапины на переплете, потертости).
Обозрение русских денег и иностранных монет, употреблявшихся в России с древних времен. С рисунками и таблицами: [В 2 ч.].
СПб.: В Тип. ЭЗГБ.1837-1841. – Ч. 1: 1837. – 23 стр., 21 л. табл., 58 л. ил.; 23х17 cм. Ч. 2. – 1841. – 4, XII, 340, X с. 23х17 cм. Во владельческом
составном переплете эпохи (потертости корешка). Хор.сост. Редка.
Станислав Иванович Шоду ар (1790-1858) – ру сский археолог, коллекционер -нумизмат, энтомолог, библиофил. Станислав
Иванович имел богатую коллекцию древностей времен Киевской Руси и греческих черноморских колоний, из которых часть
пр иобр ел петер бур гский Эрмитаж, а часть у везена в Англию.

300/400 €
600/800 €

 

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LOT 4 : Riznikov A.I. – Autographe
Abécédaire pour des matelots. Ed. de la typographie Korolev et
Co, Saint-Pétersbourg, 1854. 203 pp., 3 pl. dépliantes avec des
schémas. Reliure en percaline vert d’origine. In-12. Dédicacé par
l’auteur. A.B.E. (légères salissures des pages, notes au crayon).
Très rare.

Riznikov Artem – capitaine de la marine russe. Inventeur d’une méthode
de grammaire il décida de donner des cours à ses matelots. Cette initiative fut très mal vue par les chefs de la marine et rapidement interdite car « un matelot ne doit pas apprendre à lire ». Ce livre fut édité par l ’auteur à son p rop recompte. Il a joué finalement un rôle important pour l’éducation générale de la marine et de l’armée plus tard.

РИЗНИКОВ А.И. – Автограф
Русская азбука для матросов. Санктпетербургъ, изд. в типографии
Королева и Ко. 1854 г. 203 стр., 3 раскладные схемы. Зеленый коленкоровый переплет эпохи с золототисненым названием по корешку.
21,5х 14,5 см. Общ.хор.сост. (легкие загрязнения страниц, лисьи пятна, пометы карандашом). Дарственная надпись «
» орешковыми чернилами. Редка.

2 500€ / 3000€

 

 

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De La Bibliothèque de la grande Duchesse Maria Aleksandrovna

 

 

LOT 6 : Jésus Christ et ses sept mots sur la croix.

Sixième édition. Saint-Pétersbourg, éd. Edouard Pratz, 1859. 120 pp., in-12. Reliure demi-cuir d’époque. Ex-libris de la bibliothèque de la Grande Duchesse Maria Aleksandrovna (fille de l’empereur Aleksander II, duchesse d’Édimbourg et de Saxe-Cobourg et Gotha en Allemagne). A.B.E.

Иисус Христос на голгофе или семь слов его на кресте.
Изд. шестое с тремя картинками. Санктпетербург, изд. в типографии Эдуарда Праца; 1859 г. 120 стр., 19,3х 12 см. Общ.хор.сост. (легкий надрыв титульного листа, редкие лисьи пятна). Оригинальный кожаный переплет эпохи (надрыв корешка, потертости по корешку). Инвентарный номер на корешке, экс-либрис библиотеки Великой княжны Марии Александровны герцогини Эдинбургской и Саксен-Кобург-Готской (дочери императора Алексанлра II) из библиотеки  Саксен-Кобур г-Готском в Германии.

150/200 €

 

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LOT 10 : La Russie ancienne dans ses monuments de l’architecture et ses églises.
Sous la rédaction de A. Martinov, texte par N.M. Snegirev . Deuxième édition avec des ajouts. Quatrième année. Ed. typographie de la police de Moscou. Moscou, 1853. 140 pp., 18 pl. d’illustrations, in-8. Reliure de l’éditeur (salissures, dos partiellement détaché). En l’état (salissures des pages, traces des cachets).

Русская старина в памятниках церковного и гражданского зодчества сост. А. Мартынов, текст. Н.М. Снегирев. Издание второе с переменами и дополнениями. Год четвертый. М.: Тип. Ведом. Моск. Гор. Полиции, 1853. 140 стр., 18 л. ил. 23×15,6 см. В издательском
картонажном переплете. Потертости и загрязнения переплета, надрыв корешка, нехватка части стр.139-140, следы штампов.

400/500 €

 

zkz

 

 

LOT 12 :  Comprenant 4 éditions révolutionnaires interdites.
-Kibalchich Nicolas. La volonté du peuple. Genève, 1882. 24 pp., in-12.
-Tikhomirov L.A., Deitch L.G. Sophia Lvovna Perovskaya. Les données biographiques. Genève, 1882. 24 pp., in-12.
-Zhelyabov Andreï. Recueil. Genève, 1882. 47 pp., in-12.
– Stasulevitch Makhail. «Tcherny Peredel» des réformes d’Alexandre II. Lettres de Moscou. Berlin, 1882. 82 pp., in-12.
Sont joints : Gubarev Dmitri. Étude sur les exploitations agricoles. Saint-Pétersbourg, 1884. 102 pp., in-12.

– КИБАЛЬЧИЧ Николай Иванович. [1854-1881]. [Женева]: загран. тип. «Народной воли», 1882. – 24 с.; 17,5х 12 см. На тит. л. вымышл. место
изд.: Лондон. В издательской обложке. Незначительные временные пятна.
– ТИХОМИРОВ Л.А., Дейч Л.Г., Хотынская Е.А. Софья Львовна Перовская: (Материал для биографии); [Под ред. С.М. Степняка-Кравчинского]. [Женева]: загран. тип. «Народной воли», 1882. – 24 с.; 17,5х 12 см. На обл. вымышл. место изд.: Лондон. В издательской обложке. Незначительные загрязнения обложки. Без тит. л. Первое издание. СК запрещенной печати. №1855.
– ЖЕЛЯБОВ Андрей Иванович: [Сборник]. [Женева: загран. тип. «Народной воли»], 1882. – 47 с.; 17,5х 12 см. На тит. л. и обл. вымышл. вых. дан.: Лондон, Вольн. рус. тип. Содерж.: [Л.А. Тихомиров]. Андрей Иванович Желябов: (Материалы для биогр.); Студенческие годы А.И. Желябова (Конец 60-х и начало 70-х гг.). В издательской обложке. Редкие временные пятна.
– СТАСЮЛЕВИЧ Михаил Матвеевич (1826-1911). Черный передел реформ императора Александра II: Письма из Москвы за границу par вonté (не по почте). Берлин: B. Behr (E. Bock), 1882. – VIII, 82 с.; 19х 13 см. В издательской обложке. Несколько страниц отделены от блока. Владельческая надпись «Арнольди» на лицевой обложке. Автор установлен по изд.: Вольная русская печать в Рос. публичной библиотеке. Пг., 1923. №421. СК запрещенной печати. №1751.
Прилагаем: ГУБАРЕВ Дмитрий Николаевич. О народном хозяйстве. СПб.: типо-лит. П.И. Шмидта, 1884. – 102 с.; 17х 11,5 см. В конце текста: Г.Д. Без обложки. Последние страницы отделены от блока, временные пятна.
Автор установлен по изд.: Масанов И.Ф. Словарь псевдонимов. М., 1956. Т. 1. С. 262; Масанов, №9365.

400€/600€

 

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LOT 17 : DELINES Michel
Russie. Nos alliés chez eux . Ed. Société française d’éditions d’art. L.-Henry May, Paris. 1897. En français. 336 pp., in-folio, reliure bleue en tissu, ornée de motifs fleuris. B.E. (traces d’humidité).

ДЕЛИНЬ Мишель Россия, наши союзники. Изд. Общество французских издателей. Л-Анри Май, Париж, 1897 г. 336 стр., 33х25
см., в издательском тканевом синем переплете, украшенном золототиснеными буквами и цветами. Общ.хор.сост. (следы влажности на задней крышке).

150€/200€

 

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LOT 20 : LA FAMILLE STROGANOFF. Album de dessins et des plan accompagnés par un manuscrit. [A .A . VOLOGDIN] Album de dessins et de plans présentant l’histoire de la fameuse famille Stroganoff : 1558-1908. Circa 1910. 19 planches lithographiques rehaussées d’aquarelle (19 pl. sur 21, il manque les planches n°12 et n°13). 50 X 35,5 cm. Les planches contiennent des tableaux comparatifs, des plans et des schémas sur l’histoire de la famille et de ses propriétés. Présentées dans leur emboitage d’origine en percaline vert et maroquin noir titré en lettres d’or,
avec fermoir métallique. In-plano. En russe et en allemand. A.B.E. Daté et situé par l’auteur « 1912, Illinskoe ».
Nous y joignons : [A .A . VOLOGDIN] Explication pour l’album des plans et des dessins sur l’histoire de la famille Stroganoff et de leurs propriétés à Perm. Manuscrit en deux parties. Circa 1910. 175 pp., in-folio.
Un ouvrage unique réalisé pour les 350 ans de l’obtention des terres par le comte Stroganoff à Perm par un décret d’Ivan le Terrible. Contient des copies des cartes anciennes et des plans actuels pour l’année 1910 de toutes les propriétés de la famille, des usines et des domaines. Le manuscrit présente une explication de toute l’histoire de la famille Stroganoff depuis l’époque d’Ivan le Terrible, leur généalogie et l’explication du rôle historique des certains comtes Stroganoff
pour la Russie.
Alekseï Vologdin (1861-1941) – historien, travaillait à Perm près des domaines des comtes Stroganoff. En 1921 participe
à la création du musée historique de la ville de Perm et occupe la place de son directeur entre 1921-1933. Auteur de
plusieurs articles et livres sur l’histoire de la région.
Famille Stroganoff – la plus grandes famille noble de la région de Perm entre les XVI-XIX siècles. A partir du XVIII
siècles la famille dirige les plus grandes usines de l’Oural. Les comtes Stroganoff ont participé à la création de la marine baltique auprès de Pierre Ier, puis à la guerre du 1812, ont occupé des postes de ministres et de diplomates, ils ont activement contribué à la vie culturelle et scientifique. L’édition de cet album a été publiée en très petit nombre, n’existe pas dans les bibliothèques principales de Russie. Très rare.

2 800€ / 4 000€

 

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LOT 33 : Portrait photographique de Sophia Féodorovna Koltchak (1876-1956) par Franck Swaine, vers 1912. Sépia sur papier argentique. Épreuve montée sur carton de
présentation avec le nom du photographe au dos. Signature à l’encre noire et cachet du photographe sur le passe-partout. Porte une mention manuscrite de la main d’Alex andre Rostislavovitch Koltchak (1933-2019) au dos. 195 x 138 mm.
(photographie) ; 285 x 225 mm. (carton de présentation).

600€ / 800 €

 

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LOT 38 : Les Feux. Almanach de Noël pour les enfants de bas âge. 25 décembre 1912. Sous la rédaction de V. Lenin. Ed. I.D. Sitin, Moscou, 1912. Reliure de l’éditeur, proj et de V. Komarov. 60 pp., in-4, nombreuses illustrations de V. Spasski, E. Bem, V. Komarov
dans le texte. B.E.

ОГОНЬКИ. Рождественский альманах для детей младшего возраста. 25 декабря
1912 года. Под редакцией В. Ленина. Издание т-ва И.Д. Сытина.
Москва. 1912 г. Иллюстрированная издательская обложка авторства
Портрет. Гравюра резцом, изд. «Воскресенье», Мюнхен. 350 х 255 мм. В. Комарова. 60 стр., 27×22 см., иллюстрации В. Спасского, В.
Хор.сост. Комарова, Е. Бем в тексте. Общ.хор.сост.

100€ / 150€

 

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LOT 45 : [Journal de la Révolution de février] Journal «Izvestia de la semaine de la Révolution». 1-10 (27 février-5 mars). Ed. Comité des j ournalistes de
Petrograd. Typographie de A.S. Souvorov . 1917, 65×56 cm. A.B.E. (traces de pliage, légères déchirures). Très important bulletin qui a remplacé les journaux pendant
la première semaine de la Révolution de février, édité en urgence pour informer le public. Très rare.

 

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LOT 51 : DOBUJINSKI Mstislav Saint-Pétersbourg en 1921. Préface par S. Yaremitch. Ed. Comité de la promotion des éditions des Beaux-Arts. Saint-Pétersbourg, 1923. 8 pp. et 12 pl. d’illustrations (gravures sur pierre faites par M. Dobuj inski). Grand in-folio, reliure de l’éditeur. Exemplaire N803 sur 1000, signé par l’auteur. T.B.E.

Mstislav Dobujinski (1875-195 7) est un peintre russo-lituanien,
connu pour ses p ay sag es urbains où il dép eint la croissance exp losive
et la décadence de la ville au début du XX siècle.

400€ / 600€

 

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LOT 77 : LIFAR Serge (1906-1986) Autographe. Le Livre de la danse, Les éditions du  journal musical français, Paris, 1954. En français. Exemplaire n°488 sur 3000, 226 pp.,
in-8, reliure de l’éditeur. Dédicacé par l’auteur. On y joint une photographie dédicacée par Serge Lifar (15 x 10,5 cm.). B.E.

ЛИФАРЬ Серж (1905-1986) Книга о танце. Изд. Французского музыкального журнала, Париж, 1954 г. На французском. Экземпляр 488 из 3000, 226 стр., 23 x 18,5 см. Бумажная типографская обложка. Дарственная подпись с рисунком от автора. Хор.сост. Прилагаем фотографию  с подписью (15 x 10,5).

250 € / 300€

 

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LOT 87 : BOUNINE, Ivan (1870-1953). Les Allées sombres. Paris: Zeluck, La Presse fr. et etrangère, 1946. Première édition. In-8, reliure de l’éditeur (par B. Grosser), 325 pp. A.B.E. (légère déchirure au dos, légère déchirure de la reliure, légères salissures).

БУНИН Иван (1870-1953) Темные аллеи. Изд. Французская и иностранная пресса, O.Zelluck, Париж. 1946 г. 325 стр., в издательской бумажной обложке (работы В. Гроссера). 19х 12 см. Надрыв корешка, надрыв задней крышки, легкие загрязнения обложки. Первое издание. Над «Темными аллеями» Бунин работал в эмиграции с 1937 по 1944 г. Многие рассказы были написаны во время Второй мировой войны на юге Франции в городе Грасе, в очень стесненных условиях вишистского режима

200€ / 300€

 

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LOT 103 : Russie, XIX siècle
Tempera sur bois, oklad en argent ciselé Russie, XIX siècle
Poinçons : ?. 1858 ; (Verkhovtsev Feodor), 84, 27 x 22,7 cm. T.B.E.

Икона «Богоматерь Владимирская», Россия, XIX век  Темпера, дерево, оклад серебро, чеканка, гравировка 32 х 27 см. Хор. сост. Клейма: ?.М 1858 в щитка, Ф.В. (Верховцев Федор), 84, Санкт-Петербург
27 х 22,7 см. Хор. сост.

1 000 € : 1 500 €

 

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LOT 105 : PANGHIAIcône ovale représentant sur une face «saint Nicolas» et sur
l’autre «La Vierge du Don» protectrice des cosaques.
Russie, XIX siècle
Tempera sur métal, oklad en argent
Poinçons : Ф. В. (probablement Verkhovtsev Feodor)
10,5 x 9,3 cm. B.E.
Accompagnée d’un encadrement rectangulaire (pas d’origine),
monture en vermeil. Poinçons: A.K. 1843, 84, saint Georges,
13,5 x 11 cm., Moscou, 1843. A.B.E.

ПАНАГИЯ Двусторонняя икона, представляющая с одной стороны икону
«Святой Николай», с другой стороны «Богоматерь донская» (покровительница казачества) Россия, XIX век Темпера, дерево, оклад серебро, чеканка
Клейма: Ф.В. (вероятно Верховцев Федор) 10,5 х 9,3 см. Общ.хор.сост.
Сопровождается не родной рамой из дерева и вермея. Клейма: А.К 1843 (Ковалевский Андрей), 84, св. Георгий, Н.М. 13,5 х 11 см.,
Москва, 1843 г., общ.хор.сост.

1 000 € / 1 500 €

 

 

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LOT 108 : Icône «Notre-Dame de Kazan»
Russie, Moscou, XIX siècle Tempera sur bois. Oklad en argent, vermeil et émail
Poinçons : 1876 (Viktor Savinkov), 84 et saint Georges tourné à droite, I.C
31 x 26,5 cm.

Икона «Казанской Божией Матери»
Россия, Москва, 1876 год Темпера, дерево. Оклад серебро, вермей, выемчатая эмаль Клейма: ВС 1876 (Виктор Савинков), 84 и святой Георгий вправо, I.C
31 х 26,5 см.
3 000 € / 4 000 €

 

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LOT 112 : Croix. Décorée de plaques en porcelaine avec des petites icônes émaillées
Russie, Moscou, 1836, Argent, or, porcelaine, émail, Poinçons : 84, ? 1836, saint Georges tourné à droite, 27 x 16 cm., avec son cofret d’origine.

КРЕСТ
Украшен эмалевыми иконками Россия, Москва, 1836 г. Серебро, золото, фарфор, эмаль Клейма: 84, ?Д 1836, святой Георгий вправо,
27 х 16 см., с оригинальной коробкой

3 000€ / 4 00 €

 

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LOT 119 : Icône “Saint Nicolas”, Rusie, XIX siècle Tempora en bois, 36 X 30 cm

Икона «Святой Николай чудотворец»n Россия, XIX век Темпера,

дерево 36 х 30 см. Хор.сост.

800 € / 1 200 €

 

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LOT 129 : ÉCOLE d’Ivan AIVAZOVSKY
Marine Vue sur Notre Dame
Huile sur toile Trace d’une signature en bas à gauche
47 x 101 cm. XIX siècle

Школа Ивана Айвазовского, Морской пейзаж
Холст, масло След подписи слева внизу
47 х 10 1 см. XIX век

6 000 € / 10 000 €

 

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LOT 31 : KOROVIN Konstantin (1861-1939)
Boulevard Saint-Denis Huile sur carton
Signé en bas à droite 21 x 30 cm. (à vue)

10 000 € / 13 000 €

 

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LOT 113 : ANNENKOV Georgs (1889-1974). Collage avec une danseuse de ballet. Technique mixte
Signée en cyrillique et datée « G. Annenkov 1922 » en bas à gauche.
Réalisé dans les années 1960.44 x 32 cm. (à vue)

12 000 € / 15 000 €

 

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LOT 136 : SORIN Sawelij (1878-1953), Vue de Prtovence, Huile sur toile. Signé én ba à droite et daté “29”, 60 X 73 cm

3 000 € / 4 000 €

 

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LOT 141 : SORIN Sawelij (1878-1953), Portrait de S. Poliakov-Litovstzev,

lithographie, 31 X 25 cm

200€ / 300 €

 

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LOT 143 : SORIN Sawelij (1878-1953), Mlle Vava, Lithographie 28 X 23

200€ / 300€

 

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LOT 144 : SOUDBININE Séraphin (1867-1944), Penseur, Plâtre teintée
Signé et daté « S.Soudbinines Paris 3(?)9 » (un morceau de plâtre manquant sur le chifre 3). 56 x 33 x 66 cm.
Provenance : Atelier du peintre Sawelij SORIN (1878-1953). Est resté dans la famille du peintre j usqu’à la période actuelle.
Seraphin Soudbinine arrive à Paris en 1904 et devient l’assistant d ’A ug uste Rodin. En menant sa propre carrière de sculpteur, il reste pendant dix ans assistant de Rodin et travaille dans son atelier. La sculpture présentée aux enchères a été retrouvée dans l ’atelier du p eintre
Sawelij Sorin et est restée dans la famille jusqu’à nos j ours. Seraphin Soudbinine était un ami proche de Sawelij Sorin.
En 1923, les deux artistes exposent ensemble à la galerie Knoedler à New York.

10 000€ / 20 000 €

 

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LOT 145 : ARONSON Naoum (1873-1943)
Portrait d ’une j eune f emme
Provenance : Collection particulière, France
Vente de l ’atelier de Jose Pillon, 6/ 12/2010, Dupont & Associés S VV, Morlaix. L351.
Plâtre Signé « N. Aronson » 50 x 58 x 68 cm.

6 000€ / 8 000 €

 

 

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LOT 152 : SEREBRYAKOVA Ekaterina (1913–2014), Paysage de campagne
Huile sur toile montée sur carton 53 x 75 cm. Circa 1900.
Aquarelle sur papier Signée en bas à gauche 28 x 37 ,5 cm. (à vue).

600€ / 1 000 €

 

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LOT 169 : A. KOJANOVSKY (XX), Vue sur la Chapelle, aquarelle sur papier, signé en bas à droite, 41 X 28 cm

150€ / 200€

 

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LOT 178 : VITRINE ART NOUVEAU
Bois du noyer, bois d’érable Cachet « Fournisseur de la cour impériale, manufacture de P.A. Shmit » au dos. 180 x 35 x 87 cm.
Manufacture de Paul Shmit (Shmidt), c.1900, Moscou.

800€ / 1 200 €

 

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LOT 181 : COFFRET DE MARIAGE,  Empire russe, région d’Arkhangelsk près de Kholmogory Fin XVII – début XVIII siècle, 17 x 20 x 16 cm. Avec sa clé d’origine.
Provenance : collection p articulière, Londres.

10 000€ / 15 000 €

 

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LOT 182 : ASSIETTE provenant du légendaire service du comte Orloff. Faite par le maître orfèvre Jacques-Nicolas Roettiers sur commande de l’impératrice Catherine II en 1770. Argent, vermeil Poinçons : J NR (de J -N Roettiers), R sous la couronne, G, 74, N74 (gravé). 25 cm., 671g., France, 1770.
L’un des cadeaux légendaires aits par l’impératrice Catherine II a son favori le comte Grégory Orlof. Grandiose service pour 60 personnes en argent et vermeil composé de 3000 pièces, parmi lesquelles environ 576 assiettes, le service coprenant au total deux tonnes d’argent, a été fabriqué en une année. Après la mort du comte, Catherine II a pu racheter le service aux héritiers. Il restait dans la collection royale et servait aux grandes occasions. En 1930, une grande partie de ce service a été vendue à Berlin avec de nombreuses autres oeuvres d’art par les bolcheviks. Nous retrouvons actuellement plusieurs parties de ce service dans les collections des grands musées (Louvre, Metropolitan, Ermitage).
Provenance : Collection p articulière, Paris, Gouvernement soviétique jusqu’aux années 1930,  Collections impériales russes, Catherine II de Russie (1 72 9-1 796)
Comte Gregory Orlof (1 734-1 783)

2 000€ / 4 000 €

 

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LOT 184 : SERVICE. Comprenant : une cafetière, une théière, un sucrier, un pot à lait, trois tasses, neuf sous-tasses, un vase pour les fruits.
Porcelaine, dorure. Marques : Manufacture de M.S. Kuznetsov à Moscou (vert) ; numéro 1173 ; Manufacture de M.S. Kuznetsov D.F. sous l’aigle
bicéphale (bleu) ; 39 (dans la masse).
1891– 1917. Manufacture de M.S. Kuznetsov (Dmitrovo et Moscou). B.E.

2 500 € / 3 000 €

 

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LOT 200 : PIERRE LE GRAND. Métal argenté, jade
21 cm. (avec la base), 13 cm. (sculpture) Russie, XIX siècle.

1 500 € / 2 000 €

 

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LOT 204 : ORDRE de Saint Stanislas de 2 classe, Avec son ruban et son coffret d’origine. Or, émail. Poinçons : 56, VD (mal lisible), Edouard (mal lisible)
51 х 48 mm., 23,16 g. 1908 – 19 17. B.E.

600 € / 800 €

 

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LOT 205 : PISTOLET d’un soldat, modèle 1848
Manufacture d’Izhevsk, 1852 Bois (bouleau), garnitures en laiton.
Marques : t N 221 (0.3) ; 1852 sous une fèche ;
1852 ; ; 1852 à côté d’une fèche
41 cm., 1230 gr. B.E. (légères griffures sur le bois). ИЖЪ М

400 € / 600 €

 

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LOT 210 : TCHERKESKA d’enfant. Décorée des « cartouchières » avec 9 tubes à poudre décoratis.
Accompagné de son « bashlik » en soie bleu.
Laine, soie.
Début du XX siècle, Caucase. Numéro d’inventaire à
l’intérieur. T.B.

1 000 € / 1 200 €

 

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LOT 212 : MONTRE DE GOUSSET, cadeau de l’empereur Nicolas II. Décorée d’un aigle bicéphale et des rubans bleus de saint Andreï. En or et émail bleu
Poinçons : écureuil, 0.583, 376225.  Gravée «Paul Buhré fournisseur de la Cour impériale 376225». 1899-1917 D: 5 cm. 95 g. En état de marche.

4 000 € / 5 000 €

 

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LOT 224 : ÉTUI à CIGARETTE par Fabergé.  Argent, orné de trois rubis, d’un saphir, d’une émeraude, d’un diamant et d’un grenat.
Poinçons : Fabergé sous l’aigle bicéphale, AN (Anders Nevalainen), 88, tête de femme tournée à gauche et 88, numéro d’inventaire Fabergé (mal lisible).
8,3 x 1,5 x 5 cm., 93,88 g., Russie, Saint-Pétersbourg, 1899-1908
Expositions : objet ayant figuré dans l’exposition « Fabergé et Cartier », du 27 septembre au 10 octobre 1979 à Paris.
Accompagné par une copie du certifcat signé par Alexandre de Solodko.
Provenance : Collection particulière, Paris.

15 000 € / 20 000 €

 

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LOT 228 : BOUGEOIR par SAZIKOV, Argent, émail cloisonné, Poinçons : 88 et saint Georges tourné à droite, И. С.(Ignatii Sazikov)
11 7,5 cm., 128 g., Russie, Moscou, deuxième moitié du XIX siècle.

1 000 € / 1 600 €

 

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LOT 233 : PORTE-VERRE par KHLEBNIKOV. Argent gravé
Décoré de l’inscription «A la chère Anastasia Andreevna en souvenir afectueux de M.A. Razvozova et des barons G. Am. AA. Osten-Drisen 19.II/III 11 »
Poinçons : KHLEBNIKOV sous l’aigle bicéphale, tête de femme tournée à droite et 84
7 9,5 cm., 149,77 g., Moscou, 1899-1917
Provenance : Famille des amiraux A .V. Koltchak et A . Razvozov, Paris
Vente « Manuscrits d’Alexandre Koltchak », 2 1.11.2019,
Tessier Sarrou, Paris, l.388

700 € / 900 €

 

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LOT 236 : SALIERE par KHLEBNIKOV. Argent, émail bleu
Poinçons : KHLEBNIKOV sous l’aigle bicéphale, 1874,
91 6 7,5 cm., 200 g., Moscou, 1874.

800 € / 1 200 €

 

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LOT 240 : PORTE-VERRE dans le style « Chinoiserie »,
par SAZIKOVAvec son couvercle d’origine. Argent, ciselure, vermeil
Poinçons : SAZIKOV sous l’aigle bicéphale, 1863 (Victor Savinkov), 84, saint Georges tourné à droite 10,5 12 7,5 cm., 291 g., Moscou, 1863.
Rare exemple d’un magnifque travail fait par un des meilleurs maitres orfèvres de Moscou. Porte-verre décoré d’une figurine asiatique sur le couvercle et de paysages dans le style chinoiserie dans les médaillons.
Pavel Sazikov – l’un des meilleurs maîtres orfèvres de Moscou, fournisseur de la cour impériale depuis 1846.

2 000 € / 3 000 €

 

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LOT 251 : BOÎTE A THÉ par OVTCHINNIKOV. Argent gravé
Poinçon : P. OVTCHINNIKOV sous l’aigle bicéphale, 1878 (Viktor Savinkov), 84 et saint Georges tourné à droite,
MIP.8 et tête de femme tournée à droite et 875 (dans une pelle) pour une confirmation formelle d’époque soviétique. Porte une ancienne étiquette de la galerie Parke-Bernet aux Etats-Unis (galerie achetée par Sotheby’s dans les années
1960).
12 x 7,7 x 7,7 cm., 310 g., Russie, Moscou, fn XIX siècle

4 000 € / 5 000 €

 

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CATALOGUE SUR DEMANDE

Mariia VIKHROVA
Département Art Russe
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27
Fév

3ème Festival du Film Russe de Paris,

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

2017-03-04-paris-cinema-quandlesrusses

Après l’humour, après l’amour, laissons chanter le cinéma russe !

8 jours autour de films russes rarement ou jamais distribués, dans les salles que trente à quarante cinéphiles acharnés regroupés dans “Rivages Russie Évènements“, fréquentent avec bonheur tout au long de l’année : Le Balzac sur les Champs Elysées, Le Grand Action et le Christine 21 au Quartier Latin, et Le Max Linder sur les grands boulevards.

Programme

En ouverture au cinéma Le Balzac le 6 mars à 19h30

kinopoisk.ru

LA DAME DE PIQUE – (ДАМА ПИК) – 2016 – Art Pictures Studio – Couleur – 103’

Réalisation : Pavel Lounguine, Scénario: David Seidler et d’après la nouvelle éponyme d’A. Pouchkine et l’opéra de Tchaïkovski, Musique: Piotr Tchaïkovski
Interprétes : Ksenia Rappoport, Ivan Yankovski, Maria Kouordenevitch, Igor Mirkoubanov, Evgueni Zelenski.

Un jeune chanteur d’opéra rêve d’interpréter le rôle de Guerman dans l’opéra de Tchaïkovski “La Dame de pique”. Une nouvelle inattendue va bouleverser sa vie : une célèbre diva européenne, Sofia Mayer, vient monter cet opéra et interprétera le rôle de la comtesse. Le chanteur a une chance de réaliser son rêve. Pour plaire à la diva il décide d’apprendre tout sur elle. Mais sa filature va avoir des conséquences imprévues…

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DE VRAIS AMIS - (ВЕРНЫЕ ДРУЗЬЯ) - 1954

DE VRAIS AMIS – (ВЕРНЫЕ ДРУЗЬЯ) – 1954 – Mosfilm – Couleur – 102’

Réalisation : Mikhaïl Kalatozov. Scénario : Alexandre Galitch, Konstantin Issaaev
Images : Marc Maguidson. Musique : Tikhon Khrennikov. Interprétes : Alexandre Borisov, Boris Tchirkov, Vassili Merkouriev, Alexeï Gribov, Lilia Gritsenko.

Trois amis d’enfance, grandis dans une banlieue de Moscou, décident trente ans plus tard de réaliser leur rêve : descendre une rivière en radeau. L’un est devenu chirurgien, le second biologiste, le troisième académicien. La descente mouvementée va changer leur rapport à la vie…

L’unique comédie du très sérieux Kalatozov, auteur de “Quand Passent les Cigognes”. Depuis août 2009 (pour le 55ième anniversaire du film) un festival musical réunissant cinéma et fête sur l’eau a lieu sur l’Oka, lieu du tournage.

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IVAN VASSILIEVITCH CHANGE DE PROFESSION – (ИВАН ВАСИЛЬЕВИЧ МЕНЯЕТ ПРОФЕССИЮ) – 1973 – Mosfilm – Couleur – 93’

Réalisation : Léonide Gaidai AIDAI Scénario : Vladlen Bakhnov, Léonide Gaidai, d’après la pièce de Mikhail Boulgakov Ivan Vassilievitch Images : Sergueï Polouianov Musique : Alexandre Zatsepine Interprétes : Alexandre Demianenko, Youri Yakovlev, Léonide Kouravliev , Natalia Krakovskaïa, Saveli Kramakova, Natalia Selezneva.

L’ingénieur Timofeev (Chourik) tente de construire une machine à remonter le temps. Soudain sa machine se met en marche et met en relation l’appartement de l’ingénieur avec le palais d’Ivan le Terrible qui, en échange, découvre la vie au vingtième siècle. Pendant le même temps, un retraité et un voleur, qui se trouvaient chez l’ingénieur, font le voyage inverse…

Une comédie excentrique par l’auteur de « La prisonnière du Caucase ».

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JE M’BALADE DANS MOSCOU – (Я ШАГАЮ ПО МОСКВЕ) – 1963 – Mosfilm – Noir & Blanc – 78’

Réalisation : Gueorgui Danella Scénario : Guennadi Chpalikov, Gueorgui Danella
Images : Vadim Youssov Musique : Andreï Petrov Interprétes : Nikita Mikhailkov, Alekseï Loktev, Galina PoliskikhOL, Evgueni Steblov,  Vladimir Bassov,  Rolan Bykov, Inna Tchourikova

L’histoire d’un jeune ouvrier venu de sa taïga lointaine découvrir Moscou où il retrouve  le rédacteur en chef du journal «Jeunesse» à qui il doit livrer une nouvelle. En une journée, il se fait de nouveaux amis et découvre avec eux la vie mouvementée des jeunes Moscovites.

Premier film avec Nikita Mikhalkov comme acteur.

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LA BALLADE DU HUSSARD – (ГУСАРСКАЯ БАЛЛАДА) – 1962 – Mosfilm – Couleur – 96’

Réalisation : Eldar Riazanov Scénario : Guennadi Gladkov,  Eldar Riazanov, Images : Léonide KRAINENKOV, Musique : Tikhon Khrennikov, Interprétes : Larissa Goloubkina, Youri Iakovlev, Igor Ilinsksi, Nikolaï Krioutchkov, Tatiana Chmyga, Youri Belov

Eté 1812. L’armée de Napoléon envahit la Russie. Le lieutenant hussard Dimitri Rjevski débarque dans la résidence du major Azarov, retraité. Il est fiancé par sa famille à la jeune nièce du major mais la trouve trop maniérée. Or Chourotchka, qui a été élevée par deux vieux militaires, se tient parfaitement en selle, sait très bien manier l’épée et tire sans jamais manquer la cible. Habillée en hussard, la jeune patriote part à la guerre et, un jour, rencontre son fiancé qui ne la reconnaît pas. Ils découvrent leur amour dans les combats…

Une sorte de Guerre et Paix en dentelles.

Riazanov tourne cette comédie musicale débridée et héroïque pour les 150 ans de la bataille de Borodino. Le rôle du Maréchal Koutouzov fut confié à Igor Ilinski, l’un des comiques les plus populaires de Russie.

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LA CROISIERE TIGRÉE – (ПОЛОСАТЫЙ РЕЙС) – 1961 – Lenfilm – couleur – 83’

Réalisation : Vladimir Fetine, Scénario : Alexeï Kapler et Viktor Konetski ONETSKI, Images : Dimitri Meskhiev, Musique : Veniamin Basner, Interprétes : Alexeï Gribov , Ivan Dmitriev, Margarita Nazarova, Evgueni Leonov, Vladimir Belokourov, Alexeï Kojevnikov, Alissa Freindlinkh.

Chouleïkine (Léonov), simple cuisinier, veut absolument rentrer en URSS. La seule solution est qu’il accepte le rôle de dresseur sur un cargo qui transporte dix tigres et deux lions vers Odessa, sans dire à l’équipage qu’il ne connaît rien aux animaux. Ses appréhensions vont se trouver pleinement justifiées. Rien dans le voyage ne ressemble à une croisière tranquille.

Nuit de carnaval

LA NUIT DU CARNAVAL – (КАРНАВАЛЬНАЯ НОЧЬ) – 1956 – Mosfilm – Сouleur – 77’

Réalisation : Eldar Riaznoiv, Scénario : Boris Laskine, Vladimir Poliakov, Images : Arkadi Koltsaty, Musique : Anatoli Lepine, Interprétes : Lioudmila Gourtchenko, Igor Ilinski, , Youri Belov, Sergueï Filipov,  Gueorgui Koulikov, Tamara Nossova.

Dans une maison de la culture, jeunes et moins jeunes préparent dans la joie la nuit du jour de l’an. Danseurs, musiciens, jongleurs, clowns et jazzmen s’activent, insouciants, jusqu’à l’arrivée d’un nouveau directeur. Borné, respectueux de la ligne du parti, décidé à remettre ses troupes au pas, il est très  vite dépassé par les évènements…

Cette comédie a connu en Russie lors de  sa sortie l’un des plus gros succès populaire du cinéma soviétique, avec plus de 48 millions de tickets vendus, grâce entre autres à l’interprétation de chansons entraînantes devenues des standards, interprétées par Lioudmila Gourtchenko dont c’est le premier rôle au cinéma. Le film s’inscrit dans un contexte national détendu. Staline mort, Khrouchtchev lance un processus de “déstalinisation”.

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LE CIRQUE – (ЦИРК) – 1936 – Mosfilm – Noir & Blanc – 94’

Réalisation : Grigori Alexandrov, Scénario : Grigori Alexandrov, d’après la revue musicale « Sous la coupole du cirque » de Ilf, Petrov et V. Kataev,  Images : Vladimir Nielson, Boris Petrov, Musique : Isaac Dounaevski, Interprétes : Lioubov Orlova, Evguénia Melnikova, Sergueï Stoliarov, Pavel Massalski, Alexandre Volodine, Alexandre Komissarov, Fiodor Kourikhine, Jim Patterson, N. Otto.

Marion Dixon, une artiste de cirque américaine chassée de sa ville suite à un scandale doit quitter les Etats Unis et part refaire sa vie en Union soviétique, pays rêvé où il n’existe ni racisme ni préjugé ! 

Après un séjour aux USA et son périple mexicain avec Sergueï Eisenstein, Grigori Alexandrov rentre en URSS il se lance dans la comédie musicale. Après un premier succès en 1934 avec« Les joyeux garçons » puis avec « Le Cirque » mêlant romance, spectacle et propagande. Les numéros chantés et dansés viennent en droite ligne d’Hollywood,hommage à Busby Berkeley, avec  des gags et une comédie sociale à la Chaplin. Enfin, c’est un film stalinien sans que jamais le Guide ne soit cité et à peine montré. La chanson « Immense est le pays où je vis… » devint l’hymne officieux de l’URSS et son intro servit d’indicatif à Radio-Moscou jusqu’à 1991.

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LE FRÈRE – (БРАТ) – 1997 – STV – Couleur – 96’

Scénario et réalisation : Alekseï Balabanov, Images : Sergueï Astakhov, Musique : Viatcheslav Boutoussov, Interprétes : Sergueï Bodrov jr, Victor Soukhoroukov, Svetlana Pismitchenko, Maria Joukova, Sergueï Mourzine, Youri Kouznetsov.

Danila Bagrov, tout juste démobilisé, tombe par hasard sur le tournage d’un clip du groupe « Nautilius Pompilius ». Il devient obsédé par leur musique et finira par rencontrer ses idoles. En attendant, poussé par sa mère, il rejoint son frère aîné à Léningrad, désormais Saint-Pétersbourg. Ce dernier est devenu tueur à gages. Impliqué dans des histoires de racket qui le dépassent, Danila croit en une justice frustre et des valeurs simples. Il veut rétablir la loi dans une Russie déboussolée.

Film sans budget,les acteurs portent leurs propres vêtements, dur et romantique de l’inclassable réalisateur Balabanov, le film est emblématique de la Russie postsoviétique. Avec, en fond sonore, la voix entêtante de Viatcheslav Boutoussov, le chanteur du groupe « Nautilius Pompilius ». « Si vous voulez comprendre la Russie d’aujourd’hui, vous n’avez qu’à regarder « Le Frère », avait dit l’oligarque Boris Berezovski à l’aube des années 2000.

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LE PRINTEMPS – (ВЕСНА) – 1947 – Mosfilm – Noir & blanc – 104’

Réalisation : Grigori Alexandrov,Scénario : Grigori Alexandrov, Alexandre Raskine, Maurice Slobodskoi, Images : Youri Ekeltchik  Musique : Isaac Dounaevski, Interprétes : Lioubov Orlova, Nikolaï Tcherkassov, Nikolaï Konovalov, Mikhaïl Sidorkine, Vassili Zaïtchikov, Rotislav Pliatt, Faïna Ranevskaïa, Guéorgui Youmatov.

Dans un studio, le metteur en scène Gromov commence le tournage d’un film consacré à Nikitina, une scientifique spécialiste de l’énergie solaire. On découvre une jeune actrice, Chatrova, sosie de Nikitina. S’ensuit une série de quiproquos au terme desquels l’une interprétera le rôle de l’autre.

« Le Printemps » est le premier film des Studios Mosfilm avec le célèbre logo : la sculpture « L’Ouvrier et la Kolkhozienne ». Le film reçoit le Prix du Meilleur Scénario à la Mostra de Venise en 1947. Gromov est joué par Tcherkassov, le légendaire interprète d’Alexandre Nevski et Ivan le Terrible.

les zazous

LES ZAZOUS – (СТИЛЯГИ) – 2008 – Krasnaïa strela – Couleur – 136’

Réalisateur : Valeri Todorovski, Scénario : Youri Korotkov et Valeri Todorovski, Images : Roman Vassianov, Directeur musical : Constantin Meladze, Interprétes : Anton Chaguine, Oxana Akinchina, Evguénia Brik, Maxime Matveev, Igor Voïnarovski, Constantin Balakirev, Ekaterina Vilkova, Sergueï Garmach, Oleg Yankovski, Léonide Yarmolnik.

1955, Staline est mort mais le “Dégel” n’est pas encore là. Le pays est figé dans la grisaille. Une bande de joyeux lurons moscovites, toqués de jazz et de rock américains, les zazous, lancent un défi aux autorités par leurs goûts musicaux et vestimentaires et suscitent leur courroux. Des brigades de komsomols patrouillent dans la capitale pour les appréhender. La vie d’un de ces jeunes gardiens de la morale, Mels (acronyme de Marx-Engels-Lénine-Staline !), va basculer après une rencontre d’un soir dans le Parc Gorki avec la jolie Polly.

La bande-son mêle habilement, et de manière anachronique assumée, les hits des groupes mythiques des années 70 et 80 (Machina Vremeni, Kino, Zoopark, Nautilius Pompilius, Brigada S, Nol, etc.) et anglo-saxonnes (Summertime, T. Rex, etc.).

 

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L’HOMME DU BOULEVARD DES CAPUCINES – (ЧЕЛОВЕК С БУЛЬВАРА КАПУЦИНОВ) – 1987 – Mosfilm – Couleur – 97’

 HOMMAGE à ANDREÏ MIRONOV
Réalisation : Alla Sourikova, Scénario : Edouard Akopov, Images : Grigori Belinski, Musique : Guennadi Gladkov, Interprétes : Andreï Mironov, Alexandra Yakovleva, Mikhaïl Boiarski Oleg Tabakov, Nikolaï Karatchentsov, Igor Kvacha, Lev Dourov.

Au début du XXe siècle, Mister First (Mironov), envouté par le cinéma qu’il a découvert sur les Grands Boulevards, veut le faire découvrir aux habitants d’une petite ville de l’Ouest américain où les rares loisirs sont la boisson, la débauche et la bagarre. Il pense que le cinéma peut transformer les mœurs et, en effet, ses séances semblent opérer des miracles. Impressionnés par les films des frères Lumière et de Chaplin, les bandits et les ivrognes découvrent la courtoisie, traitent les Indiens et les femmes sur un pied d’égalité. Mais la magie a des effets de courte durée…

 

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MON AMI IVAN LAPCHINE – (МОЙ ДРУГ ИВАН ЛАПШИН) – 1984 – Lenfilm – Couleur et Noir & Blanc – 95’

HOMMAGE à ANDREÏ MIRONOV
Réalisation : Alexeï Guerman, Scénario : Edouard Volodarski d’après des nouvelles de Youri Guerman, Images : Valeri Fedossov, Musique : Arkadi Gagoulachvili, Interprétes : Andreï Boltnev, Nina Rouslanova Andreï Mironov, Alexeï Jarkov, Zinaïda Adamovitch, Youri Kouznetsov.

1935, dans une bourgade de province, les jours et les nuits d’un chef de la police austère et taciturne, son travail, ses amis, ses ennuis. Vétéran de la guerre civile, communiste convaincu, il lutte sans pitié contre le marché noir et une bande criminelle particulièrement féroce. Il croit dur comme fer à l’avenir radieux même si son quotidien n’offre que morosité et difficultés. Il habite un appartement communautaire, aime sans retour une actrice du théâtre local qui n’a d’yeux que pour un journaliste venu de la capitale … Une ligne tchékhovienne dans un film qui sans cesse montre le décalage entre le vécu et le rêve, la réalité et les espérances. Guerman fils rend hommage à la génération de Guerman père, à leur enthousiasme sincère, avant qu’elle ne soit écrasée par le talon de fer stalinien.

 

pluie de juillet

PLUIE DE JUILLET – (ИЮЛЬСКИЙ ДОЖДЬ) – 1966 – Mosfilm – Noir & Blanc – 109’

Réalisation : Marlen Khoutsiev, Scénario : Anatoli Grebnev, Marlen Khoutsiev, Images : Guerman Lavrov, Chant : Boulat Okoudjava, Youri Vizbor, Interprétes : Evguenia Ouralova, Alexandre Beliaiavski, Zinovi Guert, Evguenia Kozyreva, Youri Vizbor, Alexandre Mitta.

Sur le point d’épouser Volodia, Léna découvre que son fiancé est un être vil. Elle le quitte et rencontre Jénia pendant une averse qui, miracle de l’amour, balaie tout ce qui était superflu dans sa vie passée.

Un film dans la veine néoréaliste, écho assourdi d’un certain cinéma italien. En 1965, Khrouchtchev avait accusé Khoutsiev de ne pas représenter de vrais Soviétiques. En 1967, les critiques attaquent le film, l’accusant d’être prétentieux et esthétisant. C’est la fin du Dégel. Mais 20 ans plus tard, Khoutsiev deviendra le professeur de Vassili Pitchoul, réalisateur de La petite Véra, film phare de la Pérestroïka.

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Tcheremouchkine

TCHEREMOUCHKI – (ЧЕРЁМУШКИ) – 1962 – Lenfilm – Couleur – 85’

Réalisation : Herbert Rappoport, Scénario : Mikhaïl Tchervinski,  d’après l’opérette de D. Chostakovitch Moskva-Tcheremouchki, Images : Anatoli Nazarov, Musique : Dimitri Chostakhovitch, Interprétes : Olga Zabotkina, Guennadi Bortnikov, Vladimir Vasiliev, Marina Khatountseva, Evgueni Leonov, Vladimir Zemlianikine, Vassili Merkouriev.

Lida, guide de musée, vit avec son père dans une maison vétuste. On lui attribue un appartement dans un nouveau quartier de Moscou, Tcheremouchki, mais lors de la visite, elle se rend compte que le petit deux-pièces n’existe pas. Le responsable des attributions l’a fusionné avec un autre pour favoriser le chef du chantier !

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UN BRAS DE DIAMANT – (БРИЛЛИАНТОВАЯ РУКА) – 1968 – Mosfilm – Couleur – 94’

HOMMAGE à ANDREÏ MIRONOV

Réalisation : Léonide Gaidai, Scénario : Léonid  Gaidai, Yakov Kostioukovski,  Maurice Slobodovskoi, Images : Igor Tchernykh, Musique : Alexandre Zatsepine, Interprétes: Youri Nikouline, Andreï Mironov, Anatoli Papanov, Nina Grebechkova, Nonna Mordioukova, Svetlana Svetlitchnaïa, Grigori Chpighel.

Une bande de trafiquants, dirigée par un chef mystérieux, sévit dans un port du littoral sud. Un de ses membres, le dénommé Graf, participe à une croisière à l’étranger pour récupérer des diamants et les faire rentrer en Russie. Sur le bateau, il fait la connaissance de Semion, un paisible fonctionnaire. Graf doit remplir sa mission coûte que coûte (le chef ne plaisante pas) et Semion est embarqué malgré lui dans une série de mésaventures.

Un film culte aux 76,7 millions de spectateurs. Un duo au sommet avec Mironov en escroc charmeur et Papanov en brave pépé ; un récit déjanté par Léonide Gaïdaï, l’autre grand nom, avec Riazanov, de la comédie russe.

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vertical

LA VERTICALE – (ВЕРТИКАЛЬ) – 1967 – Studio d’Odessa – Noir & Blanc – 73’

Réalisation : Stanislav Govoroukhine et Boris Dourov, Scénario : Sergueï Tarasov, Nikolaï Racheev, Images : Albert Ossipov, Musique : Sofia Goubaidoulina, Interprétes : Vladimir Vyssotski, Margarita Kocheleva, Guennadi Vorpaev, Alexandre Fadeev, Gueorgui Kooulbouch, Larisa Loujina.

Un groupe d’alpinistes se prépare à l’assaut d’un sommet inexploré du Caucase. Au camp de base, un médecin et un radio attendent le retour des quatre alpinistes. Le radio reçoit une communication annonçant l’arrivée d’un cyclone et l’indique à un des grimpeurs mais celui-ci décide de ne pas en faire part au groupe… Avec cinq chansons de Vyssotski.

 

Plus de renseignements : (CLIQUEZ)

Cinéma Le Balzac: 1 rue Balzac 75008 Paris

Le Grand Action : 5 rue ds 2coles 75005 Paris

Le Max Linder: 24 Boulevard Poissonnière, 75009 Paris

Le Christine 21: 4, rue Christine 75006 Paris

 

 

 

 

19
Oct

Exposition Paul (Pavel) Chmaroff

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

L’Assoiciation Dialogue Franco-Russe

et Joël Garcia Organisation

présentent

 Paul Chmaroff (1874-1950)

100 œuvres dont la plupart n’ont jamais été exposées

Exposition du jeudi 20 au lundi 24 octobre 2016 à

Art Elysées

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Exposition sous le haut patronage de SE l’Ambassadeur de la Fédération de Russie , Monsieur Alexandre Orlov et de Hugues Galls, Membre de l’Institut, directeur de la Fondation Claude Monet.

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Paul Chmaroff : Extrait de la biographie détaillée,  réalisée par Catherine Boncenne, historienne d’art.

Paul Chmaroff nait à Voronej le 22 septembre 1874, de son véritable nom, Pavel Dmitrievitch Chmyrov. On sait peu de chose de son enfance….   A 11 ans, Paul rentre à l’école du district au numéro 17  de l’actuelle rue Sacco et Vanzetti.  Paul montre déjà des dispositions pour le dessin. Il complète son éducation artistique dans l’atelier de Lev Soloviev (1837 ?-1919),  qui insiste pour que ses étudiants travaillent le dessin, et peignent d’après nature. Lors d’une de ces leçons,vers 1890, Soloviev fait un portrait au pastel de  Chmaroff.

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Une des salles d’exposition à Art Elysées 2016

 Les meilleurs éléments de l’école de dessin suivront  les cours de l’Académie impériale des Beaux-Arts à Saint-Pétersbourg, Paul Chmaroff en fait partie.  A l’automne 1894, Chmaroff entre comme auditeur libre, à l’Académie. Il y étudie en compagnie de Anna Ostroumova-Lebedeva, qui note dans ses mémoires : « De mes camarades, je me souviens de Somov, Fedorov, Maliavine, Chtcherbinovsky, Rozanov, Bobrovsky, Bogatyrev, Chmaroff, Schreter, Landezen. Grabar et Kardovski tout juste arrivés de leur séjour à Munich où ils étudiaient chez Ažbe ». Elle le décrit plus loin : « …Chmaroff. Entre amis, nous l’appelions Mitritch, pour plaisanter sur son enfance provinciale. Il promettait beaucoup. Il faisait de difficiles et monumentales compositions à l’huile. » Fedorov, Maliavine, Chmaroff et elle sont inséparables. Ils ont ensemble des discussions enflammées, en particulier sur la religion. Soloviev, le premier maître de Chmaroff, est un ami de Nikolaï Fiodorov, le fondateur du cosmisme russe, dont les idées sont très prisées de l’intelligentsia de cette époque. Paul, comme ses amis, ne peut qu’avoir été influencé par cette idée d’un prolongement de la vie et de résurrection des morts par des méthodes scientifiques et psychiques. En 1897, Repine écrit à Marianna von Verefkin : « Mon atelier est maintenant terriblement bondé, Chmaroff va de l’avant ; dans ce garçon, désespérément inculte, il y a un grand peintre. Prions Dieu pour qu’il ne perde pas la raison d’une façon ou d’une autre et qu’il ne s’arrête pas en chemin dans le développement comme il arrive souvent aux natures incultes. Mais quelle chaleur, quelle intégrité, quelle souplesse, et plasticité dans ses études ! Combien il y a d’impression et de grandiose dans ses esquisses ! Et dans tout cela, des tableaux presque aboutis ». Fin décembre 1897, Chmaroff part à Munich.

 En 1899, il obtient le titre de « Peintre », la médaille d’or et une bourse d’étude à l’étranger, lors d’un de ses séjours à Paris entre 1900 et 1904, il fréquente l’atelier de Jean- Paul Laurens, à l’Académie Julian, il part deux semaines en Espagne : A Madrid où il découvre le Prado et Cordoue. Il participe régulièrement aux salons de Printemps ainsi qu’aux expositions de l’Académie, de la société des Artistes Ambulants et il expose également à l’étranger. Sa peinture monumentale « La Bataille de Borodino », pour laquelle l’Académie des Beaux-Arts a aménagé un local spécial, obtient un vif succès. Vetchernee Vremia écrit : « …les peintres de batailles talentueux sont rares à présent, chez nous, comme à l’étranger. Une agréable exception est faite par les travaux de Chmaroff réussissant à joindre une large et savoureuse écriture, la fidélité du dessin, à une mise en scène conforme à l’histoire ».

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Une des salles d’exposition, Art Elysées 2016

A 42 ans, Paul Chmaroff est élu académicien. Début 1923, Chmaroff part à l’étranger, d’abord à Rome pendant presque deux ans puis s’installe, fin 1924, à Paris dans le XIVe arrondissement. La vie en émigration s’organise. Paul a comme beaucoup d’émigrés adopté l’usage français du « ff ». La colonie russe poursuit ses activités et fonde diverses associations comme l’Union des Artistes russes, dont fait partie notre peintre. L’obsession de tous ces réfugiés est de gagner sa vie. La diaspora édite livres, journaux et magazines qui seront illustrés par les artistes émigrés. Beaucoup d’entre eux réalisent décors et costumes pour le théâtre et le cinéma. Evreïnoff, Chaliapine, la troupe des Ballets Russes produisent de nouveaux spectacles. Paul, qui travaille essentiellement sur commande comme portraitiste, exécute, en particulier, ceux de Chaliapine et de Lifar tout en continuant à peindre des paysages. Chmaroff s’est marié avec Olga Vinogradova, une ancienne costumière du Théâtre du Bolchoï. Son chef d’œuvre est sans aucun doute le costume brodé de Boris Godounov pour Chaliapine, et c’est dans ce costume que Paul fait le portrait du chanteur. Il dessine des cartons pour ses tapisseries et ses broderies.

La première exposition personnelle de Chmaroff a lieu à la galerie Charpentier, en 1928, où le musée du Luxembourg acquiert une Baignade. Il participe aux expositions d’Art Russe en Europe (Bruxelles, Belgrade, Berlin) et Paris à des expositions collectives ainsi qu’en Angleterre, Belgique, Hollande et Argentine.  L’atelier de Lifar est aussi décoré par lui, de jeunes paysannes et de baigneuses. Chmaroff gagne difficilement sa vie et paye souvent ses loyers en tableaux.  En 1939, il expose au Salon des Artistes Français. Paul Chmarov et son épouse Olga s’installent à Boulogne Billancourt en 1942 au 4e étage d’une rue tranquille, dans un immeuble appartenant à l’entrepreneur en bâtiment pour qui il avait travaillé. En 1946, l’Union des patriotes soviétiques organise, rue Galliera à Paris, l’exposition « Hommage à la Victoire » avec le concours des tous les artistes russes qui ont bien voulu participer à cette manifestation dont Chmaroff qui présente un portrait de Staline en généralissime.

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Autoportrait de Pavel Chmaroff

C’est sans revoir sa terre natale et sa famille, qu’il meurt le 2 juillet 1950. Il est enterré dans le cimetière Pierre Grenier de Boulogne-Billancourt. Sa tombe n’existe plus, sa dépouille a rejoint les anonymes dans la fosse commune. Chmaroff laisse en France une œuvre abondante, mariant tradition russe et style Art Déco. En 1955, sa femme et ses amis organisent une exposition rétrospective à la Galerie Charpentier. Olga meurt un an plus tard.

Voir sur ARTCORUSSE rubrique Article de fond:Pavel (Paul) Chmaroff

Dernières expositions:

2009 : Exposition « Paul Chmaroff » à Art Elysées, Paris (22-26 octobre).
2010 : Rétrospective à la Halle Freyssinet, Paris (28 janvier-14 février). Exposition à la Galerie Tseretelli, Moscou
(21 juillet-22 août). Exposition au Musée régional des beaux-arts de Voronej, Russie (16 septembre-31 octobre).
Exposition au Musée de L’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg(16 décembre-23 janvier 2011).
2011 : Exposition à la Douma d’Etat de la Fédération de Russie, Moscou (25 au 28 février).
2012 : Exposition à l’Espace Pierre Cardin, Paris (11 au 20 mai).
2013 : Exposition au Musée Sellier, Cogolin (Var, 3 juillet-28 septembre)).
2015 : Exposition « Les élèves de Répine » au musée « les Pénates », Repino, Russie (5 juin- 2 août).

Voir film Pavel Chmaroff réalisé par N. Tikhobrazoff : ICI

Exposition au sein d’Art Elysées, Av. des Champs Elysées

Côté pair, entrée côté Place de la Concorde, (sous tente)

Ouvert tous les jours de 11h à 20h sauf lundi de 11h à 18h

Tarifs : 15€

20
Nov

Monument à la gloire d’Alexandre Ier à Moscou

   Publié par: artcorusse   dans Informations

Inauguration à Moscou d’un monument à la gloire

d’Alexandre Ier.

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Monument Alexandre Ier.

Le président russe Vladimir Poutine et la patriarche de Moscou et de toute la Russie Kirill ont assisté aujourd’hui ( 20/11/2014) à la cérémonie d’ouverture du monument à la gloire de l’empereur Alexandre Ier à l’occasion du 200° anniversaire de la victoire sur les troupes napoléoniennes. Le Président a noté le rôle énorme de ce dirigeant de la Russie, à unir les gens et la défense solide de l’indépendance du pays.

Alexandre Ier jamais entré dans l’histoire comme le vainqueur de Napoléon, comme un stratège visionnaire et diplomate, comme un homme d’État, assumer la responsabilité pour le développement européen et mondial. Il était l’empereur de Russie à l’origine de la sécurité, il était européen et mondial. Alexandre I a joué un rôle énorme à unir les peuples et à la formation de la sécurité européenne et internationale de l’époque, il l’a construit non seulement sur les intérêts mutuels des pays, mais aussi sur les valeurs morales », a dit Vladimir Poutine.

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Le monument a été érigé à proximité des portes Borovitsky au Kremlin Kremlin, dans le jardin d’Alexandre. L’auteur – un sculpteur célèbre, artiste du peuple de Russie Salavat Shcherbakov. Il a remporté le concours contre les projets de cinq confrères sculpteurs.

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L'auteur du monument le sculpteur Salavat Shcherbakov présentant son œuvre 
au Président V. Poutine. ©  Michael Klimentev

La statue se trouve sur un socle. Dans sa main l’épée de l’empereur et sous ses pieds  l’arme de l’ennemi. Sur les bas-reliefs sont représentés les grandes batailles, y compris la bataille de Borodino, Séraphin de Sarov, et deux églises – la cathédrale du Christ Sauveur, construite à la suggestion d’Alexandre Ier, et la cathédrale de Kazan.

29
Juin

Le ministre de la culture de Russie à Fère-Champenoise et à Reims

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Feré Champenoise

Samedi 28 juin à 17 heures, s’est déroulée deux  cérémonies d’inauguration
d’un obélisque commandé par la Fédération de Russie en souvenir des soldats russes
qui ont pris part aux combats de la bataille de Fère-Champenoise et à Reims, le 25 mars 1814.

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Arrivée à Féré-Champenoise du ministre de la Culture de la fédération de Russie,
 Monsieur V. Medinski.

En présense du ministre de la Culture de la Fédération de Russie monsieur Vladimir Rostislavovitch Medinski, (Мединский Владимир Ростиславович), de S.E. l’ambassadeur de la Fédération de Russie monsieur Alexandre Orlov,  monsieur le maire Bruno Legrand de Féré et des représentants officiels de Féré-Champenoise  et de la région.

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Le monument, imposant, est installé à l’entrée Est de Fère-Champenoise.
C’est une colonne de granit de plusieurs mètres de haut, surmontée d’un symbole de bronze.
C’est la Fédération de Russie qui a pris en charge la totalité du coût de la réalisation du monument.
La commune de Fère a financé le terrassement et le socle.

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L’installation de cet obélisque survient alors que Fère-Champenoise a renoué des liens avec son homonyme russe Fershampenuaz. Trois Fertons ont fait le voyage dans ce village de Russie en 2013 et un projet de charte d’amitié a été établi par la mairie de Fère quelques mois après ce voyage.

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L’inauguration de cet obélisque a été précédée par l’installation d’un panneau explicatif et d’une plaque en l’honneur des soldats qui ont combattu à Fère-Champenoise en mars 2014.
Jusqu’à cette année marquant le bicentenaire, la bataille de Fère-Champenoise, une défaite française, n’avait pas de stèle ou de monument commémoratif.
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L’inauguration du samedi 28 juin a regrouper plusieurs personnalités de haut rang la présence de Vladimir Medinski, ministre de la culture de la Fédération de Russie, de l’ambassadeur de la Fédération de Russie Alexandre Orlov, d’Alexandre Troubetzkoï, président exécutif de l’association Dialogue Franco-Russe, étaient également présents aux côtés du maire de Fère Bruno Legrand, le sculpteur qui a réalisé l’obélisque ainsi que l’architecte qui l’a conçu.

Le même jour un obélisque similaire ont été installé à Reims dans les jardins de l’ancienne abbaye de Saint-Remi.

En présence de Arnaud Robinet député-maire de Reims, Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole, Pierre Dartout, préfet, Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, et Alexandre Taratynov, sculpteur du monument.

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« Votre présence honore Reims et ses habitants, lançait Arnaud Robinet maire de Reims, au ministre russe et à sa délégation. Depuis 200 ans, les destins de nos pays sont intimement liés. Cet obélisque est le symbole de notre amitié réciproque. »

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En France comme en Russie, de tels obélisques, marquent les lieux importants au regard de l’histoire franco-russe de la période napoléonienne. Certes, l’obélisque de Reims rend hommage aux soldats russes morts à la bataille de Reims, lors de la bataille de France, en 1814.

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L'obélisque avec l'aigle bicéphale emblème de la Russie. 
© Claudine Crenn/France 3 Champagne-Ardenne

Certes, il établit un lien avec les obélisques russes dédiés aux combattants français morts sur les champs de bataille lors de combats dirigés par Napoléon (notamment sur le site de la bataille de Borodino).

Mais, plus encore, ce qui a déterminé l’implantation à Reims d’un obélisque, c’est un passé exceptionnel : une période de fraternité franco-russe vécue dans le site de l’actuel Musée historique Saint-Remi qui était alors un hôpital militaire. En effet, après l’abdication de Napoléon, un gouverneur militaire russe francophile – le prince Serge Wolkonsky – a été nommé à Reims : de  mars à août 1814. Il préserva les habitants de réquisitions abusives des prussiens. Surtout, l’hôpital militaire a connu une belle cohésion entre le personnel médical russe et le personnel français, en exercice avant mars 1814. Enfin, des combattants des deux nationalités y ont été soignés.

Le 19e siècle verra le scellement d’une alliance franco-russe entre la France et l’Empire russe. C’est pourquoi, lors de la Guerre de 14-18, le secteur militaire de Reims a bénéficié du renfort du corps expéditionnaire russe, envoyé par le tsar Nicolas II, de juillet 1916 à avril 1917, et composé de     17 000 hommes. Ainsi, le Fort de la Pompelle, rend hommage à ces combattants par une stèle érigée sur son esplanade.

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Vladimir Medinski, ministre de la Culture en Russie
Depuis le 21 mai 2012 Vladimir Rostislavovitch Medinski est nommé ministre de la Culture de la Russie.
Né le 18 juillet 1970 dans la ville de Smela en Ukraine.
En 1992 il termine l’Institut d’État des relations internationales du Ministère des Affaires étrangères et la  faculté de Journalisme.
Il est en poste à l’ambassade de la Fédération de Russie aux Etats Unis en 1992
De 1999 à 2000 il dirige l’administration de l’état-major central électoral du parti « Patrie-Toute la Russie ».
Il est député de la Douma russe de 2007 à 2011.
Président du comité de la Douma pour la culture. Membre du Conseil d’Etat du parti Russie Unie.
Il est Docteur en Sciences politiques et Docteur Es sciences historiques et professeur.
Membre de l’union des écrivains. Auteur des livres: « Les mythes de la Russie », «Sur l’ivresse, la paresse de Russie et la violence»,   «Sur la démocratie russe, la saleté et la« prison des peuples »,« Sur le voleur de Russie, d’une manière spéciale et patience »,« Squelettes dans l’armoire de l’histoire russe » , »La Guerre. 1939-1945 « .
Il souhaite réhabilité l’image de la Russie:« Il est vrai que toutes les nations et les pays ont tendance à embellir leur propre histoire et il n’y a rien de mal à cela. En revanche, les mythes sont délibérément forgés comme un instrument de propagande politique ou la guerre psychologique contre certains pays, « a noté Medinsky. « Et aucune autre nation dans l’histoire a subi une telle diabolisation prolongée: cette campagne de diffamation a été en cours depuis plus de trois siècles. »
En Février 2012  il écrit son premier roman,  « le Mur ».

(Source et crédit photos Monsieur Ballery Bruno
Délégué A.C.M.N.)

Le Musée St Rémi de Reims
du 5octobre au 15 janvier 2013

Entrée du Musée Remi( soir du vernissage) Crédit Photo C.B.


Les visiteurs découvriront le regards des artistes russes et français sur le roman de Léon Tolstoï, Mikhaïl Sergueievitch Bashilov, Léonid Osipovitch Pasternak, Aleksendr Petrovitch Apsit, Konstantin Ivanovitch Rudakov… L’histoire de sa création, des prototypes  des principaux personnages .

Salle d'exposition.

Salle d'exposition 

L’exposition se compose de 15 panneaux, 5 vitrines et des films documentaires complèteront ces informations.

"La bataille de Borodino", par V.A. Serov

Une des vitrine ici, soldat français et soldat russe.

L’exposition célèbre le bicentenaire de la Campagne de Russie, sans froisser les scusceptibilités nationales,

et dans le cadre de l’Année Croisée “France-Russie 2012 Langue et Littérature”.

Il est apparu nécessaire de prendre comme sujet le chef d’œuvre de Tolstoï :

” La Guerre et la Paix”

qui se déroule sur une période allant de 1805 à 1820.

L'attaque de l'infanterie russe, Borodino, (Musée d'Etat Tolstoï de Moscou).
Dementy Alekseevich Shmarinov (1907 - 1999)

L’exposition est une occasion unique de mettre en avant un roman, considéré comme majeur dans

l’histoire de la littérature, grâce ç la richesse et au réalismme de ses détails historiques et de ses

descriptions psychologiques.

La bataille de  Smolensk.

En outre elle offre la possibilité de rappeler les faits historiques des campagnes napoléoniennes

et des relations franco-russes afin d’avoir un nouveau regard et une nouvelle lecture sur ces évènements.

Cet ouvrage, publié entre 1865 et 1867 dans le Russkii Vestnik, périodique de l’époque.

En 1879 “La guerre et la Paix” fut traduit en français pour la première fois par Irène Paskevitch,

mais les volumes seront imprimés à Saint Petersbourg. La première édition française date de 1884

aux éditions Hachette.

Le titre français est donné par Tolstoï s’inspirant de l’oiuvrage publié par Pierre Jospeh Proudhon en 1861

portant le même titre, il le rencontra à Bruxelles cette année là.

Il ne partageait cependant pas les idées de ce philosophe et anarchiste français .

Ler oman s’étale de 1805 à 12820, bien qu’en réalité, l’essentiel du récit se concentre sur quelques moments clés:

– La guerre de la troisième coalition (1805)

– La Paix de Tilsit (1807)

– La Campagne de Russie (1812)

Aleksendr Petrovich Apsit  (1880 – 1944 )

C’est la vision de l’histoire qu’il expose, contestant les théories historiques et la science militaire.

Il ne traite pas que des relations franco-russes de l’époque. Outre les batailles de Shöngraben, d’Austerltz

et de Borodino, Tolstoï décrit avec beaucouop de soin et de précision la milieux nobles de la Russie tsariste,

abordant de nombreux sujets alors en vogue: la question du servage, les sociétés secrètes, et la guerre.

Livre devenu un, classique incontesté, et durant le siège de Léningrad, Staline en fit envoyer 100 000

exemplaires pour inciter la population à résister.

“Le nerf de l’art, c’est la passion de l’artiste pour son  sujet …”
( Léon Tolstoï)

L’exposition fit l’objet d’un vernissage en présence de son Excellence l’Ambassadeur de la Fédération de Russie Monsieur Alexandre Orlov, de M. Gueorgui KOUTCHKOV Directeur de la Maison d’éditions Koutchkovo Polie, de M. Jean-Claude LAVAL représentant la Maire de Reims Mm Hazan, M. Marc BOUXIN Directeur du Musée historique du Prince Alexandre Troubetskoï  et de bien d’autres personnes.

 Trois soldats russes en costume d'époque accueillent les personnalités.

S.E. Monsieur Alexandre Orlov ambassadeur de la Fération de Russie
coupant le ruban de l'exposition, M. Jean-Claude LAVAL représentant
la Maire de Reims Mm Hazan et Mm Marie-Noëlle GABET, adjointe au Maire.
En arrière plan au centre, M. Marc BOUXIN, Directeur du Musée historique Saint-Remi.

Musée St Rémi
53 rue Simon
51100 REIMS
tél. : +33 (0)3 26 35 36 90
tél. : 03 26 35 36 91
fax. : 03 26 82 07 99
web : www.reims.fr

Tarifs: 4€, tarif reduit 34€

Ouvert du lundi au vendredi de 14 h à 18 h 30. Le samedi et le dimanche de 14 h à 19 h.

Exposition du 5 octobre au 15 janvier 2013.   Fermé les 1er et 11 nov, le 25 décembre et le 1er janvier.

24
Oct

6ème Salon du Livre Russe au CRSC de PARIS

   Publié par: artcorusse   dans Evenements

SALON DU LIVRE RUSSE

AU CENTRE DE RUSSIE POUR LA SCIENCE ET LA CULTURE À PARIS

DU 25 AU 27 OCTOBRE 2012.


Le samedi 27 octobre sera la Journée spéciale du Salon-2012 :

“Bicentenaire de la victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1812”.

DE  TRES  NOMBREUX STANDS SONT PRÉVUS

******************************

Le Groupe METROPOL à cette occasion  présentera le livre «Zinziver» édité en France dont l’auteur est M. Victor SLIPENTCHOUK, écrivain contemporain russe.
M. Victor SLIPENTCHOUK est un auteur de dizaines des romans, plusieurs récits,  nouvelles et essais. Ses œuvres littéraires ont été publiées à plusieurs reprises en Chine, au Japon,  en Ukraine. L’auteur va présenter son roman qui fait revivre les tumultes et les contradictions de la « perestroïka », la période qui a précédé l’effondrement de l’Union soviétique et la naissance de la Nouvelle Russie, lorsque tout semblait possible.

Horaires du Salon

Salle de marbre : auteurs, libraires et Maisons d’Edition:

Jeudi 25 octobre : 18h – 20h 30

Vendredi 26 octobre : 11h – 18h

Samedi 27 octobre : 11h – 17h

Horaire des présentations

Salle de Cinéma

Jeudi 25 octobre : 18h  Inauguration du salon

19h – 20h30 Présentation de l’ouvrage de V. Slipentchuk “Zinziver”.

Vendredi 26 octobre :

11h45 – 12h30: Présentation de l’ouvrage ” Voyage gastronomique à Astrakhan” par la Maison d’édition ” Astrakhan”

12h45 – 13h Présentation de “Mikhail Glinka, les débuts de l’ère de la musique russe” J.B. Cahours d’Aspry.

Pause de 13h30 à 14h30

14h30 – 15h Présentation du livre “Eclipse de l’émigration russe en France des années 1940. Histoire et mémoire ” par M. Iakounin,  E. Iakounina.

15h15 – 15h45 Présentation de l’album “Voix de femmes ” Edition Turquoise.

16h – 17h15 Présentation des livres “L’Âge d’argent selon René Guerra” L. Zvonareva et “Paris inconnue aux parisiens” K. Sapguir Saint Petersbourg Editions “Rostok”

18h – 18h 40 :  Concert de l’artiste de cinéma et du théâtre russe Svletlana Krutchkova

au programme : 120ème anniversaire du poète Marina Tsvetaieva.

Samedi 27 octobre :

Journée consacrée à la victoire de la Russie dans la Guerre Patriotique de 1812


11.00-13.30 Table-ronde des historiens « Bicentenaire 1812-2012 ».
Avec la participation des experts russes L.V.Melnikova (Institut de l’histoire
de l’Académie des Sciences de Russie), N.N.Aurova (Institut de l’histoire de
l’Académie des Sciences de Russie), D.G.Tselorungo (Musée d’Etat de Borodino),
N.M.Afanassieva (Société des descendants des participants de la Guerre
patriotique de 1812), E.M.Bukreeva (Musée d’Etat de l’histoire), de S.Hasquenoph,
professeur de l’université Lille-3 et auteur du livre « Les Français de Moscou en
1812 », et de G.Kutchkov, directeur général des Editions « Kutchkovo pole » et
éditeur de de l’album exclusif en russe et en français « Alexandre I et Napoléon.

Pause 13.30 – 14.30

14.30-15.15 – Projection des documentaires « 1812 », M.Dokhmatskaya, directrice
générale adjointe de la compagnie de télévision russe « VGTRK Vyatka »
15.30 – 16.30 – Présentation des projets éditoriaux de la région d’Astrakhan «1812.
Défenseurs de la Patrie».

16.30-17.00 – Présentation «Année 1812 et le roman historique russe», E.Kurganov
17.00 – Clôture du Salon

III.
Activités pendant le Salon, 25-27.10.12:
Présentations et dédicaces sur les stands des auteurs:

Salle de marbre:

K.Terr, “Esprit russe en France”

Ouvrages de D.Mascré, V.Bulytcheva, livres de M.Kniazeva, I.de Puiff, Back in URSS

Projections:

Hall du CRSC:

Projection du documentaire «Le Kremlin d’Astrakhan»

Expositions:

Vitrines extérieures du CRSC:

Exposition “1812“du Musée historique de Moscou

Petite salle du CRSC (1er étage):

Exposition photo “Sur la route du Docteur Jivago“, auteur D.Bizet


Manifestation culturelle organisée avec le soutien de l’Ambassade
de la Fédération de la Russie,
du Centre de Russie pour la Science et la  Culture à Paris et de l`Association
«Dialogue Franco russe»
dans le  cadre de l’année de la langue et la littérature russe en France.

Contact CRSC: Inna Merkoulova 01 44 34 79 79, ruscentr@wanadoo.fr

21
Oct

Cosaques de “Moscou- Paris” à Fontainebleau

   Publié par: artcorusse   dans Brèves

Le 12 août à Moscou, les cosaques en costumes d'apparat, ont entamé leur route qui
les mènera en Biélorussie, en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, puis en France.
Crédits photo : SERGEI KARPUKHIN/REUTERS

Autre fait marquant des célébrations du bicentenaire, une vingtaine de cosaques russes sont

partis début août de Moscou à cheval en direction de Paris, randonnée  organisée par Pavel Mochtchakov, sous la direction de l’Ataman  Alexandre Koliakine.

Voir vidéo ( Cliquez )

L’Ataman Alexandre Koliakine

Pour un voyage de plus de 2.500 kilomètres sur les traces de leurs ancêtres qui avaient

poursuivi Napoléon en 1812 après sa campagne en Russie.

Le projet d’environ 80 millions de roubles (2 millions d’euros) a été financé uniquement par des dons et des sponsors, précise par ailleurs Alexandre Boukovski, l’un des membres du comité d’organisation.

De leur côté, les 23 volontaires sélectionnés, des hommes de tous âges rémunérés pour l’aventure, ont mis leur vie entre parenthèses dès septembre 2011 pour s’entraîner et dresser les chevaux à Kouzmino, un village situé à une centaine de kilomètres de Moscou.

On s’est entraînés tous les jours, on a habitué les chevaux à avoir des mors dans la bouche. Ils étaient complètement sauvages au début“, observe l’un d’eux, Nikolaï.

Six pays vont être traversés, la Russie, le Bélarus, la Pologne, la Lituanie, l’Allemagne et la France.

Video Ria Novosti: (CLIQUEZ)
Ils ne pourront rentrer dans la capitale, le Quai d’Orsay ayant décidé de les recevoir
solennellement à Fontainebleau, où Napoléon Ier avait abdiqué en 1814.
Une fois sur place, ils espèrent, mais sans les chevaux cette fois,
aller jusqu’à Paris et se “laver les pieds dans la Seine”,
ironise le chef Alexandre Koliakine.

l'Ataman Alexandre Koliakine

Les cosaques russes, qui participent à une traversée équestre Moscou-Paris à l’occasion du bicentenaire de la victoire russe dans la Guerre patriotique de 1812, ont quitté jeudi 6 septembre Varsovie, soit 26 jours après leur départ de Moscou et ont déja parcouru 1 250 km.

Voir vidéo ( CLIQUEZ )

Un nancéen sur un cheval de la race du Don.

Deux siècles après ils sont à l’hippodrome de Brabois de Nancy. Les vingt-trois Cosaques ont fait face à une poignée de Grognards des Vosges et de Neuves-Maisons le jeudi 4 octobre 2012.

Elève de l'école de Mulcey en Lorraine.

Aprés avoir le mardi 2 octobre étaient reçus par les élèves de Cycle 3 du regroupement scolaire de l’école de Mulcey.

Grognards des Vosges et de Neuves-Maisons.

Le public a cependant pu apprécier la préparation de chaque monture russe.

Un Cosaque par cheval et un étendard par Cosaque. Les hôtes de l’hippodrome de Brabois, jusqu’à vendredi, ce sont aussi livrés à de petites démonstrations du maniement du sabre  spectacle, pesant de 600 à 800 grammes et surtout du fouet.

Un instrument que les Russes baptisaient également “chasse-loup“, car il permettait aux cosaques

de faire fuir les meutes qui s’approchaient de la cohorte de chevaux .

Le clou de cette journée a donc été la rencontre avec les artilleurs de la garde napoléonienne, les généraux et autres

mamelouks des associations de Lorraine. Il y avait là Les Vosges Napoléoniennes et l’association

« Le livre et l’histoire » de Neuves-Maisons.

Le Naborien Denis Bernard, alias le général Armand Lebrun de La Houssaye, 
a participé à la reconstitution de la bataille de Borodino (ou Moskova).

Les Grognards des Vosges,étaient en Russie, à l’occasion des cérémonies marquant le bicentenaire de

la bataille de Borodino. Il nous a donc semblé normal de réserver le meilleur accueil aux Cosaques

en route pour Fontainebleau“.

A l’issue de la randonnée, il est prévu de tenir un concert de gala dans la capitale de la
République Française avec la participation des artistes russes et français.
L’apogée de cet événement sera la donation d’un étalon pur-sang de la race du Don
du Président de la Fédération de Russie au Président de la République Française.

Prochaines étapes françaises après Nancy :

Montier-en-Der du 6 au 10 octobre

Défilé dans le Haras national 

Démonstration du Fouet.

Chaource du 10 au 13 octobre

La ferme équestre de Paul-François Brunaud à Lagesse.

Tout près de Chaource la troupe de cosaques fait étape dans à la ferme équestre de Paul-François Brunaud à Lagesse.  – Samedi 13 en fin de matinée, un défilé s’est déroulé dans les rues de Chaource avec les Cosaques et leurs montures.

Voir Vidéo ( CLIQUEZ )
– Le soir, retour à la ferme équestre de Paul-François Brunaud à Lagesse, avec démonstrations de sabres et des chants pour clore la soirée à partir de 18 h.
– Une messe orthodoxe a été célébrée dimanche 14  à 10 h au lieu-dit Montigny (Renseignements pour s’y rendre à la Ferme équestre, 1 chemin communal de Montigny, Tél. 03 25 40 13 06).

la liturgie s'est déroulée dans le manège, en raison du temps.

Avant de rejoindre Fontainebleau, les Cosaques, sur leur cheval du Don, sanglés dans leur uniformes bleus de l’époque galonnés de rouge, avec la coiffe de fourrure typique des cosaques, sabres et lances, ont défilé dans les rues de Montier-en-Der, dimanche dernier. C’est là qu’ils avaient établi leur « bivouac » pour le week-end. Ils en ont profité pour aller jusqu’à Brienne-le-Château visiter le musée Napoléon-Ier.

Musée Napoléon Ier à Brienne-le-Château

Montereau vers les 16, 17 octobre

Mercredi 17 octobre, au 67ème jour de marche , la vingtaine de cavaliers cosaques, sera de passage à Montereau-Fault-Yonne (77). Le rendez-vous est donné à 14h30, à la Halle Nodet, rue Jean-Jaurès, devant la statue Napoléon.

Statue de Napoléon à Montereau-Fault-Yonne

15h: Arrivée devant la statue de Napoléon (pont du Confluent)

Dépots de gerbes et remise de médailles.

15h30: Retour à la Halles Nodet.

16h: Démonstration de fouet russe “Knout” et de sabre .

Fontainebleau du 18 au 20 octobre

Le 20 octobre, le château de Fontainebleau accueillera l’étape finale de la Traversée équestre Moscou-Paris 1812-2012.

Château de Fontainebleau.

Un spectacle grandiose qui aura lieu dans la cour du château fera connaître au public le Chœur cosaque du Kouban, l’Ensemble académique de chant et de danse de l’Armée russe, ainsi que l’Escorte d’honneur réunissant des cavaliers du Régiment présidentiel, qui présenteront à Fontainebleau leur nouveau programme intitulé “Les traditions de la Russie”et de l’Ecole d’équitation du Kremlin qui comprend 13 cavaliers, dont deux femmes..

On peut dire que le spectacle de Fontainebleau traduit le désir de faire renaître les traditions ancestrales cosaques.

Composé d’éléments de voltige équestre, ce programme permettra au public français d’admirer la virtuosité des cavaliers et leur aptitude à manier les armes traditionnelles cosaques lors d’un combat à pied et à cheval.
Différentes armes cosaques seront utilisées lors du spectacle, dont des sabres réels pesant de 600 à 800 grammes chacun.

A la fin du spectacle, six cavaliers et trois chevaux formeront une “pyramide” à quatre niveaux.

Le cavalier qui se trouvera au sommet de la pyramide tiendra des drapeaux russe et français symbolisant l’unité des deux peuples européens.

Une membre de l'équipe conjointe de l'Escorte de la cavalerie d'honneur du
Régiment présidentiel et de
 l'Ecole d'équitation du Kremlin (Crédit photo : Ramil Sitdikov/RIA Novosti)

Chaque cavalier monte les chevaux qui lui sont affectés. L’âge de ces derniers varie de 5 à 17 ans. Tous les animaux sont de races russes (chevaux Boudienny et du Don).

 l'Escorte d'honneur  du Régiment présidentiel et l'Ecole d'équitation du Kremlin.

Programme du samedi 20 octobre


Stade équestre du Grand Parquet, Fontainebleau


(RN 152, Route d’Orléans, 77300, Fontainebleau)

PROGRAMME :

– 11h 30 : ouverture à la presse.

– 12h  :Ouverture au public

– 14h : Spectacle-Concert

– 16 h: Fin du Spectacle-Concert

Chœur de Kouban 

Les cosaques qui ont pris part à la marche Moscou – Paris à Fontainebleau.

Dressage de chevaux par l’Ecole de Cavalerie du Kremlin.

Programme du dimanche 21 octobre

L’ensemble académique de l’Armée russe Alexandrov, assorti des cavaliers de l’école d’équitation du Kremlin défileront à Fontainebleau.

Ils quitteront le Grand Parquet à 10h30 pour suivre l’itinéraire suivant en passant place de la République pour animer le marché :

– rue de l’Arbre Sec – rue Royale – rue Denecourt – rue Grande

– rue de la Paroisse – rue des Pins – rue de la Cloche

– place de l’Etape puis retour par la rue Grande, Denecourt et Royale.

22
Fév

Pavel (Paul) Chmaroff

   Publié par: artcorusse   dans Articles de fond

Paul Chmaroff naît le 22 septembre 1874 à Voronej, grande ville située près du Don, à quelque 500 kilomètres au sud-ouest de Moscou.

Voronej.

On sait peu de choses sur son enfance et sa famille, les archives familiales et les ressources documentaires sur son œuvre ayant été dispersées entre Moscou, Saint-Pétersbourg et Paris.

Rue Molo Smolenskaya à Voronej où est né Paval Chmaroff.

On ne trouve guère d’éléments d’information à Voronej qui fut détruite à 95% pendant la Seconde Guerre Mondiale. Seuls subsistent quelques témoignages d’amis ou de personnalités qui l’ont croisé au cours de son existence.

Paul Chmaroff  ( Павел Дмитриевич Шмаров )Autoportrait.

D’origine paysanne, son père, Dmitri Shmyrov (ou Shmyrev), est un artisan respecté et aisé ; il possède un atelier de charronnerie employant de nombreux apprentis. On lui connaît trois enfants Vassili, Paul (Pavel) et Lioubov. Quand le 16 août 1885, Paul entre à l’école du district, la famille demeure au 5, rue Malaja Smolenskaya. Malheureusement en juin 1890, il est obligé de quitter l’école, probablement à cause de la mort de son père, cet événement booulverse la situation familiale. 

Paysannes (Paul Chmaroff) Mus. I. Brodski, Berdiansk.

Chmaroff le résume dans son journal en 1907 : « La première perte, celle de mon père, m’a peu touché, je ne l’aimais pas. La seconde, notre situation, a affecté durement mon amour propre. Tout a disparu à jamais, tout a été emporté. L’écrire me serre encore la gorge. Quelle humiliation, me sembla-t-il, quand un ami m’a offert un costume. J’ai refusé et je l’ai détesté. Il n’y avait pas d’argent, et j’ai dû abandonner mes études. Une vie insupportable, pleine de désolation a commencé, le froid dans la maison, les repas dont je n’ai pas souvenir. Ma sœur Liouba n’en comprenait pas alors la raison ».

Il est heureux d’obtenir un travail au Consistoire pour un misérable salaire de 4 roubles par mois puis enchaîne des petits boulots pour finir chez un photographe. Un travail de mieux en mieux payé, même s’il en a honte. Son frère, à la fin de ses études techniques, part pour Novorossisk (port sur la mer Noire) où il touche un salaire de 40 roubles, dont il envoie la moitié à leur mère.

Novorossisk.

C’est pendant cette période difficile que Paul rencontre Lev G. Soloviev (c.1837-1919), dessinateur et peintre d’icônes. Ami du philosophe Nikolaï Fedorev (1829-1903) et de Léon Tolstoï, Soloviev joua un rôle important dans le développement artistique de Voronej.

Nikolaï Fedorev  (Федоров, Николай Федорович) (1829-1903)

Paul Chmaroff entre en 1893 à l’école gratuite de dessin de la ville. Il y apprend la rigueur du dessin et l’étude d’après nature. Sous l’influence de son maître, il devient végétarien et adepte des idées de Tolstoï.

Leon Tolstoï ( Лев Толстой 1828-1910)

« L’art seul était jouissance » écrit Chmaroff dans son journal. Ses condisciples sont Mitrofan Fedorov(1870-1942), Aleksandr Boutchkouri (1870-1942), Vassa Epifanova (1875-1942), Elena Kiseleva(1878-1974), Konstantin Rausch-von-Traubenberg (1871-1935), ainsi que d’autres habitants de Voronej avec lesquels il continuera à avoir des relations suivies à différentes périodes de sa vie.

"Fête au village" (Paul Chmaroff).

Le jeune Paul découvre lors d’une exposition pendant cette période d’apprentissage, l’art des Peintres Ambulants. Apparu en Russie en 1863, ce mouvement pictural réaliste s’élève contre l’art académique en vigueur. Les œuvres qui illustrent ce mouvement sont essentiellement des peintures de genre, à caractère social et historique, traitant de la condition du peuple russe. Ces artistes ambulants organisaient des expositions itinérantes dans le but pédagogique de démocratisation de la culture.

"L'inconnue" I. Kramskoï (1883), un des créateurs des Ambulants.

Le futur maître de Chmaroff, Ilya Repine (1878-1955), Vassili Polenov (1844-1927) et Arkhip Kouindji (1842-1910) sont les chefs de file de ce mouvement des artistes ambulants. Il s’inscrira plus tard dans cette mouvance et participera aux expositions de leur Société.

Ilya Répine (autoportrait 1878).

La première exposition de l’Ecole de Dessin de Voronej, se tient du 25 décembre 1893 au 4 janvier 1894 et présente plus de 400 œuvres. Celles de Chmaroff sont remarquées par le Télégraphe de Voronej, notamment un portrait de jeune fille au minois vivant et sage. C’est également la première fois que l’artiste est appelé « Chmaroff » au lieu de Chmyrov.

"Portrait d'une jeune fille" (Paul Chmaroff).

Dès septembre 1894, ils sont 11 artistes à exposer parmi lesquels Chmaroff présente 70 œuvres. Elève brillant, Paul reçoit en 1894 le soutien du comité des mécènes de la ville de Voronej et part étudier comme auditeur libre, à l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg.

 Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg.

Accompagné par Mitrofan Fedorov, il intègre l’atelier dirigé par Repine, et rencontre les futures grandes figures de l’art russe tels Filipp Maliavine (1869-1939), Boris Koustodiev (1878-1927) ou Anna Ostroumova-Lebedeva (1871-1955).

A l’exposition des travaux d’élèves de 1895, ce jeune étudiant très doué verra son tableau « Le train de bois », réalisé pendant ses vacances à Voronej, récompensé par la somme de 75 roubles. Cependant malgré son talent, il souffre de ses origines modestes. Ses camarades le surnomment « Mitritch », « fils de Dmitri », une façon familière d’appeler les jeunes paysans, soulignant ainsi son côté provincial et bourru.

En 1897, il est officiellement admis comme élève de l’Académie. Remarqué par Kouindji et Répine, ce dernier écrit de lui : « Chmaroff va de l’avant; dans ce garçon, désespérément inculte, il y a un grand peintre… Quelle chaleur, quelle intégrité, quelle souplesse et plasticité dans ses études ! Combien il y a d’impression et de grandiose dans ses esquisses ! Et dans tout cela, des tableaux presque aboutis ».

Arkhipa Ivanovitch Kouindji  (Куинджи Архипа Ивановича, 1869).

En mai 1898, Igor Grabar et Dmitri Kardovski reviennent de Munich, enthousiasmés par l’école fondée par le peintre réaliste slovène, Anton Ažbe (1862-1905). Sans doute influencé par eux, Paul Chmaroff s’y inscrit à son tour en décembre. Il y côtoie le petit cercle russe de Marianne von Werefkin : Alexi von Jawlensky, Vassili Kandisky, ainsi que Igor Grabar et Dmitri Kardovsky. Il  rentre en avril à Saint-Pétersbourg.

Anton Ažbe (1862-1905) Антона Ашбе.

En 1899, il reçoit, pour sa fresque historique « Malheur aux vaincus ! », commande de l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg, le titre officiel de peintre, la médaille d’or et une bourse d’étude à l’étranger. L’un de ses camarades d’atelier se souvient : «Il peignait à larges touches, comme avec une brosse… Son dessin était par contre tout à fait à l’opposé. Ayant taillé vivement sa mine de plomb, il dessinait très finement et en détail sur le papier lisse presque sans ombres. Son idéal était Ingres. »

Malheur aux vaincus ! Горе побежденным!

Entre 1900 et 1902, grâce à sa bourse, il parcourt l’Europe de Vienne, à Rome, Florence et Venise. A Paris, Chmaroff étudie dans l’atelier du peintre académique Jean-Paul Laurens (1838-1921).

Jean-Paul Laurens (1838-1921)

Il réside dans le quartier du Parc-de-Montsouris, rue de la Tombe-Issoire, quartier à la fois haussmannien et campagnard où beaucoup d’artistes et d’exilés ont trouvé refuge.

Femme au bouquet de violettes (Paul Chmaroff)

En 1904, il découvre l’Espagne en compagnie de Boris Koustodiev. Ces pérégrinations n’empêchent pas Chmaroff de présenter régulièrement ses œuvres aux Salons de Printemps de l’Académie.

Le village en hiver (Paul Chmaroff).

De 1900 à 1910, il exécutera des portraits de la noblesse et de la bourgeoisie intellectuelle, mais aussi du tsar Nicolas II et de la famille impériale, ce qui lui vaut le titre de « peintre du tsar ».

Inna Alexandrovna Domogarova  (Musée des Beaux arts Voronej).

Le caractère de Chmaroff, d’après ce qu’il ressort de son journal, est celui d’un coureur de jupons. Il compte ses aventures comme Don Giovanni : il aura plus de 99 conquêtes avant son départ de Voronej.

Femme en robe du soir (Paul Chmaroff)

En 1906, il a une liaison avec une femme mariée, dont il aurait eu un enfant. Elle porte le nom de sa sœur adorée Liouba, décédée, il lui écrit d’interminables lettres sans pouvoir ni les lui envoyer ni la rencontrer. En 1909, il est à Paris avec une jeune ballerine des Ballets russes, Lidya Mouromskaya.

Lidya Mouromskaya, (Musée du Theâtre de Saint Petersbourg).

Chmaroff peint alors de grands tableaux de genre ou de bataille ainsi que des panneaux décoratifs. Il dessine aussi bien pour des journaux (Vetchernee Vremia, Novoie Vremia et la Revue du Théâtre littéraire et artistique) que pour le théâtre. Il réalise également des illustrations pour les œuvres des poètes et écrivains Nikolaï A. Nekrassov (1821- 1878), Alexandre S. Pouchkine (1799-1837), Mikhaïl Y. Lermontov (1814-1841), comme pour l’historien et archéologue Ivan J. Zabelin (1820-1908).

Sa peinture monumentale « La Bataille de Borodino » (1912)  (dont le lieu de conservation reste inconnu) obtient un vif succès, relaté ainsi par le journal local, Vetchernee Vremia : « Les peintres de batailles talentueux sont rares à présent, chez nous, comme à l’étranger. Une agréable exception est faite par les travaux de Chmaroff réussissant à joindre une large palette savoureuse à la fidélité du dessin, la composition et l’exactitude historique ».

Dessin de Moscou (Paul Chmaroff).

En 1912, à l’instigation des peintres Ilya E. Repine et Vladimir E. Makovsky (1846- 1920), et du sculpteur Vladimir A. Beklemishev, il est proposé comme académicien, mais n’obtient pas la majorité des suffrages.

Pavel Chmarov au cours de Répine à l'Académie 
 des Beaux Arts de Saint Petersbourg.

Il sera élu en 1916 à la seconde présentation de sa candidature. Il préside alors le comité de l’Exposition de Printemps dans les salles de l’Académie de peinture, qui présente l’exposition annuelle des travaux d’élèves.

Réunion de professeurs à l'Académie des Beaux Arts de Saint Petersbourg.

Cette même année 1916, il reçoit commande du plus grand quotidien russe de l’époque Novoïe Vremia (Temps nouveau), par l’intermédiaire de Boris A. Souvorine, fils du célèbre éditeur Alexeï S. Souvorine (1834-1912) et de l’écrivain Anton Tchekhov. Il part alors pour le front oriental (Pologne) et exécute une série de 30 dessins sur le thème de la guerre. Ses travaux sont publiés dans diverses revues.

Novoïe Vremia (Temps nouveau)

En 1917, au tout début de l’ère soviétique, il participe à la première exposition de tableaux, études et esquisses de la Fondation A. I. Kouindji, puis, en 1919, à la première exposition nationale libre d’œuvres d’art.

Début 1923, il part à l’étranger, d’abord à Rome pendant presque deux ans, puis s’installe à Paris en décembre 1924 dans le 14ème arrondissement. Il continue à peindre ses paysages peuplés de roussalki, ces ondines slaves, ou de jeunes paysannes en costumes russes, et de nombreuses natures mortes.

Jeunes paysannes (Paul Chmaroff).

Troïka (Paul Chmaroff- Musée des Beaux Arts Voronej).

"Quatre paysannes russes" (Paul Chmaroff).

Il travaille essentiellement sur commande comme portraitiste et exécute, entre autres, les portraits du chanteur d’opéra et acteur russe, Fédor Chaliapine (1873-1938) et celui du danseur et chorégraphe d’origine ukrainienne, Serge Lifar (1905-1986). Il ne cessera jamais de peindre en parallèle, des paysages peuplés de baigneuses, empreints de la nostalgie de sa terre natale.

Chaliapine dans Boris Godounoff (Paul Chmaroff).

Lors de sa première grande exposition à Paris en 1928, à la Galerie Charpentier, (76, rue du Faubourg Saint-Honoré), il présente des portraits, des natures mortes et des paysages habités.

La femme en bleu (Paul Chmaroff).

Bouquet de lilas (Paul Chmaroff).

Le musée du Luxembourg y acquiert une « Baignade ». Il participe aux expositions d’Art russe à Paris (Galeries d’Alignan en 1931 et La Renaissance en 1932), ainsi qu’en Allemagne, Angleterre, Belgique, Hollande, puis en Argentine et en Yougoslavie.

"Les naïades" (Paul Chmaroff).

Sa femme, Olga Vinogradova est une ancienne costumière du Bolchoï qui a réalisé notamment le costume de Chaliapine pour Boris Godounov. A Paris, ses broderies lui permettent de gagner sa vie. Jusqu’en 1939, il expose au Salon des Artistes français et travaille pour le théâtre, et très probablement pour les Ballets russes. A Paris, il décore l’atelier de danse de Serge Lifar.

Olga Vinogradova, Madame Chmaroff (Paul Chmaroff).

Pourtant, il arrive difficilement à vivre confortablement de son art et, souvent, paie ses loyers en tableaux.

Chmaroff crée parfois des cartons pour ses tapisseries.

Olga peint également à l’aiguille des icônes.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, ils déménagent à Boulogne-Billancourt,

juste après le bombardement des usines Renault

Bâtiment de Renault après le bombardement du 4 avril 1943

Chmaroff parlant à peine le français, ils côtoient essentiellement d’autres émigrés russes mais il travaille surtout pour un riche entrepreneur en bâtiment pour lequel il compose des fresques décoratives, exécute des portraits, des nature mortes ou et des baigneuses.

Trois baigneuses se déshabillant (Paul Chmaroff).

Pendant cette période, il est un intime de l’artiste peintre la plus emblématique des années Art déco, Tamara de Lempika (1898-1980), mais surtout de sa sœur, décoratrice et architecte, Adrienne Gurwick-Gorska (1899- 1969), dite Tamara de Lempicka.

Adrienne Gurwick-Gorska (1899- 1969), dite Tamara de Lempicka.

En 1946, l’Union des patriotes soviétiques organise rue Galliéra, à Paris, l’exposition « Hommage à la Victoire » à laquelle participe Chmaroff avec un portrait de Staline en généralissime. Certes sa mère-patrie lui manque cruellement, mais c’est sans la revoir qu’il meurt le 2 juillet 1950.

Il est enterré dans le cimetière Pierre Grenier de Boulogne-Billancourt. Mais sa tombe a disparu, sa dépouille ayant rejoint les anonymes dans la fosse commune. Chmaroff laisse en France une œuvre abondante liant la tradition russe au style Art Déco.

En 1955, sa femme et ses amis organiseront une exposition rétrospective à la Galerie Charpentier.

Olga meurt un an plus tard ; son fonds d’atelier sera alors dispersé.

Catherine Boncenne, historienne d’art.


Repères biographiques :

1874 : Naissance de Pavel Dmitrievitch Chmaroff à Voronej.

1893-1894 : Etudes à l’école gratuite de dessin de Voronej sous la férule de Lev G. Soloviev.

1894 : Auditeur libre à l’Académie des Beaux-arts de Saint-Pétersbourg dans l’atelier d’Ilya Repine.

1899 : Reçoit le titre de peintre, la médaille d’or et une bourse d’étude à l’étranger, avec « Malheur aux vaincus ».

1900-1902 : Voyages à Vienne, Rome, Florence, Venise, Munich et Paris.

1904 : Découverte de l’Espagne avec Koustodiev.

Reçoit la médaille d’or à l’Exposition Universelle de St Louis, Etats-Unis pour « La Parisienne »

1905 : Récompensé par le Ier prix Alexandre III de la Fondation A.  Kouindji pour « En attendant le train », et le 2ème prix à l’Exposition Universelle de Liège avec « L’Année 1812 »

1900-1910 : Exécute les portraits de la Grande Duchesse Maria Pavlovna, du comte Moussine Pouchkine, du prince Youssoupov-Soumarokoff-Elston, du ministre de la guerre Kouropatkine, de l’éditeur Souvorine, du tsar Nicolas II…

1914 : Travaille à la Commission d’acquisition des tableaux pour les musées de province de la fondation A. I.  Kouindji, fondée en 1909.

1916 : Elu académicien, il préside le comité de l’Exposition de Printemps dans les salles de l’Académie de Peinture. Il part pour le front et exécute 30 dessins sur le thème de la guerre.

1917 : 1ère exposition de tableaux, études et esquisses de la Fondation. A. I. Kouindji.

1919 : 1ère exposition nationale libre d’oeuvres d’art.

1922 : 16ème exposition de l’Union des artistes russes.

1923 : Emigre en Italie, à Rome.

1924 : S’installe à Paris dans le 14ème arrondissement.

1928 : 1ère exposition personnelle à la galerie Charpentier, Paris. Participe à l’Exposition d’Art Russe, à Bruxelles.

1930 : Expositions d’Art Russe à Belgrade et Berlin.

1931 : Expose à la Galerie d’Alignan, Paris.

1932 : à la Galerie de la Renaissance, Paris.

1946 : Exposition « Hommage à la Victoire », Union des patriotes soviétiques, Paris.

1950 : Décède à Boulogne-Billancourt.

1955 : Exposition rétrospective à la Galerie Charpentier, Paris.

2000 : Exposition « Le symbolisme russe », musée des Beaux-arts de Bordeaux

2010 : – Rétrospective Galerie Zurab Tseretelli de Moscou, (Fédération de Russie)

–  Expotion au Musée des Beaux-arts de Voronej, (Fédération de Russie)

– Expostion à l’Académie des Beaux-arts de Russie de Saint-Pétersbourg. Saint Petersbourg,  (Fédération de Russie)

–  Exposition « Les artistes russes hors frontières », Musée du Montparnasse, Paris.

2012: Exposition à l’Espace Cardin, Paris

Une nouvelle vision de la campagne de Russie, au moment ou l’on célèbre ce bicentenaire en Russie .

L’auteur Marie pîerre Rey, professeur d’histoire russe et soviétique à l’Universioté ParisI Sorbonne,

auteur egalement d’une biographie d’Alexandre Ier (Flammarion, 2009) traduite en plusieurs langues.

La campagne de Russie de 1812 fut un épisode effroyable de l’histoire européenne : moins de 20% de la Grande Armée rentra en France, après des combats meurtriers (45 000 tués côté russe et 28 000 tués pour la Grande Armée lors de la bataille de Borodino), des épidémies de typhus qui décimèrent les troupes, et une retraite tragique au coeur de l’hiver, véritable tombeau de l’armée napoléonienne et de nombreux civils.

Les sans-grade, civils ou simples soldats, y tiennent le même rang que les héros de guerre ; la voix du peuple russe s’y mêle à celle des grognards de la Grande Armée, pour éclairer d’un jour nouveau l’affrontement des deux géants qui déchira l’Europe.

Illustration de couverture : Olivier-Marc Nadel © Flammarion

390 pages 24€