PEER LEARNING :: LAYER 2 |
Introduction to Peer Learning in Science L’apprentissage coopératif (Peer learning) en sciences se déroule selon deux processus . Il peut être mis en oeuvre d’élève à élève sous forme de tutorat. Dans ce processus, un élève plus âgé ou un autre aux capacités plus affirmées sera le tuteur d’ un élève plus jeune (ou d’un élève à un stade moins avancé de développement cognitif). Cette situation conduit à un conflit cognitif et se trouve être la base de la théorie Piagétienne du constructivisme. L’apprentissage coopératif (Peer learning) peut être mis en œuvre à travers une coopération dans l’apprentissage . Dans ce contexte, les élèves peuvent être à différents stades de développement mais leurs niveaux cognitifs relatifs doivent être proches. Cela leur permet de co -construire de nouvelles connaissances et de nouvelles structures cognitives. Ils interagissent et combinent leurs idées. C’est la base de la co -construction de la théorie de Vygotsky. En 1978, Piaget proposait la théorie définissant le processus de compréhension développée par les enfants comme un processus d’assimilation et d’accommodation associé avec un schème intérieur de compréhension du monde. Cette théorie est connue sous le nom de Constructivisme. En 1978,Vygotsky a donné beaucoup plus d’importance au rôle des interactions sociales, au langage et au discours dans le développement de la compréhension qui permettent aux élèves de renforcer mutuellement leurs apprentissages et de les co – construire. Cette théorie est connue sous le nom de Constructivisme social. Malgré les apparentes différences entre les théories de l’apprentissage coopératif (Peer Learning) de Vygotsky et Piaget, il apparaît que tous deux soulignent qu’il est essentiel de mettre en œuvre des interactions entre élèves (Blatchford, Kutnick, Baines & Galton,2003). Bien que les interactions élève – élève plutôt que maître – élève soient les plus fréquentes en classe, (Galton, Simon & Croll,1980; Tizzard, Blatchford, Burke, Farquhar, & Plewis,1998) les enseignants ne planifient pas souvent des relations élèves - élèves de manière efficace. (Kutnick, Blatchford & Baines,2002). Mettre en place des relations de coopération entre élèves peut être un excellent moyen de motivation. A l’opposé du rapport adulte – enfant, dans la relation enfant – enfant, le pouvoir qui est distribué de manière horizontale est davantage susceptible d’être partagé (Blatchford et al,2003). Piaget (1932) a écrit “la veritable nature de la relation adulte – enfant place l’enfant de côté ce qui fait que sa pensée est isolée ». La plupart des élèves maîtrisent des concepts scientifiques. Ces concepts peuvent être un riche medium pour favoriser les conflits cognitifs et la co-construction des savoirs. Pour Vygotsky (reciprocal role) , à travers l’apprentissage cooperative, (peer learning) les élèves entreprennent des recherches communes. Cette technique a été mise en oeuvre avec success pour l’apprentissage de la lecture en école (Duran & Monereo,2005), en mathématiques (Fantuzzo, Davis & Ginsburg,1995) et un rapport fait état d’une expérience d’apprentissage coopératif avec des élèves de 11 12 ans dont le niveau d’activité coopératif était le meilleur ’élément prédictif d’un niveau élevé de résultat des élèves (Webb, Troper & Fall,1995). Fantuzzo and Ginsburg-Block (1998) rapportent que l’apport réciproque pour les élèves d’un apprentissage cooperative par tutorat “ Au vu des recherches et des théories du développement sociocognitif concernant l’apprentissage coopératif, il apparaît que les possibilités qu’ont les élèves d’expliquer les concepts avec leurs mots et d’échanger entre eux contribuent à une meilleure réussite. » See the models (in layer 3):
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